Organiser son séjour en Nouvelle-Zélande
Argent en Nouvelle-Zélande
La monnaie utilisée en Nouvelle-Zélande est le dollar néo-zélandais. « New Zealand Dollar » ou NZD, aussi noté simplement $.
En novembre 2023, 1 € = 1,82 $ et 1 $ = 0,55 €.
La monnaie se divise en billets de 100 $, 50 $, 20 $, 10 $ et 5 $, puis en pièces de 2 $, 1 $, 50 ct, 20 ct et 10 ct .
Les pièces sont toutes à l'effigie de la reine Elizabeth sur le côté face, et montrent un symbole néo-zélandais sur le côté pile. Les billets sont à l'effigie de personnalités importantes dans l'histoire du pays d'un côté, et de représentants emblématiques de la faune et flore locale.
Les pièces de 20 centimes font figurer une représentation d'une statue du rangatira (chef) Pūkākī que sa tribu (Ngāti Whakaue) avait offert à un représentant local de la Couronne en gage d'amitié et de confiance. Cette statue représente donc le lien entre les Māori et la Couronne.
Les pièces de 50 centimes montrent l'Endeavour, navire à bord duquel le Capitaine Cook effectua le premier de ses trois voyages en Nouvelle-Zélande. On aperçoit à l'arrière-plan le Mont Taranaki, qui se serait trouvé sur la route de l'Endeavour alors que le navire se dirigeait vers le Sud avant de jeter l'ancre à Ship Cove, au nord de l'île du Sud.
Les pièces de 1 $ montrent les emblèmes nationaux les plus connus : le kiwi et la fougère.
Les pièces de 2 $ montrent un kōtuku (héron blanc), un oiseau dont l'élégance et la rareté en Nouvelle-Zélande lui ont conféré une aura presque mystique. Il a notamment une importance spéciale dans le folklore māori, où un invité estimé que l'on voyait rarement était comparé au héron blanc, comparaison très honorifique.
Les billets de 5 $ sont à l'effigie de Sir Edmund Hillary, alpiniste néo-zélandais qui fut le premier à conquérir l'Everest avec le Sherpa Tenzing en 1953. On voit en arrière-plan Aoraki Mount Cook, montagne la plus haute de Nouvelle-Zélande et terrain d'entraînement privilégié de Sir Edmund Hillary.
Le verso montre le Hoiho, manchot aux yeux jaunes (ou manchot antipode), l'un des manchots les plus rares au monde et vivant uniquement en Nouvelle-Zélande. On aperçoit également Campbell Island, l'île la plus au sud de la Nouvelle-Zélande, et deux fleurs endémiques : la Ross Lily et la Campbell Island Daisy.
Les billets de 10 $ montrent la féministe Kate Sheppard, l'une des meneuses de la campagne qui permit aux femmes d'obtenir le droit de vote en 1893. La Nouvelle-Zélande fut le premier pays au monde à reconnaître aux femmes le droit de vote. Le camélia blanc en arrière-plan devint le symbole de la lutte pour le droit au suffrage féminin après qu'il en fut distribué aux députés soutenant le texte de loi. Le verso du billet montre un whio (blue duck, espèce de canard endémique vivant dans les rivières de montagne), et deux plantes endémiques : le kiokio, fougère commune à travers le pays, et le pineapple scrub.
Les billets de 20 $ sont à l'effigie de la reine Elizabeth II portant les insignes du Souverain de l'Ordre de Nouvelle-Zélande. En arrière-plan on voit les bâtiments du parlement néo-zélandais, dont la fameuse « Beehive », siège de l'exécutif. Au verso on trouve le karearea (faucon néo-zélandais), le mont Tapuaenuku, plus haut sommet des Kaikoura ranges, sur l'île du Sud, et la Marlborough Rock Daisy.
Le billet de 50 $ est à l'effigie de Sir Apirana Ngata ; premier Māori à obtenir un diplôme d'une université néo-zélandaise, député pendant 38 ans, il fut une figure importante dans la lutte pour la reconnaissance de la culture māori et pour une meilleure intégration de son peuple dans la société. Au verso on voit le kōkako, oiseau endémique rare, le sky-blue mushroom, petit champignon bleu vif présent dans tout le pays, et en arrière-plan la forêt de Pureora, d'une grande importance écologique.
Les billets de 100 $ représentent Lord Ernest Rutherford, physicien d'origine néo-zélandaise (né à Nelson) considéré comme le « père de la physique nucléaire ». Il reçut le prix Nobel de Chimie en 1908 pour sa découverte sur la désintégration des éléments chimiques (qui mena notamment à la technique de datation au carbone 14, toujours utilisée aujourd'hui). Au verso du billet on trouvera le Mōhua (ou Yellowhead), le hêtre rouge, le South Island lichen moth (papillon de nuit zébré) et en arrière-plan la vallée d'Eglinton, sur la route du célèbre Milford Sound, qui abrite notamment une forêt de hêtres rouge et qui fait l'objet d'importants efforts de conservation pour être repeuplée de Mōhua comme elle l'était avant l'introduction de prédateurs.
Budget / Bons plans en Nouvelle-Zélande
Le sentiment global quand on arrive en Nouvelle-Zélande est que tout y est plus cher, mais on a tendance à oublier que le dollar néo-zélandais est assez bas par rapport à l'euro ou au dollar américain, et si on fait l'effort de convertir les prix on se retrouve à gérer des sommes tout à fait correctes.
Ce qui coûte indubitablement plus cher en revanche (et c'est logique), ce sont tous les produits d'importation ; comme – au hasard – les croissants, les pains au chocolat, et les fromages français et européens. Les fruits et légumes hors saison sont également hors de prix puisqu'ils ne sont pas produits ici mais importés. Ici, consommer local et de saison est donc un peu une nécessité, et une question de bon sens.
Niveau budget un classique flat white (café au lait de base en Nouvelle-Zélande) vous coûtera environ 4,50 $, un gâteau, cookie ou pâtisserie entre 4 et 8 $, un burger ou un plat basique en restaurant entre 20 et 30 $. Compter entre 10 et 15 $ pour une pinte dans un bar, à peu près autant pour un verre de vin, et entre 15 et 20 $ pour un cocktail.
Si on veut profiter de la culture locale du « eat out » et tester les adorables cafés et innombrables bars et restaurants, le budget peut donc vite monter en flèche !
On peut se loger relativement facilement à bas prix si l'on chasse les aires de Freecamp ou les DOC campsites (entre 8 et 20 $ dépendant des commodités mises à disposition).
Si l'on veut un peu plus de confort, compter environ 30 $ pour un lit en dortoir, 80 à 100 $ pour une chambre double.
Pour les visites guidées ou activités touristiques, elles prennent souvent la forme de demi-journée ou journée complète autour de telle ou telle thématique, et les prix classiques sont entre 100 et 250 $.
Les prix peuvent varier en fonction des saisons touristiques et de la sacro-sainte loi de l'offre et de la demande, mais les arnaques ou prix gonflés sans raison particulière sont un risque à peu près inexistant ici. Si l'on passe par une agence ou un prestataire touristique, on peut être à peu près sûr que les prix sont honnêtes, et que la fourchette sera la même partout ailleurs pour des prestations du même type.
Il existe bien des offres vaguement plus « haut de gamme » et donc un peu plus chères, mais les Kiwis étant des gens simples ne mettant personne sur un piédestal, ça fait plutôt office d'exception.
On tempérera cependant ces propos pour tout ce qui concerne l'achat d'un véhicule, voiture ou van. Là, qu'on ait affaire à un particulier ou à un garage, il convient de se montrer prudent, voire méfiant. Ne pas hésiter à demander une « pre-purchase inspection », sorte de mini contrôle technique couramment effectué lors de la cession d'un véhicule pour garantir à l'acheteur qu'il n'y a pas de vice caché majeur.
D'autant plus important qu'il n'y a pas d'équivalent de notre argus en Nouvelle-Zélande, il est donc parfois difficile d'estimer la justesse d'un prix.
Passeport et visas en Nouvelle-Zélande
Depuis le 1er octobre 2019 la Nouvelle-Zélande a mis en place un système d'exemption de visa similaire à celui appliqué par les Etats-Unis. Ainsi, les ressortissants de 60 pays (dont la France) sont maintenant exempts de visa mais doivent faire une demande d'autorisation de voyage électronique appelée NZeTA (New Zealand electronic Travel Autorithy). Une fois accordée, la NZeTA est valable 2 ans et permet à son détenteur d'entrer et sortir de Nouvelle-Zélande autant de fois qu'il le souhaite. Les séjours dans le pays sont cependant limités à 3 mois consécutifs, et 6 mois par an.
La demande est généralement approuvée en moins de 72h et se fait via le site internet https://nzeta.immigration.govt.nz/ ou via une application mobile.
Elle vous coûtera 23 $ via le site, et 17 $ via l'appli. A cela s'ajoutent 35 $ de IVL (International Visitor Conservation and Tourism Levy), une taxe permettant de participer au financement des infrastructures touristiques et à la préservation de l'environnement.
Si l'on souhaite rester plus longtemps que 3 mois consécutivement, il faudra faire une demande de Visitor Visa via le site de l'immigration. En 2023, les frais de dossier étaient de 246 $. Le Visitor Visa permet de rester 9 mois dans le pays.
Enfin, si l'on a moins de 30 ans, on peut demander un PVT, Permis Vacances Travail (WHV, Working Holiday Visa, en anglais). Ceux-ci sont quasi systématiquement accordés aux citoyens français. Un PVT permet de rester 1 an dans le pays et permet d'y travailler. En 2023, il fallait compter 455 $ pour une demande de PVT.
Pour toute demande de NZeTA ou de visa, attention à bien vérifier la date de validité de votre passeport : ce dernier doit être valide pour encore 3 mois APRÈS votre départ prévu de Nouvelle-Zélande (1 mois seulement si le pays émetteur du passeport a une autorité consulaire dans le pays permettant de renouveler le passeport). Vérifiez bien avant de partir et assurez-vous que tout est en ordre car les rendez-vous consulaires à l'étranger peuvent vite devenir une galère sans nom quand on est en voyage.
Permis de conduire en Nouvelle-Zélande
Pour conduire en Nouvelle-Zélande, il vous faudra soit un permis international, soit voyager avec une traduction de votre permis (réalisée par un traducteur assermenté), soit un permis néo-zélandais.
Permis international. Le permis international sera la moins coûteuse des options en termes de finances mais pas en termes de temps ! Il vous faudra d'abord faire une pré-demande en ligne sur le site de ANTS muni d'une pièce d'identité, d'un justificatif de domicile de moins de 6 mois et de votre permis de conduire. Puis, dans un délai de 15 jours, il faudra envoyer des pièces justificatives par courrier : attestation de dépôt de demande en ligne, photo d'identité (type passeport) de moins de 6 mois, enveloppe prête à poster à votre adresse.
Mieux vaut s'y prendre bien à l'avance car il pourra ensuite s'écouler plusieurs mois avant que vous ne receviez votre permis international. Le site service-public.fr recommande de s'y prendre 6 mois à l'avance.
Traduction de votre permis. Plus rapide que le permis international, on peut, une fois sur place, faire traduire son permis par un traducteur assermenté. Le site de Waka Kotahi (anciennement NZTA - New Zealand Travel Agency) donne une liste des traducteurs assermentés par région. Compter environ 70 $.
Permis néo-zélandais. Si l'on reste plus de 12 mois il faudra faire convertir son permis français en permis néo-zélandais. La procédure est simple et rapide et coûte environ 50 $. Il suffit de se rendre à un centre VTNZ ou AA (présents dans la plupart des villes) muni d'une pièce d'identité, de son permis d'origine, et d'une traduction du permis (le permis international peut faire office de traduction). On vous donne un formulaire à remplir avant de vérifier votre vision puis de prendre une photo. Compter ensuite une dizaine de jours pour recevoir votre permis néo-zélandais. A noter que le permis néo-zélandais sert aussi de pièce d'identité, ce qui peut s'avérer bien pratique !
Santé en Nouvelle-Zélande
Pas de réel risque dont il faut se soucier en Nouvelle-Zélande. L'eau du robinet est potable, sauf signe contraire dans les huts (refuges) par exemple. Il est toujours recommandé de traiter, filtrer ou faire bouillir l'eau (pendant au moins 3 minutes) pour être sûr de la boire sans risque.
Si vous tombez malade pour x ou y raison, il sera facile de voir un médecin, mais potentiellement très coûteux comparé à nos standards français (100-120 $ la consultation). Souscrire à une assurance de voyage avant de partir pourrait être judicieux.
Si vous vous blessez en revanche les soins seront couverts par ce que les locaux appellent ACC : Accident Compensation Corporation. Il faudra simplement spécifier au moment de la prise en charge que vous avez subi un accident (une chute par exemple) et on saura ensuite vous diriger et vous expliquer ce à quoi vous avez droit. Généralement les consultations à l'hôpital, radio et médicaments sont pris en charge en totalité, mais certains soins, comme des séances de kiné ou d'ostéopathie, ne sont que partiellement couverts et il faudra régler la moitié de la séance.
Vaccins obligatoires en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande ne présente aucun risque sanitaire majeur. Par prudence, assurez-vous que vos vaccins obligatoires sont à jour, mais en dehors de ça pas de vaccination spécifique requise.
Si vous souhaitez en revanche profiter d'être dans ce coin du globe pour voyager dans les îles du Pacifique ou en Indonésie, certains vaccins supplémentaires seront recommandés, tels que ceux contre l'hépatite A ou l'encéphalite japonaise. Renseignez-vous avant de partir car se faire vacciner en Nouvelle-Zélande est possible, mais beaucoup plus coûteux !
Sécurité en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande est l'un des pays les plus sûrs au monde, il y a donc peu de raisons de s'inquiéter pour sa sécurité. Attention cependant à ne pas baisser sa garde totalement, notamment en ce qui concerne les vols : les vols de voiture ou vols d'objets dans les voitures sont certes plus rares, mais pas inexistants. Ne laissez donc jamais traîner d'objets précieux dans votre véhicule, même fermé à clé.
En dehors de ça vous serez surpris du sentiment de sécurité que vous ressentirez à déambuler dans les rues, même en tant que femme seule, et, la plupart du temps, même au milieu de la nuit. Les agressions sont extrêmement rares et la bienveillance des locaux est telle qu'en cas de pépin des chaînes de solidarité se mettent vite en place et vous aident à retomber sur vos pieds !
Côté faune et flore, on compte deux espèces d'araignées dont il vaut mieux éviter de croiser la route : la katipō (endémique) et la redback spider (qui nous vient tout droit d'Australie, évidemment). Il est cependant extrêmement improbable d'en croiser et encore plus improbable de se faire mordre. La katipō est de nature non agressive et la redback ne mord que si elle se retrouve piégée (coincée dans un vêtement par exemple).
On sait bien que les araignées, ça fait peur, mais vraiment, vous avez beaucoup plus de chances de vous faire charger par une vache ou un lion de mer ou de vous faire percer votre tente par un kea (perroquet endémique) que de croiser une araignée venimeuse en Nouvelle-Zélande. Donc no worries ! On se détend, on garde ses distances avec les animaux sauvages (comme le bon sens l'indique dans tous les cas), on écoute les rangers quand ils nous disent de ne pas planter sa tente ou laisser ses chaussures dehors en territoire kea (ces oiseaux sont adorables mais un peu trop joueurs !), et tout ira pour le mieux !
En définitive, la seule chose dont il faut vraiment se méfier ici, se sont les forces naturelles : tremblements de terre et éruptions volcaniques sont des risques avec lesquels les gens vivent au quotidien, et il est bon de s'informer sur le sujet pour savoir quelle conduite tenir s'il devait s'en produire un pendant votre séjour. Les événements dramatiques de Whakaari White Island en 2019 (éruption soudaine qui coûta la vie à 22 personnes) nous rappellent que les avertissements et injonctions à la prudence sont à prendre au sérieux.
Décalage horaire en Nouvelle-Zélande
En fonction des saisons et des passages aux heures d'été ou hiver, il y a entre 10h et 12h de décalage entre la France et la Nouvelle-Zélande.
Quand la France est en heure d'été et la Nouvelle-Zélande en heure d'hiver, il y a 10h de décalage ; quand la France est en heure d'hiver et la Nouvelle-Zélande en heure d'été, il y en a 12h. Mais comme les décalages horaires (d'ailleurs ici on parle de « Daylight savings » plutôt que de « décalage horaire ») ne se font pas en même temps, il y a toujours quelques semaines/jours de battement pendant lesquelles le décalage est de 11h.
Heure d'été NZ : de fin septembre à début avril ; heure d'hiver française : de fin octobre à fin mars.
Heure d'hiver NZ : de début avril à fin septembre ; heure d'été française : de fin mars à fin octobre.
Si on rentre dans le détail ça donne donc : 11h de décalage au mois d'octobre, 12h de novembre à fin mars, de nouveau quelques jours de battement à 11h de décalage jusqu'au passage à l'heure d'hiver en Nouvelle-Zélande début avril, puis 10h jusqu'à fin septembre.
Langues parlées en Nouvelle-Zélande
Il y a trois langues officielles à Aotearoa : l'anglais (avec un fort accent kiwi auquel il faudra s'habituer), la langue des signes néo-zélandaise, et te reo māori (souvent simplement appelé « te reo »).
Bien évidemment te reo fut la première langue parlée en Nouvelle-Zélande, avant l'arrivée des colons. Elle a tristement décliné à mesure que l'influence et la domination britannique se faisaient plus importantes. Au début du XXe siècle, il était même interdit de parler te reo dans les écoles (un peu à l'image de nos langues régionales qui se sont retrouvées sur le banc de touche au moment de l'avènement de l'école gratuite et obligatoire, la loi spécifiant que l'enseignement devrait se faire en français) et les jeunes Māori étaient sanctionnés physiquement s'ils parlaient autre chose que l'anglais.
La résurgence de la langue date des années 1970 ; elle fut établie comme langue officielle du pays en 1987 et est depuis en pleine résilience. De plus en plus, te reo côtoie l'anglais dans la vie quotidienne et on a vite fait d'en apprendre quelques mots si l'on y fait un peu attention !
Communiquer en Nouvelle-Zélande
La couverture téléphonique est relativement bonne sur l'ensemble du territoire, mais peut parfois s'avérer un brin aléatoire quand on traverse des zones de campagnes ou de montagnes un peu isolées.
Si l'on est là pour un séjour long, il vaudra sans doute mieux acheter une carte SIM sur place (qui fonctionnera sans problème dans votre téléphone s'il est débloqué) et souscrire à un forfait local. Les opérateurs principaux sont Vodafone, 2Degrees, Spark, Skinny et Warehouse Mobile. Les offres les moins coûteuses seront chez Skinny et Warehouse Mobile. Niveau couverture globale c'est 2Degrees qui remporte la bataille, et côté 5G c'est Spark qui a le meilleur réseau.
En ce qui concerne le Wifi, le pays est plutôt bien couvert (sauf zones très rurales et isolées, comme pour les téléphones) ; tous les hôtels et hébergements offrent généralement une connexion Wifi ; les cafés et restaurants sont également nombreux à offrir ce service, et les grandes villes ont de plus en plus des zones de Wifi gratuit en centre-ville.
Pour communiquer entre eux, les gens ici fonctionnent énormément avec Facebook. On s'échange plus facilement son profil Messenger que son numéro de téléphone, et les groupes Facebook permettant de rassembler les gens autour d'un loisir ou d'un besoin commun sont nombreux. Groupes de course à pied, randonnée, mountain bike, surf, groupes pour trouver un ou une camarade de voyage, pour trouver une colocation, pour acheter ou vendre un véhicule… il y en a sur tous les thèmes dans toutes les régions ! N'hésitez pas à faire des recherches et en rejoindre quelques-uns pour pouvoir poser toutes vos questions ! Avant de partir, les groupes « Français en Nouvelle-Zélande / French in New Zealand » ou « PVT Nouvelle-Zélande : communauté d'entraide francophone » peuvent être de précieux supports pour s'organiser !
Electricité et mesures en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande la tension électrique est de 230/240V - 50Hz, il n'y a donc aucun problème de compatibilité avec les appareils électriques français. Les prises sont en revanche différentes (type I en Nouvelle-Zélande, comme pour l'Australie, la Chine, les îles du Pacifique, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et certains pays sud-américains), il vous faudra donc un adaptateur de voyage.
Les mesures utilisées sont principalement celles du système métrique, bien que pour certains domaines spécifiques on se trouvera dépaysé à entendre parler de feet et de cups. Typiquement, on exprime sa taille en feet (1 foot = 30 cm), et les mesures de cuisine sont souvent exprimées en cups (1 cup = 250 ml).
Pour les vêtements et les chaussures, c'est un peu « chacun pour soi et Dieu pour tous » et tout se mélange un peu ! Le plus souvent on verra des tailles exprimées en chiffres : 6, 8, 10, 12, 14, 16, mais une taille 12 homme n'est pas l'équivalent d'une taille 12 femme, et un 12 britannique ne sera pas un 12 américain (parce que oui, en fonction de la marque on peut avoir à faire à l'un ou à l'autre). Des correspondances entre taille européenne, UK ou US sont parfois indiquées sur les étiquettes mais ce n'est pas toujours très fiable... le mieux c'est d'essayer !
Bagages en Nouvelle-Zélande
Que mettre dans ses bagages ? Niveau vêtement, la réponse est simple : de tout ! En Nouvelle-Zélande, il faut être paré pour les 4 saisons à toute période de l'année, surtout si l'on a prévu d'aller s'aventurer dans le backcountry. Climat insulaire oblige, la météo est instable et on peut passer d'une saison à l'autre du jour au lendemain, voire d'une heure à l'autre. Wellington est particulièrement connue pour pouvoir faire endurer à ses habitants 4 saisons en une journée. De même, quand on s'aventure dans les montagnes, il faut s'attendre à ce que les températures tombent soudainement, même en plein été. Il n'est pas rare que la neige surprenne les randonneurs estivaux.
En conséquence, les Néo-Zélandais sont les pros de l'habillement en layers, c'est-à-dire en couches que l'on peut mettre ou enlever en fonction des températures et des intempéries. On a sa base layer, c'est-à-dire un pantalon type caleçon (« longjohns ») et un t-shirt près du corps, idéalement en laine mérinos, puis short ou pantalon, t-shirt et pull habituel (privilégier les matières qui sèchent vite, ça vous facilitera la vie). S'il fait vraiment froid, on a un « puffer » (doudoune en plume ou synthétique), et, toujours, une veste de pluie (coupe-vent et imperméable) au cas où le temps tourne à l'orage (façon de parler, c'est pas très courant les orages là-bas). Si l'on part en montagne, ou fourre bonnets, gants et cache-cou dans le sac à dos, même en plein été, et on remercie son soi du passé d'avoir été si prévoyant quand on arrive au sommet et que les vents du Sud nous glacent les doigts et les oreilles avec ses températures antarctiques (pas façon de parler cette fois, on est bas sur le globe, les vents du sud viennent vraiment de l'Antarctique !)
Evidemment, on n'oublie pas son maillot de bain, un chapeau ou une casquette (du type qui ne s'envole pas trop facilement, car le vent souffle fort dans certaines régions), et on prévoit des chaussures tout-terrain pour être à l'aise en ville et sur les sentiers escarpés !
Un sac de couchage pourra être utile si on veut dormir dans les refuges du backcountry, et si l'on veut camper, on embarque en plus tente et matelas de sol, plus un petit réchaud à gaz si on veut faire sa popote.
Côté pratique, lampe de poche ou lampe frontale seront des alliées précieuses pour les nuits en auberge de jeunesse, en refuge, en van ou en tente ; un sac étanche pour mettre son matériel électronique à l'abri en cas de fortes pluies (facile à acheter sur place si on n'en a pas) ; un adaptateur électrique pour pouvoir brancher et charger ses appareils ; une gourde pour les randos avec soit un filtre, soit des tablettes pour traiter l'eau.
Côté santé, crème solaire indice 50 indispensable, quelques médicaments/produits de soin de base (à noter que paracétamol et anti-inflammatoire sont aisément accessibles dans tous les supermarchés – on trouve également des kits de premiers soins tout faits et très complets), de quoi gérer ses menstruations si on est concerné (attention les voyages au bout du monde et gros décalages horaires ont fortement tendance à perturber les cycles, prenez donc l'habitude de tout garde à portée de main !), et, pour les gens aux yeux un peu défaillants, un stock suffisant de lentilles de contact et/ou une paire de lunettes de rechange au cas où !