Produits caractéristiques
L'agriculture et l'élevage sont un pan essentiel de l'économie néo-zélandaise. Le pays est en effet le troisième producteur de viande ovine – mouton et agneau confondus – au monde, avec un cheptel de près de 27 millions d'animaux, soit presque quatre moutons pour un humain. Les bêtes, pâturant en extérieur toute l'année, donnent une viande d'excellente qualité. Mais on notera également une consommation importante de bœuf, de porc et de volaille, ainsi que de gibier : les cerfs introduits depuis l'Europe ont en effet prospéré dans les forêts locales. Qui dit bœuf dit également lait, la Nouvelle-Zélande étant le premier exportateur et huitième producteur mondial de lait, et le quatrième plus gros producteur de beurre. Le pays est connu également pour ses fromages, même si la plupart sont des versions locales de fromages européens : cheddar, brie, camembert, gouda, etc.
Largement ouverte sur la mer, la Nouvelle-Zélande jouit de conditions idéales pour la pêche de loisir, sportive et commerciale, avec des eaux extrêmement poissonneuses. Il faut aussi compter sur ses rivières : l’île du Sud et les alentours du lac Taupo sont mondialement réputés pour leur abondance de truites et de saumons. En mer, le snapper (vivaneau) est souvent au bout de la ligne, sans oublier thon, maquereau, espadon, blue cod ou rāwaru, hoki (merlu), tarakihi (daurade), etc. La friture d’alevins (whitebait) est l'une des spécialités de l’île du Sud.
On n'oubliera pas non plus les excellents fruits de mer locaux. Le coquillage le plus remarquable du pays, le paua (Haliotis iris – proche de l’abalone du Pacifique Nord) tenait une place importante dans le régime maori. Il est aujourd’hui toujours très consommé et sa chair est prisée à l’exportation. Sa coquille irisée est très largement utilisée dans la culture maorie. Elle sert d’ornement et est utilisée dans la fabrication de bijoux. On notera aussi les moules vertes (green-lipped mussels) et les huîtres de Bluff, ainsi que noix de Saint-Jacques, kina (oursin), crevettes, langoustes, etc.
Grâce à un climat varié mais dans l'ensemble plutôt doux, la Nouvelle-Zélande produit une grande diversité de légumes, fruits et céréales. Le kumara est une variété de patate douce très réputée, propre à la Nouvelle-Zélande, que l'on retrouve notamment sous forme de frites. Pomme de terre, courge, légumes-feuilles (épinards, chou, brocoli, etc.) et maïs sont également appréciés. Le pays produit aussi de nombreux fruits : raisins, pommes, pêches, cerises, fruits rouges. C'est le deuxième producteur mondial de kiwi, fruit emblématique de Nouvelle-Zélande dont il n'est pourtant pas originaire. Le kiwi – natif de Chine – tire pourtant son nom d'un oiseau néo-zélandais, incapable de voler, dont la silhouette ronde et le plumage brun ébouriffé rappelleraient le fameux fruit. On notera diverses variétés, comme le Zespri Gold à la chair jaune, ou le mini-kiwi, sans poil, qui peut se manger avec sa peau.
Inventée en Australie, mais indissociable de la Nouvelle-Zélande, la vegemite est une pâte noirâtre et visqueuse faite à partir d’extraits de levures, d’épices et de légumes. Son goût intense, très salé et fermenté, pourrait se rapprocher d'un bouillon-cube. Similaire au Marmite anglais, l’usage veut qu’elle se déguste étalée en fine couche sur un toast beurré pour en adoucir le goût, mais on s'en sert aussi pour faire mariner des viandes. Grâce à sa forte concentration en sel, le produit peut être conservé extrêmement longtemps.
Le miel de Mānuka est produit à partir du nectar du mānuka, un arbre du genre Leptospermum, originaire de Nouvelle-Zélande. Il possède un arôme intense assez unique et on lui prête des vertus curatives.
Habitudes alimentaires et restauration
Si le petit déjeuner est une institution dans les pays anglo-saxons, le déjeuner est souvent pris sur le pouce. Plus léger et aussi facile à manger qu’à préparer, le menu du déjeuner est différent de celui du dîner dans les restaurants. On dîne souvent tôt, avant 19h, ce qui explique qu’il est difficile de trouver un restaurant ouvert tard le soir, notamment dans les zones rurales, l'amplitude des horaires étant plus vaste dans les grandes villes.
Les Néo-Zélandais mangent régulièrement dans les fast-foods, mais aussi dans les food courts, ces espaces proposant plusieurs restaurants rapides où l’on fait son choix pour un prix généralement abordable. Les échoppes de fish’n’chips et de pies (tourtes) ont toujours autant de succès et on les retrouve partout. Mais on notera bien sûr une foule de restaurants et de cafés qui offrent un cadre plus feutré et une cuisine plus qualitative et inventive.
« BYO » est l’acronyme de « Bring Your Own », à traduire par « amenez la vôtre », sous-entendu sa bouteille d’alcool. En Nouvelle-Zélande, les restaurants se décrivent comme licenciés (ils peuvent vendre de l’alcool), BYO (la clientèle peut amener sa bouteille d’alcool) ou non-licenciés (ils ne peuvent pas servir d’alcool). Certains endroits ont une double licence : ils vendent de l’alcool mais laissent aussi la clientèle apporter à boire. Il vaut mieux se renseigner avant de s’installer auprès du restaurant pour connaître les conditions car certains feront payer un droit de bouchon.
Jusque dans les années 1950-1960, la cuisine néo-zélandaise était exclusivement basée sur l'héritage britannique du pays. Bien qu'en baisse, la quantité de viande consommée par les Néo-Zélandais est impressionnante et dans certaines fermes d’élevage, il était fréquent de consommer du mouton au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner. Le repas traditionnel des Néo-Zélandais est constitué d’un plat de viande, pommes de terre et légumes, suivi d’un pudding. A l'instar des autres pays anglo-saxons et notamment des Etats-Unis et de l'Australie, la Nouvelle-Zélande a connu un renouveau culinaire à partir des années 1980-1990 avec l'apport d'ingrédients exotiques, de nouvelles techniques culinaires et d'une approche plus élogieuse de la cuisine maorie.
A partir des années 1980, la Nouvelle-Zélande a aussi assoupli sa politique migratoire et de nombreux migrants se sont installés, venant d'Asie du Sud-Est, de Chine, de Corée, d'Inde, mais aussi du Pacifique, du Moyen-Orient et d'Europe du Sud. Aujourd'hui, les communautés asiatiques et polynésiennes ensemble représentent près d'un tiers de la population néo-zélandaise. Si à leur arrivée ils eurent du mal à trouver les ingrédients nécessaires à leur cuisine, la diversité des produits importés s'est étayée avec le temps, offrant par la même occasion des restaurants de cuisine étrangère plus authentiques.
Les classiques de la cuisine néo-zélandaise
Il existe en soi assez peu de spécialités locales, la cuisine néo-zélandaise étant avant tout un melting-pot de spécialités britanniques et maories ponctuées d'influences étrangères, notamment asiatiques et méditerranéennes. Le plus autochtone des plats locaux est le hangi. Les Maoris pratiquent toujours cette méthode de cuisine traditionnelle polynésienne, constituée d’un four creusé dans la terre dans lequel les aliments sont cuits à la vapeur grâce à la chaleur dégagée par des pierres chauffées. De plus en plus d’adeptes non maoris apprécient la saveur caractéristique du hangi. De grandes quantités de nourriture peuvent être préparées ainsi, pour toute la communauté. Il est toujours de coutume pour les Maoris de préparer un hangi lorsqu’il s’agit de nourrir beaucoup de monde. Traditionnellement, on y cuisait principalement poissons, fruits de mer et tubercules – dont la fameuse kumara ou patate douce – auxquels se sont ajoutés porc, agneau, pomme de terre, courge et chou. On notera aussi le cochon de lait préparé pour les grandes occasions et le rēwena, ou « pain maori », qui est fait avec des pommes de terre fermentées, bien que son aspect rappelle une miche de pain de campagne.
Comme en Australie, le barbecue est un élément majeur de la culture néo-zélandaise. Faire griller des côtelettes d’agneau, des saucisses, des côtes de bœuf ou encore du poulet avec une bière à la main semble être le sport national, notamment durant les fêtes de fin d'année, mais en réalité tant que la météo le permet. On accompagne le tout de salade de pommes de terre, de pain à l'ail et de salades de légumes crus. On retrouve bien sûr poissons et fruits de mer au « barbie ». Emprunte anglaise, le fish’n’chips est évidemment incontournable, tout comme les meat pies, de petites tourtes généreusement garnies de viande hachée, oignons et parfois fromage. Enfin, le kiwiburger désigne simplement un hamburger classique garni également de betterave et d'un œuf au plat.
Si ces spécialités semblent finalement un peu pauvres, la cuisine locale a été fortement chamboulée par l'arrivée massive de communautés chinoises, vietnamiennes, arabes, indiennes, italiennes, thaïes et bien sûr polynésiennes qui ont permis aux chefs locaux de revisiter les classiques de la cuisine kiwi avec des ingrédients nouveaux. On retrouvera également une foule de restaurants dans lesquels manger un bon plat de nouilles, des sushis savoureux, un kebab bien garni, un curry finement épicé ou une pizza authentique.
Desserts et boissons
Le plus emblématique des desserts locaux est de loin la pavlova. Créé en l'honneur de la ballerine russe Anna Pavlova lors de sa tournée en Nouvelle-Zélande dans les années 1920, sa paternité est disputée par l'Australie, pays également visité par la danseuse. Composée d'une épaisse meringue, croustillante à l'extérieur et fondante à l’intérieur, elle est nappée de chantilly et décorée de fruits, le duo fraises-kiwi étant en général incontournable. On notera aussi la Hokey Pokey ice cream, une crème glacée à la vanille avec des éclats de caramel au miel. On retrouve également diverses pâtisseries anglo-saxonnes : cupcakes, muffins, cookies, etc.
Jusque dans les années 1990, les salons de thé proliféraient dans tout le pays, proposant du thé à la crème, avec des scones, des sandwichs au concombre et diverses pâtisseries dans une ambiance feutrée toute britannique. A partir des années 1990, le café – qui n’était généralement que de l'eau chaude et du café instantané – a vu sa consommation augmenter de façon spectaculaire. Les Néo-Zélandais se sont progressivement pris de passion pour les cafés serrés et autres expressos comme on les consomme en Europe du Sud et notamment en Italie.
Pendant plus d’un demi-siècle après la Première Guerre mondiale, la fermeture obligatoire des pubs à 18 h a restreint les amateurs de bière à une maigre demi-heure de détente après le travail, courte mais intense. La suppression de cette loi en 1967 a permis de transformer l’ambiance essentiellement masculine de ces pubs en un lieu convivial et agréable. En 1999, l’âge minimum de consommation d’alcool fut abaissé à 18 ans. Plusieurs bières sont produites localement, notamment dans l’île du Sud : Speights, Steinlager, Monteights, Macs et Tui pour les plus connues. Mais de nombreuses microbrasseries proposent leurs propres décoctions et beaucoup d’autres marques moins connues se laissent goûter à travers tout le pays.
Beaucoup de vignobles néo-zélandais ont aujourd’hui acquis une réputation internationale. La production de vin, relativement modeste jusque dans les années 1970, a atteint 329 millions de litres en 2020, faisant du pays le quinzième producteur et le septième exportateur mondial de vin. Les régions de Marlborough, Hawke’s Bay et Gisborne dominent l’industrie viticole du pays. Marlborough est célèbre pour son sauvignon blanc, Gisborne pour son chardonnay, alors que Central Otago et Martinborough sont connus pour le pinot noir et le pinot gris. Hawkes Bay est fameux pour ses cabernets.
Se régaler en Nouvelle-Zélande
Horaires en Nouvelle-Zélande
Le rythme de vie néo-zélandais peut être un peu perturbant pour les Européens que nous sommes !
Ici, on se lève tôt, et on se couche tôt. La journée de travail classique va de 9h à 17h (le fameux « 9 to 5 »), et tout le monde rentre tranquillement chez soi après ça.
Le midi on mange à la va-vite, généralement quelque part entre 12h et 14h30. Après 15h, plus personne dans les cafés, qui, en conséquence, ferment généralement entre 15 et 16h.
Le soir, on s'attarde parfois pour manger ou boire un verre, mais les établissements se vident dès 20h30/21h et on est alors gentiment poussé dehors pour que ces derniers puissent fermer leurs portes, même si cela ne correspond pas aux horaires de fermeture indiqués.
« Go with the flow » est l'une des devises du pays ! Et ça s'applique à tous les domaines. En l'occurrence, si le flot de clients se tarit, on ferme plus tôt. C'est plus rare mais à l'inverse, si le flot est supérieur à d'habitude, ça reste parfois ouvert plus longtemps qu'indiqué. Attention donc à ne pas prendre les horaires indiqués pour argent comptant, car ils peuvent fluctuer. Beaucoup d'établissements ne s'encombrent d'ailleurs même pas d'un horaire de fermeture et indiquent simplement qu'ils sont ouverts jusque « tard ». Comprendre par là : « s’il n’y a personne, on ferme, et peu importe l'heure ».
Budget / Bons plans en Nouvelle-Zélande
Le prix moyen pour un repas de midi se situe aux alentours de 20-25 $, et plutôt autour de 25-30 $ pour le soir.
Pas de panique si on a eu les yeux plus gros que le ventre : ici les doggy bags sont monnaie courante et on ne vous le refusera jamais.
Bon plan pour un repas sur le pouce bon et pas cher le soir : dans les villes, les restaurants de sushis liquident leurs stocks en fin de journée (entre 15 et 16h) et vendent des boîtes de sushis à emporter pour 5 $ à 8 $.
Beaucoup d'établissements font également des promos en fonction des jours de la semaine ! Si vous voyez des ardoises indiquant un « 241 » quelque chose (burger, pizza, dessert, boisson...) il ne faut pas le lire « Deux cent quarante et un » mais « Two-Four-One » ; « Two for One » : deux pour le prix d'un !
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Si on sort dîner et qu'on ne veut pas dépenser des milles et des cents dans les boissons alcoolisées au restaurant, on peut chercher les établissements « BYO », acronyme de « Bring Your Own » - « Apportez la vôtre », où il est autorisé d'apporter sa propre bouteille.
En supplément en Nouvelle-Zélande
Pas de calcul compliqué de taxes comme aux Etats-Unis, ici tout est inclus dans le prix, même le service. Il n'est donc pas courant de donner un pourboire, mais c'est toujours hautement apprécié. Les boulots de la restauration sont assez ingrats et souvent payés au salaire minimum, vous ferez donc des heureux en donnant un petit pourboire.
Pas de supplément pour l'eau, il suffit de demander de la « tap water » (eau du robinet). Il est d'ailleurs la plupart du temps inutile de demander car l'eau est en fait en self-service. Les restaurants mettent en place des « water stations » où l'on va remplir son verre (ou la carafe pour la table) soi-même. Ouvrez l’œil et scannez les horizons avant de demander au serveur ! (Et si vous prenez la carafe de la water station pour remplir les verres de votre table, n'oubliez pas d'aller la remettre à sa place pour les autres clients !)
C’est très local en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande est un pays où le « eat out » et le « take-away » ont une place forte dans la culture. Les gens cuisinent peu, et prennent beaucoup de repas dehors, ou à emporter. Niveau restauration, on n'est donc pas sur de la gastronomie, mais majoritairement sur de la nourriture simple, pratique et bonne qu'on peut manger au quotidien. La majorité des établissements ne se désignent d'ailleurs même pas comme « restaurant » mais comme « eatery » – simplement un endroit où on mange.
Les spécialités locales suivent ce modèle et on ne peut pas trouver beaucoup plus kiwi que le fameux fish'n'chips (attention avec l'accent, ça se transforme bien souvent en « Fush'n'Chups »), les pies (petites tourtes) fourrées au bœuf et fromage ou au butter chicken (recette classique de poulet en sauce), ou les sausage rolls, petits friands à la saucisse. Pas de la grande gastronomie, on vous l'a dit, mais c'est bon et c'est pratique.
Similaire à leurs voisins australiens (ne leur dites pas qu'on a dit ça), une autre pratique courante ici est le barbecue (BBQ) en plein air. De nombreux parcs publics en sont équipés et n'importe qui peut venir s'y installer pour préparer son repas. Un bon moyen de prévoir un après-midi festif entre amis ! Si l'on se prête à la coutume, soyons aussi scrupuleux que les locaux et nettoyons le barbecue consciencieusement après usage.
Le fast-food a aussi une place importante dans la culture. La plupart des grandes chaînes sont implantées dans le pays dont certaines (KFC, pour ne pas le nommer) ont un succès intriguant.
Si vous entendez parler de « Macca's », ne soyez pas dépaysés, il s'agit simplement de McDonald's.
Deux chaînes de fast-food locales valent le coup d'être tentées au moins une fois : Burger Fuel et Hell's pizza.
A éviter en Nouvelle-Zélande
Ne pas oublier son passeport si l'on a (ou qu'on a l'air d'avoir) entre 18 et 25 ans et qu'on espérait consommer une bière ou un verre de vin avec son repas car les contrôles d'identité pour vérifier l'âge sont quasi systématiques.
Dans les restaurants et cafés, inutile d'attendre des heures à sa table que l'on vienne prendre la commande : le service à table est plutôt de l'ordre de l'exception et il faut souvent aller commander au comptoir. Si vous avez un doute, demandez au moment de vous asseoir.
Enfants en Nouvelle-Zélande
Les enfants sont généralement les bienvenus partout mais attention, il y a quelques règles très strictes sur les politiques liées à l'alcool.
Les établissements habilités à servir de l'alcool peuvent choisir de diviser leurs locaux en différentes zones où différentes règles s'appliquent. Il existe trois types de zones : restricted, supervised et undesignated. Dans les zones « restricted », les mineurs de moins de 18 ans ne sont pas autorisés ; dans les zones « supervised » ils doivent être accompagnés d'un responsable légal ; dans les zones « undesignated », il n'y a pas de restriction d'âge. On trouvera des établissements n'appliquant qu'une seule de ces désignations tandis que d'autres feront le choix de créer plusieurs zones et de ne limiter l'accès qu'à certaines.
Niveau consommation, il est interdit aux mineurs de moins de 18 ans d'acheter de l'alcool. Ils peuvent cependant y goûter ou en boire un peu si la boisson a été achetée par un parent ou responsable légal.
Attention, les Kiwis ne rigolent pas avec ça et les contrôles d'identité pour vérifier l'âge sont très fréquents. Si l'on a tout fraîchement 18 ans, il faudra constamment le prouver, pensez donc bien à avoir votre passeport !
Fumeurs en Nouvelle-Zélande
Fumer à l'intérieur est interdit par la loi. Vapoter ne l'est pas, mais dans la pratique c'est souvent le même traitement qui est fait aux vapoteurs : si l'on veut fumer, c'est dehors et c'est tout !
Certains lieux toléreront que l'on fume ou vapote en terrasse.
En 2022, la Nouvelle-Zélande a déclaré la guerre au tabac en faisant passer une loi qui prévoit d'augmenter chaque année l'âge légal où l'on peut acheter des cigarettes ou du tabac, si bien que la prochaine génération n'en aura légalement jamais le droit.
Une secrétaire d'Etat à la santé a défendu le projet de loi au Parlement en ces termes :
« Depuis des décennies on a permis à l'industrie du tabac de maintenir leurs profits en faisant des produits de plus en plus addictifs. C'est répugnant et bizarre. Il y a plus de lois dans ce pays qui garantissent la sûreté de la vente d'un sandwich que celle de la vente de cigarettes. (...) Notre priorité est de protéger les gens, protéger nos familles, protéger nos communautés. »
Certains membres du Parlement sont inquiets que cette interdiction amène au développement d'un marché noir, mais la loi a tout de même été adoptée fin 2022 et appliquée dès 2023.
Faire une pause en Nouvelle-Zélande
Horaires en Nouvelle-Zélande
Pour les cafés, les horaires d'ouverture classiques sont 7h-15h.
Les bars ouvrent en général vers 16-17h, avec un happy hour entre 16h et 18h. Attention, en semaine ils ferment généralement très tôt ! Entre 21h et 22h en fonction de l'affluence.
Beaucoup d'établissements sont ouverts 7 jours sur 7, mais certains ferment un ou deux jours par semaine, généralement quelque part entre le dimanche et le jeudi.
Certaines boutiques, les bien nommées « Night 'n Day » sont ouvertes jours et nuit (24h/24 et 7j/7 dans les grandes villes mais « seulement » de 6h à 23h dans les coins plus isolés), et on pourra y trouver de quoi grignoter à toute heure si l'on a une fringale à une heure improbable. Frites, poulet frit, pies, milkshakes, glaces… rien de fantastiquement healthy, mais ça dépanne !
Budget / Bons plans en Nouvelle-Zélande
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A partir de quel âge en Nouvelle-Zélande
La vente d'alcool est strictement interdite aux moins de 18 ans. Il est quasi systématique d'être IDed quand on a l'air d'avoir moins de 25 ans. (« ID » est l'acronyme pour « Identification Documents » – Papiers d'identité – et est utilisé comme un verbe signifiant qu'on se fait contrôler ses papiers – « Did they ID you ? »/« Have you been IDed ? » – Ont-ils contrôlé tes papiers ?).
Pensez donc bien à avoir votre passeport sur vous si vous êtes dans cette tranche d'âge car ici on ne rigole pas avec ça. Si vous avez l'air un peu jeune et que vous n'avez pas de papiers pour prouver que vous êtes en âge légal de consommer de l'alcool, non seulement on ne vous servira pas, mais on pourrait carrément vous refuser l'entrée (ou vous mettre dehors) d'un établissement (soit dit en passant : ça vaut aussi pour l'achat d'alcool en magasin. La carte d'identité est systématiquement contrôlée. Et si on est en groupe, c'est l'ensemble du groupe qui est contrôlé).
Rappel : les établissements habilités à servir de l'alcool peuvent être classifiés ou divisés en différentes zones où différentes règles s'appliquent. Il existe trois types de zones : « restricted » (interdit aux moins de 18 ans), « supervised » (les moins de 18 ans doivent être accompagnés d'un responsable légal) et « undesignated » (pas de restrictions).
Les moins de 18 ans peuvent tout de même boire de l'alcool si le verre est acheté par le responsable légal les accompagnant.
C’est très local en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande la culture est très relax et on est très chill ; il existe donc maintes et maintes options pour faire une pause quelque part et passer un bon moment entre amis.
Dairy stores. L'une des institutions en Nouvelle-Zélande, un absolu incontournable dont vous allez forcément entendre parler, sont les dairies. Dairy en anglais ça veut dire produits laitiers. Ces petites boutiques de quartiers vendent certes du lait, mais pas que. Si leur fonction première était sans doute le commerce de produits laitiers, elles sont aujourd'hui des petites supérettes implantées un peu partout dans les villes et les campagnes, et indispensables à la vie de quartier. On y trouve des produits basiques et de première nécessité, mais aussi un large éventail de produits pour satisfaire une fringale : bonbons, biscuits, glaces, etc. On peut aussi y acheter le journal, parfois elles font bureau de poste, et à Wellington et Auckland on peut souvent y recharger sa carte de bus.
Elles sont aussi souvent associées à deux franchises phares du pays : Tip-Top et Chicken'n'Chips. Tip-Top est LA marque de glaces la plus répandue, et représente un trésor et une fierté locale (les Kiwis sont toujours très fiers des produits qui sont nés ici, vu le jeune âge du pays, c'est pour eux une part importante de leur identité). C'est un peu l'équivalent de notre Carte d'Or. Si on veut en remplir son congèl', on les trouve en grande surface, et si on veut juste faire une pause glace dans la journée, on peut se mettre en chasse d'un dairy store !
Le café. Il y a une très forte culture du café en Nouvelle-Zélande, particulièrement à Wellington, connue pour ses nombreux torréfacteurs, au sein même de la ville.
Ici le café au lait est roi, avec de nombreuses variantes auxquelles nous autres Français sommes généralement peu habitués : latte, cappuccino, mochaccino, macchiato, et le fameux flat white, la spécialité locale !
Il s'agit simplement d'un latte avec un peu moins de lait, et avec un lait un peu moins mousseux (plus « plat », d'où le nom de « flat » white). Le flat white est l'une des choses dont la Nouvelle-Zélande et l'Australie se disputent l'invention, dans leur légendaire rivalité amicale !
Si l'on ne veut pas boire de lait de vache, il y a une grande offre de laits végétaux : soja, amande, coconut, avoine.
Si l'on veut un café noir il faudra demander un short black (espresso), un long black (allongé), ou un americano (un allongé encore plus allongé).
Et si l'on veut une petite touche sucrée dans son café on peut demander une dose de sirop de vanille, caramel, noisette, voire plus original, encore avec des saveurs comme gingembre et curcuma (tumeric).
A noter que le standard en termes de caféine est ici au double-shot ; si l'on veut un single il faudra en faire la demande spécifique !
La craft beer
La deuxième drogue du pays – après le café – c'est la bière ! Les micro-brasseries sont légion en Nouvelle-Zélande (particulièrement à Wellington une fois de plus) et c'est un vrai paradis pour les aficionados.
Parmi les grands noms : Garage Project, Panhead, Boneface, 8 Wired, Sawmill, Behemot, Hop Federation, Duncan's, Mean Doses, Parrot Dog, Good George, Three sisters, Double Vision, Epic, Liberty, Yeastie Boys, Spring and Ferns, Moa, Kereru… il est impossible de les nommer toutes tant elles sont nombreuses, et il en ouvre de nouvelles tous les ans !
Dans une gamme plus classique, Emerson, Speight, Steinlager, Monteith et Mac's sont moins dans l'expérimentation et constituent des valeurs sûres pour qui cherche une bière simple, bonne, et bon marché.
Côté cidre, Morning Cider, Orchard Thieves, Zeffer sont les 3 noms principaux. Beaucoup de brasseries s'essayent aussi au cidre et proposent au moins un cidre au milieu de toutes leurs bières ! Monteith notamment a un cidre dans sa gamme qui fait partie des classiques.
Notez bien que le cidre en Nouvelle-Zélande est bien plus sucré que le cidre de nos terroirs ! Même le cidre brut (dry cider, encore peu souvent exploré et donc difficile à trouver) reste infiniment plus sucré que ce que nous connaissons.
Soirée au pub
En Nouvelle-Zélande, il est peu courant de s'inviter les uns chez les autres comme on le fait en France pour un apéro ou un repas ; on se retrouve plutôt à l'extérieur pour une bière dans un pub ou une brasserie (brewery). C'est un moment convivial et la culture des pubs/breweries se centre autour de ça : on commande des shared plates, petits plats à partager, et beaucoup de pubs organisent des quiz nights, bingo ou autres animations.
Parmi les classiques des shared plates : jalapeño poppers, corn fritters, wedges, fries, cauliflower wings, chicken wings, houmous… si on monte en gamme niveau standing on aura des plats plus élaborés, mais il y a fort à parier qu'on retrouvera au moins l'un de ces classiques malgré tout !
Petite spécificité si vous êtes dans le pays au moment de ANZAC Day ou Good Friday (vendredi de Pâques) : la vente d'alcool est très limitée sur ces deux jours car il serait considéré comme un manque de respect d'être un peu trop éméché en ces dates spécifiques. Si vous souhaitez consommer il vous sera donc demandé d'également commander à manger afin que l'alcool ne vous monte pas à la tête. A noter que ce n'est pas seulement culturel, c'est requis par la loi.
Enfants en Nouvelle-Zélande
Certains établissements (ceux ayant une licence « restricted ») sont strictement interdits aux moins de 18 ans.
La plupart du temps, les établissements sont classés « supervised », ce qui signifie que les moins de 18 ans y sont les bienvenus tant qu'ils sont accompagnés d'un responsable légal.