LE MARAIS BRETON VENDÉEN
Vu du ciel le spectacle du Marais breton vendéen est splendide ! À cheval entre la Vendée et la Loire-Atlantique, un territoire de 45 000 hectares de zones humides, entre canaux, prairies humides et polders, aujourd’hui labellisé Ramsar (zone humide d’importance internationale), rassemblé sous l'identité Le Marô (marais, en maraîchin) ! Le Marô borde le littoral vendéen et la Baie de Bourgneuf, offrant un accès unique à l’île d’Yeu et l’île de Noirmoutier. Le Marô se répartit sur 18 communes, s'étirant de Saint-Hilaire-de-Riez aux Moutiers-en-Retz (44), en passant par Challans, englobant Sallertaine, Bois-de-Céné et Le Perrier, formant le cœur du Marais breton vendéen. D'ailleurs, Bouin et Sallertaine sont d'anciennes îles aujourd'hui rattachées au continent ; seule l'île de Noirmoutier demeure encore entourée d'eau. Subsistent quatre ports d'échouage dont le très typique port du Bec, surnommé aussi le « port chinois », reconnaissable par ses pontons en bois sur pilotis : site classé à voir absolument ! Sur la commune de Beauvoir-sur-Mer, ancienne presqu’île, le long des étiers, vous apercevrez des pêcheries et leurs carrelets. Le marais breton vendéen est strié d'étiers, ces petits canaux par lesquels marais salants et mer communiquent. Ce sont les moines bénédictins du XIe au XIIIe siècle qui impulsèrent de grands travaux pour gagner des terres sur la Baie de Bourgneuf. Le Marais breton vendéen se hissa vite au rang de plus grand producteur de sel en France, le sel étant très utilisé pour la conservation des aliments. Aujourd'hui l'activité salicole du Marô se concentre essentiellement sur Bouin et Beauvoir-sur-Mer. C’est également une zone ostréicole. Le Marais est aussi un espace naturel abritant une flore riche et unique, dont la salicorne, et une faune rare composée d'une grande variété d'oiseaux migrateurs (barges à queue noire, avocettes, gorges-bleues...), mais les étiers accueillent aussi grenouilles et anguilles. Autrefois, les habitations les plus courantes étaient les bourrines, au toit de roseaux, faites d'argile, de paille et de chaux. Il reste une centaine de ces maisons de maraîchins. L’écomusée du Daviaud est l’illustration parfaite du Marais breton vendéen. Quand les marais étaient à fleur d'eau, les maraîchins utilisaient une barque à fond plat pour se déplacer sur le marais : la yole. En 2020, le Marô a remporté la Palme du Tourisme durable dans la catégorie « Territoire et Destination » distinguant la meilleure initiative de tourisme durable mise en place par une collectivité.
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Avis des membres sur LE MARAIS BRETON VENDÉEN
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