Situé entre la mer, la montagne et le ciel, le paysage azuréen fascine et ne laisse personne indifférent face à tant de beautés et de richesses naturelles. C'est une région qui mêle avec élégance et poésie le bleu profond de la Méditerranée, le bleu azur du ciel du Sud, le blanc des sommets des Alpes et qui décline avec grâce toute une palette de verts.
Nice, la perle de la Riviera
A Nice, les aristocrates anglais, russes et américains qui jetèrent jadis leur dévolu sur cette côte ne s'étaient pas trompés : ici, comme nulle part ailleurs, tout inspire la quiétude quand un rien provoque l'émerveillement. Des jardins fleuris aux arabesques baroques, de cette côte azur aux terres pétries de caractère : Nice rayonne, tout simplement.
Dans le vieux quartier se joue son théâtre populaire au gré d'un labyrinthe de ruelles où le petit linge sèche entre deux fenêtres sardes se souciant peu des bondieuseries des chapelles alentour. On croise au coude à coude de nombreux commerces de bouche avec toute la gouaille provenant des étals de pâtes fraîches, d'épices et des petites échoppes qui proposent la socca aux passants. La balade se fait au hasard des venelles qui, de-ci de-là, mènent aux placettes animées, débouchent sur le cours Saleya. Le coeur battant du Vieux-Nice accueille la journée le marché aux fleurs, et à la nuit tombée la jeunesse niçoise. A ses côtés, la colline du Château veille d'un oeil sur leurs soirées insouciantes et, de l'autre, sur l'ancre qui se lève depuis les quais du port Lympia. Le " Vieux ", comme on l'appelle tendrement, cultive une certaine nostalgie, d'ailleurs toute rénovation se fait toujours dans le respect du patrimoine. A deux pas une crypte archéologique a été découverte. On admire depuis les vestiges d'un ensemble fortifié autour de ce qui fut la porte principale de la ville au XIVe siècle. Il est étonnant de parcourir cette galerie souterraine de 2 000 m² qui renferme un chapitre important de l'histoire de la région...
On feuillette d'autres pages historiques tout aussi aisément. Dans une même journée, on peut grimper à Cimiez pour visiter les arènes, regagner la serre tropicale du parc Phoenix, passer manger un bout au port, se promener à l'anglaise le long de la mer, faire du shopping autour de l'avenue Jean-Médecin et saluer les volutes de l'étonnante cathédrale orthodoxe russe ! Une vie urbaine agréable qui plus est agrémentée de plus de 300 ha d'espaces verts répartis dans toute la ville. On aime se promener sur la colline du Château, profiter du panorama du parc d'Estienne d'Orves, méditer au jardin du monastère ou se lutiner dans un recoin du jardin Albert Ier...
Nice s'est forgé le goût de la création artistique. Depuis le musée de Paléontologie humaine jusqu'à celui d'Art moderne et contemporain, on peut donc balayer à coup de visites toute l'histoire de l'art. De quoi occuper les passionnés, ou mieux, les ravir en les emmenant aux musées Chagall et Matisse.
Du Cannet à Juan-les-Pins, sur la route des peintres
Nul féru d'art n'est censé ignorer tout l'impact de la Côte d'Azur dans la production artistique depuis que les impressionnistes découvrirent sa palette et surtout son indescriptible lumière. La splendeur de ses sites a inspiré les plus célèbres d'entre eux, et encore aujourd'hui les pinceaux n'ont de cesse d'interpréter les émotions qu'ils suscitent. A l'ouest de Nice, on gagne donc Le Cannet et Cannes, tous deux encensés par les toiles de Pierre Bonnard. Claude Monet avait quant à lui ses préférences pour Antibes et Juan-les-Pins où il habita et réalisa près de trente-six tableaux conquis par " la douceur même du blanc, du rose, du bleu, tout cela enveloppé de cet air féerique ". Un avis partagé plus tard par Picasso qui se servait d'une dépendance du château Grimaldi comme atelier ; il y peignit ses toiles les plus joyeuses que nous pouvons encore admirer dans le musée éponyme, toujours installé dans le château.
Si la route des peintres nous dévoile sans mal ses charmes, c'est aussi une succession de stations balnéaires, des kilomètres de plages de sable ou de galets, des sites remarquables, des caps et des îles qui s'offrent à vous !
Plages, farniente et fiesta au programme
On poursuit ensuite notre jusqu'à Fréjus, qui bénéficie de sa double qualité de station balnéaire et de ville d'Art et d'Histoire. La cité fut fondée par Jules César en 49 av. J.-C. Fréjus a conservé de son passé un grand nombre de monuments. On peut notamment voir, parmi les vestiges romains, les arènes, l'aqueduc ou encore l'amphithéâtre et le théâtre, tous deux du Ier siècle apr. J.-C. Mais son port de plaisance, Port-Fréjus, et ses plages de sable blond, longues de plus de six kilomètres, demeurent, pour beaucoup, l'attrait principal de cette ville, limitrophe à Saint-Raphaël, station balnéaire très en vue sur la côte. Il y a plusieurs façons de profiter de Saint-Raph' : la vieille ville et ses ruelles commerçantes sont agréables, le sentier du littoral offre un magnifique paysage, mais le plus beau reste le massif de l'Estérel. On découvre alors toutes les richesses de la végétation méditerranéenne en arpentant ses nombreux sentiers.
On rejoint ensuite Sainte-Maxime et ses 11 kilomètres de rivage méditerranéen pour flâner le long du bord de mer ou sur le port de plaisance, visiter le jardin botanique des Myrtes ou encore dîner dans un de ses nombreux restaurants gastronomiques. Une belle entrée en matière avant d'atteindre le mythique port de Saint-Tropez. Dans le monde entier, ce port de commerce et de pêche, que rien n'avait prédisposé à sa nouvelle vocation de capitale de la jet-set, est devenu un mythe aussi célèbre que la statue de la Liberté à l'entrée du port de New York. Une petite promenade s'impose pour admirer la statue du bailli de Suffren, les terrasses des grands cafés, les façades des maisons aux teintes provençales, les yachts luxueux qui se balancent à quai, les boutiques souvent aménagées dans d'anciens garages à bateaux. Et, une fois la nuit tombée, on se laissera volontiers griser par la nuit tropézienne.
Après s'être prélassé sur les plages du Lavandou qui se lovent quelques kilomètres plus loin, avoir jeté un coup d'oeil au Cap Nègre ou au Fort de Brégançon pour un hommage à nos présidents, nous voici arrivés à Toulon. Adossée au mont Faron, on se promènera avec bonheur sur sa mythique rade, on partira à la recherche de ses criques secrètes, on flânera dans les marchés de Provence, avant d'aller jeter un oeil au musée d'Art, à celui de la Marine ou au Mémorial du Débarquement. Un agréable point final à une escapade azuréenne digne de ce nom.
Infos futées
Quand ? Voilà une destination qui s'apprécie particulièrement hors saison. On aime le printemps et l'été indien pour la douceur du climat. Le mois de septembre et le début du mois d'octobre sont d'excellentes options.
S'y rendre. En train, en avion ou en voiture, tout est possible.
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