Informations pratiques : A voir / A faire au Kenya
Horaires
Administrations. Les bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 8h à 13h et de 14h à 17h.
Banques. Les agences sont généralement ouvertes de 8h30 à 16h, du lundi au vendredi, sans interruption, et le samedi matin.
Commerces. En semaine, les magasins sont ouverts du lundi au vendredi de 8h à 13h et de 14h à 16h. Certaines boutiques restent ouvertes plus tard en soirée, ainsi que le samedi matin. Les centres commerciaux (à Nairobi notamment) sont ouverts tous les jours, jusqu’à 21h ou 22h, voire jusqu'à 23h.
A réserver
Les plus renommés, comme la Réserve du Maasaï Mara ou le Parc national d'Amboseli, accueillent chaque année des milliers de visiteurs. En haute saison (Noël, janvier, février et juillet-août, notamment dans le Mara avec la grande migration qui attire les photographes du monde entier), vous êtes certain de pouvoir observer de très près des dizaines de minibus chargés de touristes ! En revanche, dans des parcs plus isolés ou plus modestes (Samburu, Meru ou Shaba), vous pouvez passer des heures, voire des journées, sans rencontrer le moindre visiteur. Sur la côte, idem en saison haute, les Kenyans s'y retrouvent pour les fêtes de fin d'année, les touristes, notamment italiens, affluent et les hôtels affichent souvent complet. Mieux vaut donc s'y prendre plusieurs mois à l'avance et prévoir un budget plus conséquent.
Budget / Bons plans
Droits d'entrée dans les parcs nationaux. Les parcs nationaux kenyans ont une gestion centrale, celle du Kenya Wildlife Service (KWS), et les règles sont en grande partie les mêmes d’un parc à l’autre. Pour toute information pratique, le site du KWS est très bien fait (www.kws.go.ke). Chaque personne doit s’acquitter d’un droit d’entrée dans chaque parc ; chaque véhicule fait également l’objet d’un droit. Bonne nouvelle : les droits d'entrée des parcs ont été révisés à la baisse et sont désormais plafonnés à 60 US$ pour les visiteurs étrangers adultes (35 US$ pour les enfants/étudiants non-résidents). Pour le Maasaï Mara (qui n'est pas géré par KWS), il faudra compter 70 US$/jour/personne si vous séjournez à l'intérieur de la réserve. Depuis 2017, sauf exception (Samburu, par exemple), les parcs et réserves ne prennent plus de cash, le paiement se fait aux points d’entrée via Mpesa (Safaricom), Visa/Master Card ou via un dépôt direct sur des comptes KWS en shillings kenyans ou en dollars américains. Si vous souhaitez camper dans le parc, vous payerez également vos nuits directement à l’entrée du parc. Conservez toujours vos tickets avec vous, un contrôle est toujours possible.
Budget safari. Les safaris sont généralement chers ; mais il existe une très grande gamme de prix. Un safari classique d’une semaine coûte entre 1 300 € et 2 500 € par personne (les prix indiqués ne comprennent pas le billet d’avion). Ces prix varient en fonction du circuit, du mode de transport sur place, et de la qualité des hébergements. Notamment si vous séjournez dans les parcs ou les conservancies, aux hébergements s’ajoutent les droits de visite du parc, la note grimpe vite ! Certains safaris particulièrement luxueux ou plus originaux peuvent coûter beaucoup plus cher. Si vous organisez vous-même votre safari, votre budget dépendra bien évidemment des options choisies sur place. Sans la location d’un véhicule tout-terrain de base (minimum 75 € par jour), comptez environ 1 000 € par personne pour une semaine de safari classique (sur la base de deux personnes voyageant ensemble). Sachez aussi que plus votre safari est long et réalisé à plusieurs, moins il est coûteux.
Les événements
Un événement naturel des plus spectaculaires est la migration de certaines espèces à travers le pays ; c'est donc une bonne idée de prévoir son voyage à ce moment-là. Notamment, les gnous effectuent une grande migration (environ 2 millions d'individus) entre le Maasai Mara et les plaines du Serengeti en Tanzanie, entre juillet et septembre, voire jusqu'en octobre dans un sens, en décembre-janvier dans l'autre. Ces dates sont approximatives, selon les conditions climatiques de l'année. D'autres mammifères migrent à cette même période, pour résider dans le Mara de juillet à décembre à peu près. Les oiseaux effectuent également des migrations ; notamment, les lacs de Nakuru et Baringo en connaissent le plus grand nombre, dont les flamants roses, entre mars et mai.
Visites guidées
Inutile de thématiser une visite du Kenya sous le signe des safaris dans les parcs nationaux : ce sera l'objet principal de la plupart des visites du pays. En revanche, on peut thématiser ses safaris ; ainsi, entreprendre un safari à cheval, option proposée par certaines agences. Bien entendu, il est préférable voir indispensable d'avoir un chauffeur-guide pour profiter au maximum de son temps dans les parcs et réserves. Ces derniers sont expérimentés, et parfois même de vrais pisteurs.
Autre moyen de locomotion qui donne un autre aperçu d'un pays que la voiture : ses jambes ! Certes, il n'est pas toujours aisé de parcourir le Kenya à pied. Excepté l'ascension des monts Kenya et Elgon, la grande majorité des safaris se fait en 4x4, tout autant pour des questions de distance que de sécurité (il est interdit d'évoluer à pied dans les réserves). Plusieurs spécialistes de la randonnée réussissent néanmoins à concocter ce type de séjour ; on peut ainsi randonner dans la chaîne des Aberdares, dans l'ouest du pays, et à vrai dire, le mont Kenya peut être l'occasion d'un séjour trekking à lui tout seul. Vu d'Europe, le Kenya apparaît souvent comme une grande réserve animalière. Cet aspect occulte souvent la perfection de la côte swahilie ! Plages de sable fin, palmiers et récifs coralliens, infrastructures développées, la côte kényane a quelque chose de paradisiaque. Lamu, Watamu, Diani ou Kilifi sont des endroits idylliques qui réjouiront les amateurs du genre. D'autant que la civilisation swahilie, bien présente à Mombasa, aura de quoi satisfaire un séjour non dénué d'aspects culturels avec la possibilité de visiter de nombreux sites archéologiques.
On peut aussi orienter son séjour vers une découverte authentique des populations. Le Kenya connaît des modes de vie et des cultures variées et très contrastées avec plus de 40 ethnies sur son territoire. Si la visite de villages masaïs est la plupart du temps dénuée d'authenticité, l'exploration de la vallée du rift, de la région du Turkana ou de Samburu, avec leurs ethnies variées, aux modes de vie encore traditionnels, complétera un séjour sur la côte, très urbanisée, à Nairobi ou dans les régions agricoles prospères des hautes terres centrales ou de l'ouest du pays.
Fumeurs
Une loi sur le tabac avait été proposée au Parlement en 2005 mais n'a jamais été approuvée. Chaque ville est donc libre de voter sa propre loi. Il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics (stations de bus, restaurants, bars...) à Nairobi, ainsi qu'à Nakuru et Mombasa. Mais la loi reste confuse sur les endroits attribués aux fumeurs et certains hôtels disposent encore de chambres fumeurs. Dans la rue, en théorie, si un policier vous surprend une cigarette à la main, vous êtes passible d'une amende de 2 000 Ksh (environ 15 €). Selon le ministère de la Santé kényan, 12 000 Kényans meurent chaque année des conséquences du tabac. Un paquet coûte en moyenne 250 Ksh, soit environ 2 €.
C'est très local
Quoi de plus local que de flâner au Uhuru Park dans le centre-ville de Nairobi, où les Kényans ont l'habitude de se retrouver pour un pique-nique, jouer de la musique, ou simplement lire à l'ombre. Profitez également des divers marchés proposant toutes sortes d'artisanats locaux, des tissus à la maroquinerie, en passant par les peintures et statuettes.
Aussi, lors d'une visite au Kenya, il est important de respecter la culture et de suivre les coutumes et codes vestimentaires locaux. Rien n'interdit les shorts et les mini-jupes, toutefois, c'est une question de respect pour la population qui vous accueille. En raison de la chaleur et de l'humidité, il est préférable de porter des vêtements légers en coton. À Nairobi, comme dans la plupart des régions centrales, ainsi que dans le Maasaï Mara, les soirées sont fraîches, prévoir une veste chaude, de type polaire, et un imperméable. Pour un safari, choisir des habits de couleur neutre (kaki, beige, gris ou brun), des matières naturelles et des coupes confortables.