LE PALAIS DE LA DÉCOUVERTE

C'est Jean-Baptiste Perrin, scientifique de renom qui reçut le prix Nobel de physique en 1926, qui est à l'origine de la conception de ce Palais de la découverte dès 1934. Un palais ô combien symbolique et connu de la France entière, notamment grâce à la présence de son fameux planétarium. Le Palais de la découverte vise dès l'origine à montrer au public, forcément néophyte, « la science en train de se faire », c'est-à-dire de sortir la science de sa confidentialité pour l'emmener vers le tout un chacun. Au départ prévu pour ne pas perdurer, et alors qu'il doit fermer ses portes en 1937, son succès décide le gouvernement de l'époque à le pérenniser et à le rattacher à l'université de Paris 3. C'est à partir des années 1970 qu'il devient peu à peu le palais que l'on connaît aujourd'hui, avec ses expositions ludiques et interactives qui plaisent tant de 7 à 77 ans. Depuis 2010, il est regroupé avec la Cité des sciences et de l'industrie au sein de Universcience.

Le Palais de la découverte est d'abord un bâtiment tout simplement beau ! Installé sur 25 000 m² dans une partie du Grand Palais (ceci expliquant aussi cela), le visiteur s'y sent d'emblée à son aise, notamment lorsqu'il découvre le magnifique hall d'entrée et ses escaliers «montant» vers la connaissance. Le planétarium qui nous intéresse au premier chef, est sans doute le symbole du palais et aussi sa division la plus connue... Le dôme sur lequel est projetée la voûte céleste ainsi que les images mesure 15 m de diamètre. Les séances durent en moyenne 45 minutes. La fidélité du ciel est assez remarquable : certains connaisseurs amènent même leur paire de jumelles pour observer quelques objets célestes (galaxies ou nébuleuses) nichés de-ci de-là dans les méandres des constellations. Et lorsque l'on sort d'un tel spectacle, on a du mal à retomber sur terre ! Précisons aussi que l'accès au planétarium donne droit aux visites des expositions et des autres départements de découverte scientifique. Pour assister aux séances, il est généralement impératif de réserver à l'avance (possible depuis la billetterie en ligne), en raison bien sûr de l’afflux constant de visiteurs (nous sommes en pleine zone touristique).