Ce petit village, encaissé dans la vallée du Cône, est à l'origine le siège de la commanderie templière.
Ses possessions terriennes sont passées, au XIVe siècle, sous la direction des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La commanderie fut incendiée pendant les guerres de religion par les protestants, il n'en reste qu'une tour accolée à l'église. Le village fut assez important pour organiser foires et marchés régulièrement et s'être entouré de fossés et de murs dont on voit encore la porte au débouché du pont. Aujourd'hui, la commune et ses environs conservent une certaine vitalité agricole principalement dans l'élevage ovin et la production laitière. A noter que l'église de La Garde possède des fresques dues aux pinceaux de Nicolas Greschny, peintre contemporain estonien baigné dans la culture orthodoxe.