Découvrez la Corée du Sud : Géographie

La péninsule coréenne se situe dans la partie est de l’Asie du Nord. Comme son nom l’indique, la Corée du Sud occupe la partie septentrionale de la péninsule, juste en dessous du 38e parallèle. Si l’on prend en considération ses nombreuses îles, sa superficie est de 122 762 km². Cela classe donc ce pays au 109e rang mondial en termes d’étendue. Elle est séparée du Japon à l’est par la mer du même nom et aussi de la Chine à l’ouest par la mer Jaune. Ne partageant de frontières qu’avec la Corée du Nord, on peut dire que ce pays est idéologiquement insulaire. On ne peut y accéder que par voie aérienne ou maritime, la voie terrestre étant condamnée. Dans sa globalité et à la différence du Japon ou bien des provinces du sud de la Chine, la Corée du Sud est géologiquement bien plus stable. Il y a moins de tremblements de terre et auquel cas, ils sont bien moins violents. C’est plutôt un bon point en sa faveur !

La Corée, pays de monts et de montagnes

Les caractéristiques géographiques de la péninsule coréenne couvrent presque toute l’histoire de la Terre (du paléozoïque au cénozoïque).

70 % du territoire de la Corée du Sud est composé par des reliefs, plus ou moins haut, mais des reliefs tout de même. C’est-ce qui fait l’attrait du pays, les grandes villes comme les petites sont toutes entourées de monts verdoyants.

Outre les grands pics, la hauteur moyenne est de 482 mètres. Cela donne des trajets sur les autoroutes en grande majorité sous des tunnels. Les plus grandes chaînes de montagnes, qui s’élèvent à plus de 2 000 m se trouvent en Corée du Nord. Au sud, celles que l’on peut découvrir sont les suivantes : la chaîne des monts Taebaek qui couvrent la partie nord-est du pays et qui se prolongent jusqu’en Corée du Nord où ils changent de nom pour prendre celui de Kumgang. Les journées où le climat devient clément, de très belles randonnées sont à y prévoir. Quant à l’hiver, l’endroit est très fameux à travers toute l’Asie pour ses pistes de ski. La ville qui lui a donné son nom accueille chaque année un festival mettant à l’honneur la neige.

La deuxième chaîne de montagnes court du nord-est pour rejoindre le sud-ouest. Il s’agit des monts Sobaek. Ici également les randonnées sont très appréciables, en particulier en automne.

Les trois points culminants du pays sont le Mont Hallasan (volcan éteint de l’île de Jeju, 1950m), le Mont Jirisan (présent dans la chaîne Sobaek, 1915 m) et le Mont Seoraksan (1708m). Le suffixe -san / 산 / 山signifie montagne en coréen.

D’un point de vue esthétique, ces reliefs bâtissent un paysage sans cesse fascinant. Historiquement ces montagnes ont mené à une fragmentation de la population, entraînant donc des divergences linguistiques et culturelles notables. De plus faute de plaines, on comprend mieux pourquoi la Corée du Sud n’est pas un pays d’élevage, mais qui se concentre plus sur une agriculture spécifique.

On pourrait diviser le territoire coréen en quatre régions bien distinctes :

Des régions montagneuses au nord-est et du centre jusqu’au sud.

Un centre urbain gigantesque autour de la capitale Séoul.

Une région au sud-ouest de Séoul qui comporte plus de plaines est qui de facto est la plus agricole.

Une région au sud-est où les variantes linguistiques et culturelles sont les plus marquées.

La géographie hydraulique

Par trois de ses côtes, la Corée du Sud se retrouve entourée par les flots. Elle est bordée à l’ouest par la mer Jaune, au sud-ouest par la mer de Chine et enfin à l’est par la mer du Japon (appelée la mer de l’Est par les Coréens). Qui dit mers dit plages ! Il y a de quoi passer de bons étés en Corée avec pour option une plage au choix, galets, petits cailloux ou sable. D’ailleurs, le sable de couleur noire que l’on trouve sur l’île de Jeju vaut le détour. Qui dit mer dit aussi îles. La Corée n’en compte pas moins de 3 000 presque toutes localisées au large de la côte ouest, dans la mer Jaune.

A l’intérieur, plusieurs fleuves serpentent dans le territoire : Han-gang (gang signifie fleuve), Nakdong-gang, Geum-gang, Seomjin-gang et pour finir Yeongsan-gang. Les grandes villes sont souvent à proximité voir traversées par ses fleuves. Le fleuve Han par exemple est en pleine capitale offrant ainsi une bouffée d’air frais et de nature aux Seoulites. Celui de Nakdong se jette dans la mer via la ville de Busan. Il est le plus long de ses congénères avec 521 km, puis suit le Han avec 514 km et enfin le Geum long de 401 km. Beaucoup d’oiseaux migrateurs apprécient les berges de ses fleuves. Ces derniers sont donc des lieux privilégiés pour leur observation. En dépit de sa petite surface, la Corée du Sud est dotée de nombreux fleuves et rivières. L’eau apportée par ces dernières profite à la riziculture et ce à hauteur de 72 %.

Les ressources naturelles et l’agriculture

Les longues périodes d’érosion ont créé les caractéristiques atypiques présentent en Corée. Ces basses collines sont des zones dans lesquelles la culture des céréales et des fruits est rendue possible.

Néanmoins, la Corée du Sud figure parmi les pays qui importent le plus de produits agricoles. Elle est en effet seulement autosuffisante à hauteur de 30 %.

La production la plus importante du pays est le riz, malgré une baisse assez conséquente au cours des dernières années. Il produit presque 4 millions de tonnes par an. Sur ce plan-ci, la Corée du Sud est autosuffisante à 100 %. Les petites fermes, souvent familiales, produisent également d’autres céréales comme le blé ou de l’orge, mais aussi des légumes comme des pommes de terre, des patates douces (ils en sont très friands) ou bien encore du soja, des choux et du ginseng.

Quelques fruits également sont cultivés ici. On pourra y goûter des pommes, des poires, des melons, des fraises et des agrumes (particulièrement sur l’île de Jeju).

Les ressources minérales du territoire sont diverses, mais peu abondantes (graphite, fer, plomb, or, argent…). Celle dont le pays dispose le plus est le calcaire. Ce dernier constitue d’ailleurs une importante source d’exportation. Les vastes gisements de calcaires assurent une extraction en carrière pour les 2000 années à venir.

La géographie administrative

Le cœur du pays se compose de 9 provinces dont voici les noms : Gyeonggi-do (la région de Séoul), Gangwon-do, Chungcheongnam-do (nam signifie sud), Chungcheongbuk-do (buk signifie nord), Gyeongsannam-do, Gyeongsanbuk-do, Jeollanam-do, Jeollabuk-do et Jeju.

La capitale du pays, depuis 1394, est Séoul et elle se trouve physiquement dans la province de Gyeonggi-do, bien que son statut de capitale la mette un peu à part. 6 villes possèdent le statut de villes « métropolitaines » : Busan, Incheon, Daegu, Daejeon, Gwangju et Ulsan. Elles sont toutes géographiquement incluses dans une province, mais elles ne le sont pas administrativement. Elles mènent leur vie en quelque sorte. Au total, le pays compte 78 villes.

Voici quelques mots de vocabulaire, qui aident à comprendre comment fonctionne la subdivision du paysage administratif coréen :

시 (si) : ville

구 (gu) : l’arrondissement

동 (dong) : quartier

군 (gun) : district

읖 (eup) : bourg

리 (ri) : village

면 (myeon) : commune rurale

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