Quoi de plus rassurant quand on s'inscrit dans un club de karaté que d'avoir parmi ses profs un ancien champion du monde de la discipline ? C'est le cas au sein du Ki Ken Taï Karaté où Jacques Tapol, le patron des lieux, a décroché en 1986 à Sydney la médaille d'or en individuel, catégorie mi-lourds. Ainsi, la réputation du dojo n'est plus à faire. Depuis 2009, les adhérents se bousculent pour suivre les enseignements du maître, et peu sont déçus. C'est un des plus beaux dojos de la capitale, avec un air nippon vraiment plaisant. Le maître considère son art comme intrinsèquement lié à la philosophie japonaise. Les pratiquants de tout niveau peuvent venir s'entraîner, de la ceinture jaune à la ceinture noire. Une des meilleures adresses du genre.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur KI KEN TAÏ KARATÉ
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
En revanche, pour le kick boxing, c'est à fuir, sauf si vous aimez entendre un instructeur de boxe aboyer des ordres assis sur sa chaise pendant une heure et demie. À aucun moment les gestes ne sont montrés, ni corrigés comme c'est le cas dans n'importe quel cours de boxe. C'est anti-pédagogique, tout sauf accueillant et je ne me suis pas sentie à ma place. Si ce cours a pour vocation d'entraîner uniquement des compétiteurs /compétitrices avec des méthodes "musclées", il faut le signaler, car la description de l'activité sur le site laisse présager une ambiance plus inclusive et bienveillante. Et quand bien même le niveau d'un cours est exigeant, un respect doit être de mise. Je précise que j'ai déja fait de la boxe auparavant, notamment des stages avec Tevi Say (une des plus grandes pionnières du MMA en France) et je n'y jamais vu une telle façon de diriger un cours. Le fait d'être renommé ou non lorsqu'on est coach ne devrait pas influer sur la manière de parler aux gens.
La plupart d’entre vous ne se reconnaitrons pas dans cette histoire, et c’est tant mieux. Ils passeront leur chemin.
Certains réagiront. En effet, l'"image" est importante.
Peut-être qu’une toute petite minorité s’y retrouvera, et, si c’est le cas, c’est à celle-ci que ce message est adressé.
Lorsque j’ai commencé le karate il y a 10 ans, étant moi-même un peu sportif, et, comme père, je souhaitais accompagner mon fils dans son épanouissement physique. Aussi, je me suis laissé tenter par cette aventure.
Ma motivation principale était d’accompagner mon fils 14 ans, qui s’intéressait aux arts martiaux. Avoir une pratique régulière et une bonne maitrise de soi semblait coller à l’image que je me faisais de quelqu’un d’assez sportif.
Je fus de prime abord séduis par le côté viril de ce sport, je pris des cours les samedi et lundi, avec l’envie d’en faire plus.
J’essayais de me fondre dans une tribu de guerriers. L’ambiance était positive.
J’en sortais défoulé, exténué et apaisé.
Les années passèrent, mon niveau technique stagnait. Saturé de travail, n’ayant pas de marge de manœuvre pour m’investir davantage, je ratais la plupart des passages de grades. Manque de préparation, fatigue, blessures légères, contraintes personnelles diverses, je finis par me détacher de l’idée qu’il fallait passer des ceintures.
Je venais simplement pour la détente.
Parfois alpagué, car ma ceinture s’était desserrée, ou trop relâchée, je devais me reprendre. Interpelé car mes mouvements n’étaient pas synchronisés avec ceux du groupe, je commençais à me questionner. Il s’agissait de s'aligner sur le groupe, et de progresser. Le coté sérieux de ce sport ressortait plus souvent, les mouvements se travaillent pour devenir parfaits.
Aussi, il était usuel d’entretenir de la détente au sein des Karatekas, et un bon candidat à la brimade était là, je fus l’objet de quelques apostrophes.
Je finis par ressentir non plus un encouragement à progresser mais plutôt un mépris masqué en boutade.
Lorsqu’on m‘indiquais que je ne n’étais pas capable de faire les 3 mouvements de base, un gyaku, un kizami et un mawashi et que je ne méritais pas la ceinture que portais, je finis par ressentir une humiliation publique.
J’étais venu chercher un épanouissement, une meilleure confiance en soi, voilà que mon ego prenait maintenant des coups puissants.
Au final, lorsque je fus harangué avec les mots de « petit roitelet », je décidais de quitter ce club avec un capital de confiance en soi altéré, avec des épisodes dépressifs plus fréquents, et avec un sentiment de mal être.
Voici mon expérience, plusieurs années après, je supporte encore la mémoire de cet épisode amer, de cette aventure douloureuse.
Pour quelques uns, votre expérience pourrait ressembler à celle que j'ai décrite.
Pour la plupart, il est vraisemblable qu'elle sera plus épanouissante que la mienne.
Un superbe groupe, un sensei génial et très humain.
Un contexte qui permet de se dépasser pendant les cours tout en faisant partie d'une vraie communauté !
OSS