Un nom qui a beaucoup à dire
Le nom "Diray" vient du celte "lieu des chênes sacrés". Initialement situé dans le val de la Loire, Saint-Claude-de-Diray a vu sa population se déplacer vers les coteaux après une crue dévastatrice au XVIe siècle qui emporta son église. Un déplacement qui a donné naissance au village tel qu'il est aujourd'hui.
Patrimoine religieux
L'église de Saint-Claude-de-Diray abrite des fonds baptismaux classés datant du XVIIe siècle. Ces fonds, sculptés dans du bois, ont été achetés à la Révolution, ils représentent des scènes religieuses comme l'Annonciation, la présentation au Temple, et le baptême du Christ.
L'empreinte du tabac
Le tabac a joué un rôle majeur dans l'économie de la commune, surtout après la Première Guerre mondiale. Les séchoirs à tabac, encore visibles aujourd'hui, témoignent de cette époque. Ces bâtiments étaient conçus pour sécher les feuilles de tabac de manière optimale. Leur architecture particulière, avec des matériaux isolants (bois, brique creuse, tuiles de terre cuite) et des systèmes de ventilation, reflète l'ingéniosité des producteurs de tabac.
Les puits
Saint-Claude-de-Diray compte une quarantaine de puits, dont certains remontent au XVIIe siècle. Ces puits, souvent coiffés de dômes en pierre calcaire, étaient essentiels à l'approvisionnement en eau. Plusieurs d'entre eux ont conservé leurs pompes d'origine, témoins d'un passé où l'eau se puisait à la force du bras !
Nozieux, hameau aux vestiges royaux
Le hameau de Nozieux, intégré à Saint-Claude sous Louis XIV, abritait un château du XVIIe siècle, qui fut la propriété de Mme de Pompadour pendant 4 ans. Aujourd'hui, il ne reste que des vestiges de l'édifice.
À Nozieux, vous aurez l'occasion d'admirer une maison datant du XVe siècle, un ancien relais de diligence aujourd'hui propriété privée. Sa façade est ornée de fenêtres à meneaux (des barres en bois ou en pierre qui créent plusieurs petites sections de verre), typiques de l'époque médiévale et de la Renaissance.