Informations pratiques : Se régaler en Russie
Horaires
Le secteur de la restauration n’est que très peu régulé en Russie et la plupart des établissements restent ouverts très tardivement, souvent jusqu’à minuit, même pour des restaurants classiques. On peut également s’y faire servir à toute heure. En revanche, l’ouverture est elle aussi un peu plus tardive, sur les coups des 11h. Ainsi, pour boire un café le matin, il faudra se rendre dans un coffee shop dédié plutôt qu’au bistrot du coin.
Budget / Bons plans
Si l’affichage en roubles peut être trompeur, les prix dans les cafés et restaurants moscovites et pétersbourgeois avoisinent maintenant ceux des grandes villes françaises. Il faut donc être assez précautionneux dans son choix d’établissement, car la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Le meilleur plan, ce sont les stolovayas (столовая), ces cantines soviétiques qui ont résisté au changement de régime et sont toujours aussi courues. On en trouve partout, souvent sous l’enseigne « Stolovaya n° 1 ». Sans y être incroyable, la nourriture y est nourrissante et surtout, traditionnelle : côtelettes panées po-Kievksi, gretchka, bortsch, etc. On y retrouve tous les classiques de la cuisine populaire russe pour des prix défiant toute concurrence, dans une ambiance authentique.
En supplément
Les prix affichés sur le menu sont TTC, donc pas de mauvaise surprise à l’addition ! Il est en revanche convenable de laisser un pourboire.
C’est très local
Se faire plaisir au petit déjeuner en s’empiffrant de syrniki, ces délicieux petits beignets fourrés au fromage frais et légèrement saupoudrés de sucre glace, avec de la confiture de fruits rouges.
Faire le plein de pirojki en passant à la boulangerie ou dans un kiosque dans la rue ou le métro. Ces petites pâtes fourrées (au chou, aux pommes de terre, à la viande, au tvorog, à la confiture) sont le meilleur remède contre les petits creux !
Tard dans la nuit, faire un plein d’énergie en mordant dans une shawarma en sortant de boîte de nuit. C’est la version proprement post-soviétique du kebab ou döner et on trouve les meilleures dans les échoppes tenus par des ressortissants d’Asie centrale ou d’Azerbaïdjan. Les conditions de travail étant particulièrement difficiles en Russie, elles sont presque automatiquement ouvertes de nuit.
Et bien sûr, tout au long de la journée, se goinfrer des immanquables konfety, ces bonbons enveloppés de papiers colorés que l’on sert toujours avec le thé et que vous verrez traîner sur des présentoirs absolument partout !
A éviter
Bien sûr, les fast-foods américains présents à tous les coins de rue (préférer la version russe, le Teremok).
Les gros restaurants à la carte beaucoup trop diverse. C’est une spécialité de la Russie contemporaine : pour répondre au désir d’ailleurs de la population, beaucoup de restaurants ont fait de leur carte un véritable tour du monde. On y trouve pêle-mêle du bortsch, des sushis (à la russe, avec du fromage blanc et du jambon), des pizzas, des hamburgers, etc. Généralement, ce genre d’établissement (très répandu) est à fuir car la qualité des plats les plus « exotiques » n’est pas vraiment au rendez-vous.
Enfants
Ils sont plus que les bienvenus ! On trouvera dans la plupart des restaurants des sièges et des menus conçus exprès pour eux.
Fumeurs
On ne peut pas fumer à l’intérieur des restaurants en Russie mais cela reste toujours possible sur les terrasses. Les établissements qui n’en disposent pas ont toujours un cendrier installé devant leur porte d’entrée. Certaines terrasses peuvent, à titre exceptionnel, être déclarées non-fumeur (comme celles de la rue Baumanna à Kazan), mais c’est très rare.
Les attrape-touristes
Dans les coins les plus touristiques, les prix s’en ressentent et cela vaut le coup de faire un petit tour comparatif avant de s’installer. De manière générale il vaut mieux considérer avec prudence tout ce qui est trop central, trop brillant et trop coloré !