Informations pratiques : Se régaler à l'île Maurice
Horaires
Il n'existe pas d'horaires plus variables que ceux du monde le restauration et ceci est valable aussi à l'île Maurice. Certains vendeurs ambulants sont présents dès le matin, d'autres ne font que passer ; certaines gargotes ouvrent en continu, d'autres ferment dès épuisement des denrées ; certaines tables urbaines font aussi café et ouvrent du matin au soir, d'autres s'en tiennent aux horaires classiques du déjeuner et/ou du dîner, etc. Dans tous les cas, plus le secteur est touristique, plus l'amplitude des horaires est large. Une particularité : Port Louis étant une capitale surtout économique et administrative (et pas une ville dans laquelle on habite), les restaurants, en dehors des food-courts et autres fast-foods surtout rassemblés côté mer au niveau du Caudan, y sont généralement fermés le soir. De façon plus globale, les créneaux de fermeture des restos sont le dimanche soir et/ou le lundi. Mais, encore une fois, cela dépend du taux de fréquentation touristique et de la saison. Savoir par exemple que les jours fériés et les week-ends, les tables battent généralement des records d'affluence – une réservation est souvent nécessaire. Dans tous les cas, impossible de rester en rade : quoi qu'il arrive, on pourra toujours aller « chez le Chinois » ou acheter des boulettes ou un dholl puri auprès d'un vendeur ambulant.
Concernant le cas particulier des restaurants situés dans les hôtels, qui sont très nombreux et comptent parmi les meilleures tables de l'île, la politique est la même pour tous : ils sont ouverts aux clients extérieurs, mais uniquement selon la disponibilité et sur réservation. Plus la saison est haute, plus il faut réserver à l'avance. C'est là qu'on pourra avoir le plaisir de dîner en bord de mer, voire directement les pieds dans le sable, car, à Maurice, rares sont les restaurants indépendants à disposer d'un emplacement au bord de l'eau. Ce sont généralement aussi les restaurants d'hôtels qui, sauf quelques exceptions, disposent des plus jolis cadres avec des structures largement ouvertes sur la nature et l'océan.
Budget / Bons plans
On peut manger pour absolument tous les prix à Maurice, à commencer pour quelques roupies dans la rue (street-food) et aux abords des plages auprès des marchands ambulants (samoussas, beignets, boulettes, faratas, dholl puri et autres en-cas exotiques), ou alors à la table des nombreuses gargotes indiennes, créoles ou asiatiques disséminées dans les villes et villages. C'est non seulement pas cher mais en plus très bon, épicé sans arracher le palais – harmonieux métissage des produits locaux et d'une cuisine aux influences diverses. Plat le plus populaire à moins de 100 Rs : les mines frites. Pas chers non plus : les stands des food-courts dans les malls et autres fast-foods pas forcément américains.
Pour une bonne table dans un resto indépendant (comprendre : hors hôtel), compter autour de 15 à 25/30 €, plutôt 35 € si l'on opte pour des produits onéreux comme la langouste ou les camarons. On paiera un tarif équivalent (à partir de 15 €) pour une belle salade composée, des pâtes ou une pizza dans un resto d'hôtel le midi en bord de mer ou de piscine. Le soir, dans les resorts, les prix sont plus élevés, surtout pour un dîner select à la table d'un établissement luxueux – tarifs équivalents à ceux des bonnes et grandes tables françaises dans ce cas.
En supplément
Le pourboire n'est ni obligatoire ni généralisé et reste un geste libre à la discrétion du client.
Concernant les taxes, elles sont généralement incluses dans le tarif. Comme ce n'est pas systématique, toujours penser à vérifier cette information au bas de la carte sous peine d'avoir la mauvaise surprise de se retrouver avec une facture finale plus élevée que prévu de 15 %, montant de la VAT, équivalent de notre TVA.
C’est très local
Plusieurs demeures créoles et anciennes maisons de planteur ont été transformées en restaurants et offrent leur cadre à l'élégance un peu désuète aux amoureux des lieux de caractère. On déjeune au vert puisqu'un parc entoure ces belles demeures, dans la salle à manger et ses meubles d'époque ou sous la varangue, au doux chant des oiseaux. Les tarifs restent raisonnables pour une cuisine créole de bonne facture moins aseptisée que dans les hôtels. En général, les maisons sont le cœur d'un Domaine qui se visite, façon d'allier culture et plaisirs gustatifs. C'est le cas à Saint Aubin dans le sud, à Eurêka près de Port Louis, aux Domaine des Aubineaux près de Curepipe et au Château de Labourdonnais dans le nord (dans ce dernier cas, le restaurant donne sur la demeure mais ne s'y trouve pas). La Demeure Saint Antoine, dans le nord, est à la fois un restaurant et une guesthouse select. Le Château de Bel Ombre dans le sud est une table gastronomique de grande classe, accessible sur réservation.
Autres tables typées et typiques établies dans des bâtiments de caractère : Chez Tante Athalie à côté du Jardin de Pamplemousses, le Jardin de Beau Vallon et Karay Mario à Mahébourg, la Rhumerie de Chamarel dans le sud près de la Terre de Sept Couleurs.
Enfants
La famille étant une valeur importante de la société mauricienne, les enfants sont les bienvenus dans la grande majorité des restaurants où un menu leur est d'ailleurs généralement dédié, ainsi que des chaises hautes si besoin.
Fumeurs
Il est interdit de fumer dans les lieux publics à Maurice et donc dans les restaurants, ce que l'on serait parfois tenté de faire spontanément tant les structures sont souvent ouvertes sur l'extérieur – principe de la varangue, grande terrasse couverte.