De l’aéroport au centre-ville en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande compte trois aéroports internationaux : Auckland, Christchurch et Wellington.
Chaque ville a des réseaux de bus et des systèmes de navettes permettant de rejoindre le centre-ville facilement.
À Auckland. (1) AirportLink est un bus électrique orange qui relie l'aéroport à la gare de Puhinui. Il part toutes les 10 minutes de 4h30 à 0h40, 7 jours sur 7. Depuis Puhinui, vous pouvez prendre un train des lignes Southern ou Eastern vers le centre-ville (par exemple, jusqu'à Britomart).
(2) Si vous voyagez entre l'aéroport d'Auckland et Onehunga via Māngere Town Centre, vous pouvez prendre le bus 38. Vous pouvez aller d'Onehunga jusqu'à l'aéroport pour seulement 2,60 $NZ. Il circule toutes les 15 à 20 minutes pendant la journée, 7 jours sur 7, 365 jours par an. De Onehunga, on peut prendre le bus 30 jusqu'au centre-ville.
(1 et 2) Pour les tickets, 2 options : soit se munir d'une AT HOPS card que l'on peut ensuite charger de crédit et utiliser sur tout le réseau de transports en commun de la ville. La carte est payante mais les trajets reviennent ensuite moins chers. La carte AT HOP est disponible dans des distributeurs automatiques à l'aéroport.
Soit se munir de l'application AT Mobile pour planifier votre trajet et payer vos billets via votre téléphone.
Voir le site d'Auckland Transport pour plus d'informations : at.govt.nz
(3) SkyDrive propose une liaison directe entre l'aéroport et le centre-ville (SkyCity), sans arrêts intermédiaires, par navettes directes, toutes les 30 minutes de 5h30 à 22h30. On achète les tickets en ligne (skydrive.co.nz) ou par carte bleue (pas de cash) à bord du bus.
À Wellington. (1) Airport Express est un service de bus qui relie l'aéroport de Wellington à la gare de Wellington, en passant par Lambton Quay, Willis Street, Manners Street, Courtenay Place, Kilbirnie et Hataitai. Départs toutes les 10 à 20 minutes, selon l'heure de la journée, 7 jours sur 7.
On peut payer à bord par carte bleue (sans contact uniquement), ou acheter une Snapper Card, à l'aéroport au distributeur automatique à côté des arrivées internationales, pour voyager sur l'ensemble du réseau. Vous pouvez télécharger l'application (free wifi à l'aéroport !) pour y mettre du crédit et pouvoir payer le bus. Plus d'informations sur le site www.snapper.co.nz. Les trajets en bus reviennent moins chers quand on a une Snapper Card, ça peut donc valoir le coup si on prévoit de rester quelques jours en ville et d'utiliser le réseau.
(2) Le Bus Metlink Route 2 relie Karori à Seatoun via Wellington, avec un arrêt à Hobart Street à Broadway, à environ 700 m de l'aéroport. Un peu moins pratique, mais à peu près deux fois moins cher que le Airport Express. Si l'on va dans l'autre sens (de la ville à l'aéroport), attention à bien prendre la direction vers Seatoun pour se rendre au plus proche de l'aéroport. (3) Les bus InterCity desservent également l'aéroport.
(4) Astuce : si l'on choisit d'avoir recours à un Uber, fixer le point de rendez-vous ou de dépose au Burger King (à 5 minutes à pied de l'aéroport) divisera la note par 2.
À Christchurch. Plusieurs lignes de bus du réseau de transport en commun de la ville (« Metro ») permettent de rejoindre le centre-ville depuis l'aéroport : le n° 3 relie l'aéroport à Sumner, via Avonhead et le centre-ville. Le n° 29 relie l'aéroport au centre-ville via Fendalton. Le n° 125 Relie Redwood à Westlake en passant par l'aéroport. Et le n°8 relie l'aéroport à Lyttelton via le centre-ville.
Les bus partent du côté nord du terminal international, à côté du Novotel (chercher la porte de sortie n° 9).
Les tickets peuvent être achetés directement auprès du conducteur (cash). Si l'on reste plusieurs jours et qu'on prévoit d'utiliser le bus plusieurs fois, il peut valoir le coup d'acheter une Metrocard. La carte est payante mais les trajets reviennent ensuite moins chers.
Arrivée en train en Nouvelle-Zélande
Le transport ferroviaire de passagers n'est pas totalement inexistant, mais il est très peu développé.
Le pays ne compte que 3 lignes de trains longue distance exploitées à des fins touristiques. Aussi scéniques que lentes (12h pour rallier Auckland et Wellington), ces lignes font partie des itinéraires appelés les « Great Journeys ». Elles traversent des paysages spectaculaires et offrent une expérience unique, mais ne constituent ni le moyen le plus rapide, ni le plus économique pour voyager d'un point A à un point B. La Nouvelle-Zélande dispose de réseaux de trains urbains à Auckland et Wellington, ainsi que de lignes touristiques locales au départ de Dunedin (comme le célèbre Taieri Gorge Railway).
Northern Explorer : Auckland-Wellington-Auckland. D'Auckland à Wellington en passant par le centre de l'île du Nord, des collines ondulantes au plateau central où on pourra apercevoir les trois volcans dominant les plaines désertiques du Tongariro. C'est en prenant ce train que Peter Jackson, alors en pleine lecture du Seigneur des Anneaux, réalisa que la Nouvelle-Zélande incarnerait parfaitement la Terre du Milieu.
Coastal Pacific : Christchurch–Picton–Christchurch. The Coastal Pacific relie Picton à Christchurch en passant par les vignobles de Blenheim puis la côte sauvage de Kaikoura. Vues imprenables sur l'océan.
Tranz Alpine : Christchurch–Greymouth–Christchurch. La Tranz Alpine traverse l'île du Sud d'est en ouest, reliant Christchurch à Greymouth en passant par le célèbre Arthurs Pass. On traverse des paysages somptueux au milieu des montagnes qui font grandement regretter de ne pas pouvoir descendre du train !
Lignes régionales.
Auckland est reliée à Hamilton par le train interurbain Te Huia. La ville dispose de quatre lignes principales de trains locaux permettant de desservir les différents quartiers et banlieues de la ville.
Wellington a deux lignes régionales metlink qui desservent Hutt Valley et Wairarapa (jusqu'à Masterton) ainsi que Kapiti Coast (jusqu'à Waikanae, parfois Ōtaki).
Dunedin propose plusieurs excursions ferroviaires touristiques vers des destinations voisines telles que Waitati, Hindon et Ōamaru, notamment avec des services comme le Taieri Gorge Railway, le Seasider et le Victorian Journey.
Pour plus d'informations : https://newzealandrail.com/
Arrivée en bateau en Nouvelle-Zélande
Le pays étant composé de deux îles principales, et d'une myriade de petites îles, il y a de grandes chances de prendre un bateau à un moment donné.
Les deux principales compagnies opérant sur le détroit de Cook, reliant Wellington sur l'île du Nord et Picton sur l'île du Sud sont Interislander (www.interislander.co.nz/) et Bluebridge Ferry (www.bluebridge.co.nz).
Interislander dispose d'une flotte de navires plus grands, offrant une meilleure stabilité en mer, particulièrement adaptés aux personnes sujettes au mal de mer. Son terminal est situé au 1 Aotea Quay. Une navette est disponible depuis la gare de Wellington.
Bluebridge dispose d'une flotte de navires plus petits, facilitant un embarquement plus rapide, idéal pour les voyageurs pressés. Son terminal est situé au 50 Waterloo Quay, à proximité de la gare.
Le site www.directferries.fr permet de comparer les prix, mais il est préférable de réserver directement sur les sites des compagnies.
Si l'on veut se rendre sur Rakiura/Stewart Island (la « troisième île »), la liaison maritime entre Bluff (île du Sud) et Oban (Stewart Island) est assurée par la compagnie Stewart Island Experience, opérée par RealNZ.
Transports en commun en Nouvelle-Zélande
Les réseaux de transport en commun en Nouvelle-Zélande sont relativement limités. Le bus reste donc principalement le moyen de transport à privilégier.
Bus. (1) Pour aller d'une ville à l'autre, c'est « Intercity » (www.intercity.co.nz) qui relie les principales grandes villes en s'arrêtant au passage dans les petites villes qui se trouvent sur le chemin.
(2) Au sein des métropoles, chaque ville possède son réseau de bus : AT (Auckland Transport) à Auckland, Metlink à Wellington, Metro à Christchurch, Orbus (« Or » pour « Otago Region ») à Queenstown et Dunedin.
On peut généralement payer son ticket directement au chauffeur (en espèces), par paiement sans contact ou en achetant une carte rechargeable qui permet de bénéficier de tarifs réduits. Les cartes sont disponibles dans chaque ville : AT HOP card pour Auckland, Snapper card pour Wellington, Metrocard pour Christchurch, Bee card pour Queenstown et Dunedin.
Les trajets sont moins chers si l'on a une carte, mais la carte en elle-même est payante, il faut donc faire son calcul pour voir s'il est rentable d'opter pour cette option.
Pour recharger (« Top up »), tous les services proposent un système de rechargement en ligne. Attention, pour Snapper à Wellington, il est nécessaire de télécharger l'application pour effectuer un rechargement. À Auckland et Wellington, des bornes de rechargement sont disséminées dans divers points de la ville, dans quelques points stratégiques comme les supérettes de quartier, les offices de tourisme ou stations de bus centrales. À Christchurch, il est possible de recharger directement dans le bus en donnant le montant souhaité (en espèces) au chauffeur.
Attention, prendre le bus en Nouvelle-Zélande peut être difficile pour les touristes. Il n'y a souvent ni carte du réseau, ni affichage indiquant la liste des arrêts dans le bus. Il peut être compliqué de savoir où il faut descendre. Il est donc préférable de bien préparer son trajet à l'avance (cartes disponibles en ligne ou dans des points de vente). Pour éviter de rater son arrêt, il est conseillé de prévenir le chauffeur de votre destination. Les chauffeurs, en règle générale, sont bienveillants et vous indiqueront quand vous devez descendre.
Bateau-bus. Transport en commun un peu plus insolite : la Nouvelle-Zélande étant un territoire très maritime, des services de bateau-bus existent dans la plupart des grandes villes pour relier certains quartiers :
Auckland, dont la côte fait partie du golfe d'Hauraki, a un réseau assez développé de ferry permettant de relier le centre-ville aux nombreuses îles du golfe et aux quartiers se situant sur des côtes opposées (https://at.govt.nz/bus-train-ferry/ferry-services/).
À Wellington, il existe le East to West ferry, pour aller, comme son nom l'indique, de l'est à l'ouest de la baie.
Du côté de Queenstown, Queenstown ferries permettent de passer de l'autre côté du lac, jusqu'à Kelvin Heights.
Dans la région de Christchurch, un ferry relie Lyttelton à Diamond harbour.
On paie généralement en ligne ou à bord.
Rail. Wellington et Auckland possèdent toutes deux quelques lignes de train permettant de relier le centre-ville aux quartiers ou villes éloignés de l'agglomération : à Auckland (Auckland Transport) ce sont les Western, Southern, Eastern and Onehunga Lines, et à Wellington (Metlink) la Capital connection (axe Wellington-Palmerston North) et Wairarapa connection (axe Wellington-Masterton).
Le prix dépend de la distance parcourue et on achète les billets en gare.
Vélo, trottinette & co en Nouvelle-Zélande
Les services de vélos et trottinettes électriques en libre-service en Nouvelle-Zélande connaissent une expansion progressive, mais leur implantation reste instable selon les villes et les opérateurs. Les compagnies s'essaient, tâtent le terrain et vont et viennent d'une ville à l'autre.
Les principaux pour le moment :
Flamingo à Auckland, Wellington, Dunedin, Tauranga, Palmerston North, Porirua, Waimakariri ; Lime à Auckland, Christchurch, Palmerston North, Hamilton ; Ario à Christchurch ; Beam à Wellington et Queenstown.
Il est donc conseillé de vérifier les services disponibles dans chaque ville avant de planifier vos déplacements.
Avec un chauffeur en Nouvelle-Zélande
Rien de spécifique au pays dans cette catégorie de transports : Uber et les compagnies de taxis traditionnelles couvrent les zones urbaines à des tarifs similaires à ce qu'on trouve en Europe.
En voiture en Nouvelle-Zélande
Le réseau de trains étant quasiment inexistant et celui de bus assez limité, la voiture reste le moyen de transport le plus utilisé. Elle offre une grande flexibilité et permet de partir à la découverte des zones moins fréquentées du pays. Le caractère tout en longueur de la Nouvelle-Zélande fait que le pays se prête particulièrement bien aux road trips, et les voyages en camping-cars, vans ou voitures aménagées sont très courants. La Nouvelle-Zélande est un peu la petite sœur de l'Australie pour ça !
Si l'on est là pour seulement quelques semaines, la location de véhicule est la solution la plus pratique. Pour un séjour de plusieurs mois, acheter son propre véhicule peut être plus avantageux.
Qu'on loue ou qu'on achète, attention à bien se souvenir qu'ici on conduit à gauche, et qu'une voiture automatique peut apporter un confort appréciable à la conduite !
Louer un véhicule. Il existe de nombreuses agences de location de véhicules en Nouvelle-Zélande, allant de marques internationales connues comme Hertz ou Europcar à des entreprises locales (et souvent moins chères) comme Go Rental, Ezi ou Bargain Rental Cars (BRC).
Utilisez des comparateurs en ligne pour trouver le meilleur tarif, par exemple celui de Frogs in NZ.
On peut généralement récupérer les véhicules aux aéroports, ou dans les antennes des agences dans les grandes villes.
Si l'on prévoit un road trip sur les deux îles, il reviendra beaucoup moins cher de déposer sa voiture de location au terminal du ferry afin d'embarquer en simple piéton, puis de louer un nouveau véhicule de l'autre côté. C'est d'ailleurs ce que les compagnies recommandent (voire exigent) la plupart du temps.
Bon plan : si l'on est flexible dans ses dates et son programme, on peut garder un œil sur les opportunités de relocation (déplacement de véhicules). Les compagnies de location cherchent en effet souvent des gens pour ramener les véhicules vers leur agence principale après que des visiteurs les ont déposés dans une ville différente à la fin de leur périple. On peut ainsi avoir l'usage d'un véhicule gratuitement (ou presque) pour aller d'un point A à un point B (ce qui inclut parfois la traversée en ferry).
Le site de référence en la matière est www.transfercar.co.nz, mais on peut aussi trouver des offres directement sur les sites des agences de location.
Acheter. Le site de référence pour toutes les transactions d'occasion, l'équivalent de notre « Bon Coin », c'est Trade Me. Mais en Nouvelle-Zélande, Facebook est aussi très utilisé et la vente et l'achat de voiture ne font pas exception. Le plus simple est donc de rejoindre des groupes Facebook d'achat/vente de voiture et de voir ce qui s'y passe.
Pas d'équivalent de l'Argus ici, difficile donc d'avoir un point de repère. On peut trouver des voitures à relativement peu cher, généralement entre 1 000 $ et 4 000 $. Pour les vans, comptez plutôt 8 000 $ à 15 000 $. Certains sites peuvent vous donner une évaluation approximative de la valeur d'une voiture à partir de son numéro de plaque d'immatriculation.
Les prix varient beaucoup en fonction de l'offre et de la demande, et donc en fonction des saisons ! La meilleure période pour acheter sera de mai à septembre, la meilleure période pour vendre sera d'octobre à janvier.
Si l'on n'y connaît pas grand-chose en mécanique et que l'on veut avoir l'esprit tranquille avant d'acheter, il est monnaie courante ici d'emmener le véhicule dans un garage pour un mini contrôle technique pré-achat (« pre-purchase inspection »). Les vendeurs prennent même parfois l'initiative de le faire au préalable afin de faciliter la vente.
Deux choses à vérifier avant de conclure un marché : le Wof (warrant of fitness) est l'équivalent de notre contrôle technique à passer tous les ans ou tous les 6 mois pour les voitures mises en circulation avant 2000. Il devrait normalement dater de moins d'un mois avant la vente mais en réalité certains vendeurs ne repassent pas le WOF, à vous de choisir d'acheter le véhicule comme il est ou d'insister pour avoir un Wof conforme.
Le Rego (vehicle licensing) est une redevance à payer pour utiliser un véhicule sur les routes publiques. Il doit être régulièrement renouvelé, renouvellement entre 3 mois et 1 an, dépendant du montant que l'on choisit de payer.
Attention, petite spécificité pour les véhicules diesel : ils sont souvent vendus moins cher, mais il y a ensuite une taxe supplémentaire à payer : le RUC (Road User Charges). Le prix du RUC dépend du type de véhicule (plus le véhicule est lourd, plus c'est cher). On paie pour un certain nombre de kilomètres (généralement 1 000) et on doit le renouveler quand le kilométrage de la voiture dépasse celui indiqué sur le certificat RUC obtenu après l'achat des kilomètres.
C'est à l'acheteur de déclarer l'achat pour enregistrer le véhicule à son nom. Vous aurez besoin de vous rendre dans une agence AA, ou postale (NZ Post) ou VINZ (Vehicle Inspection New Zealand) ou VTNZ (Vehicle Testing New Zealand) pour effectuer cette démarche. Il est préférable de disposer du nom, prénom, adresse et téléphone du vendeur.
Les démarches pour le Rego et le RUC peuvent ensuite se faire en ligne sur le site de Waka Kotahi NZ Transport Agency ou dans les antennes de la compagnie d'assurance AA (qui se repèrent en général assez bien du fait de leur devanture très jaune).
Il est recommandé de souscrire à une assurance voiture (à minima third party insurance).
Formalités. Pour avoir le droit de conduire sur les routes néo-zélandaises, il vous faudra être muni soit d'un permis international (les délais pour l'obtenir auprès de votre préfecture peuvent être très longs, compter plus de 6 mois), soit d'une traduction certifiée de votre permis, effectuée par un traducteur agréé par NZ Transport Agency.
Conduite / Circulation. La principale difficulté de la conduite en Nouvelle-Zélande est de s'habituer à conduire à gauche ! Soyez particulièrement attentifs quand vous tournez, car on a tendance à se remettre à droite par réflexe.
Les routes sont également souvent étroites et sinueuses et peuvent demander beaucoup de concentration. La majorité des grands axes sont officiellement des autoroutes (« SH », pour « State Highway »), mais ne vous y fiez pas ! Les autoroutes telles qu'on les connaît en France n'existent pas ici, et les « State Highways » sont plus souvent l'équivalent de nos routes nationales, voire de nos routes départementales.
Une fois assimilées ces quelques difficultés, la conduite est plutôt aisée. Il est très rare de se frotter à des bouchons, sauf à Auckland et Wellington aux heures de pointe, particulièrement le soir (et même là, on vous rassure, rien à voir avec Paris).
Quand les rues sont un peu encombrées, on attend au feu vert pour être sûr de ne pas bloquer l'intersection en s'y engageant alors que le feu va potentiellement passer au rouge sous peu.
Les gens sont patients et ne s'agacent jamais, sauf parfois quand il s'agit de trouver une place de parking en ville !
Se garer. Dans les grandes villes cela peut s'avérer franchement casse-tête (particulièrement à Wellington), à moins d'avoir un budget dédié à cela.
Il existe en effet un grand nombre de parkings payants dans les centres-villes, tenus par la société Wilson. Il existe plusieurs formules : 6 $ la demi-heure est le tarif classique, en semaine comme le week-end.
Les tarifs « journée » sont plus intéressants : 40 $ pour 12h en semaine, à moins qu'on se gare le matin entre 5h et 10h, auquel cas un tarif « early bird » s'applique et c'est seulement 15 $.
Le week-end c'est 15 $ pour 12h ou 30 $ pour 24h.
Si l'on gare sa voiture pour la nuit cela coûtera 15 $ si on la récupère avant 8h, 25 $ si on la récupère entre 8h et 11h.
Si l'on ne veut pas payer pour un parking, il faudra être extrêmement vigilant aux règles de stationnement car, dans les grandes villes, les autorités ont l'œil affûté et on a vite fait de se prendre une amende, ou de passer par la case fourrière. Certains espaces de stationnement sont strictement réservés aux résidents (« resident parking »), d'autres requièrent un abonnement à l'année (les places « coupon parking »), et d'autres encore ne sont autorisés au stationnement que tôt le matin et tard le soir, afin de donner plus d'espace au trafic en journée. C'est là qu'on risque fort de retrouver sa voiture à la fourrière si l'on n'a pas fait attention, car toutes les voitures garées sur ces zones sont enlevées au petit matin.
Péages (« toll ») et contrôles de vitesse. Les routes à péages (« Toll roads ») sont très rares (il y en a 3 : Auckland Northern gateway, Tauranga Eastern link et Tauranga Takitimu drive), mais elles sont sournoises ! On ne s'aperçoit souvent pas qu'on les traverse, et la note nous est envoyée a posteriori, soit via la compagnie de location, soit à l'adresse que l'on a fournie en effectuant le Rego (« registration »). Idem pour les contrôles de vitesse.
Faites donc attention à vérifier régulièrement votre statut si vous êtes sur la route et sans domicile fixe et que l'adresse indiquée pour le Rego était une adresse temporaire : les péages et amendes non payées peuvent gonfler très vite ! Un simple coup de fil à Waka Kotahi permettra de savoir où vous en êtes sur la question. Autre option, créer un compte sur www.nzta.govt.nz/roads-and-rail/toll-road.
Accessibilité en Nouvelle-Zélande
A l'image de nos villes européennes, l'accessibilité pour les fauteuils roulants ou poussettes est correcte mais pas toujours extraordinaire. Rampes et ascenseurs sont présents, de plus en plus, mais pas encore systématiques.
Les villes sont en revanches mieux adaptées aux personnes malentendantes, avec des passages piétons équipés de signaux sonores pour indiquer si le petit bonhomme est vert ou rouge.