La porte s'ouvre sur un délicat parfum de fleur d'oranger. Célèbre à Toulouse pour ses galettes des rois, ou plutôt pour ses brioches des rois, cette adresse est également tout à fait conseillée pour déguster l'une des savoureuses Pomponettes : légères et délicates, réalisées avec de la pâte à brioche, c'est la spécialité de la maison. Les autres gourmands adoreront les fraisiers, les macarons, les babas au rhum, ainsi que, côté confiserie, les chocolats, les orangettes, les marrons glacés ou les pâtes de fruits. Bonne dégustation, les Futés !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LA BONBONNIERE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Bizarre, sa couleur verte, presque luminescente. On dirait un extra-terrestre.
Bizarres, les mini-macarons qui le décorent, avec leurs graines de pavot complètement inattendues.
Bizarre, son nom, "Calamanci", quelque part entre un câlin et... une calamité ?
Tant de bizarrerie ne pouvait que piquer ma curiosité. Au vif.
Alors, à nous deux. Mars Attacks.
Sous ma cuillère, le coulis vert laisse apparaître une mousse ivoire au citron vert, une compotée de mangue et un crémeux calamanci (un agrume), très parfumés, parfaitement équilibrés en sucre et en acidité : toniques et tendres en même temps.
L'entrée en scène d'un biscuit chocolat (rondeur légèrement corsée) et d'un praliné noisette (croustillance caramélisée), à la base du gâteau, donne à l'ensemble une passionnante complexité, qui va plus loin que le classique accord chocolat + citron/orange.
En résumé : une apparence étonnante de prime abord, puis des saveurs et des textures variées, qui jouent ensemble, dans une parfaite harmonie. N'est-ce pas ce que l'on appelle un chef d'œuvre ?
À la Bonbonnière, j'ai également adoré :
- le Pâquerette (fraise, vanille, pistache), entremets d'un très joli rose (disponible à la saison des fraises) ;
- le paris-montauban (variante du paris-brest, suffisamment dotée en praliné, ce qui est rare de nos jours) ;
Enfin, la pomponnette a également son charme, dans sa sublime simplicité : c'est la meilleure brioche que j'aie jamais mangée. Son parfum de fleur d'oranger, particulièrement enivrant, et sa consistance, légère, avec une touchante élasticité, me font penser à un petit nuage blanc, l'été, à la démarche de Brigitte Bardot en 1956, ou encore à la fourrure d'un chaton, juste derrière l'oreille.
La boutique, toute petite, évoque bel et bien une "bonbonnière" : arrangée avec goût (fleurs fraîches, absence de musique : la grande classe) et reluisante de propreté.
Pour l'Épiphanie, passées les premières semaines, il est possible de choisir la fève qui sera glissée dans la galette que l'on achète. Et les collections de fèves proposées sont très originales, et de grande qualité. Les fabophiles sont comblés.
Les prix : 5,10€ l'entremets
2,70€ la pomponnette.
Le service est attentionné, délicat, souriant.
(Franchement faite un effort j’ai mangé une part par respect mais le reste a finis à la poubelle pour temps je ne suis pas difficile)
Je recommande vivement ce lieu.
La bonbonnière mérite un classement à la première place des pâtisseries et salons de thé toulousains.
Quand je vais me promener à Toulouse, je m'arrête toujours à la Bonbonnière pour un goûter succulent.