Brasserie présentant des plats réussis concoctés par le chef qui puise dans le terroir et une carte des vins.
Au cœur de Pau, près du parc Beaumont, se trouve l'enseigne La Belle Époque, un restaurant qui transporte ses convives dans une époque révolue de grâce et de sophistication. Offrant une expérience culinaire inégalée, il séduit par son ambiance élégante et son décor raffiné. Les mets exquis servis ici sont le reflet d'une cuisine créative, alliant saveurs traditionnelles et modernité sous les mains du chef Emmanuel Cochet qui a su redonner un coup de fouet à l'établissement. En saison, le restaurant sort les transats « côté bassin » avec des menus estivaux, notamment autour de propositions à la plancha qu’on affectionne particulièrement. Possibilité également de planches apéritives.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LA BELLE ÉPOQUE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Je recommande
La serveuse était souriante et très sympathique.
Je recommande.
Pour tout dire, je ne pensais pas avoir, un jour, l’opportunité de déjeuner dans ce lieu. Mais ça, comme dit un spot publicitaire bien connu, c’était avant !
Depuis le début de l’été, le Restaurant Brasserie chic « La Belle Epoque » a ouvert, côté bassin, une terrasse aux tons pastel des bords de mer, offrant, à un public plus large, un espace portant judicieusement le nom de « Côté Bassin ».
Nous y avons été accueillis comme des stars. Il n’y manquait plus que tapis rouge et paparazzis.
Nous avions bien sûr réservé préalablement et aurions mille fois regretté de ne l’avoir pas fait.
D’immenses parasols blancs préservant les tablées du chaud soleil d’été et de la luminosité ambiante, en cette magnifique journée de la fin août. Un mobilier sobre, moderne et confortable, disposé de façon à respecter non seulement les règles sanitaires mais également l’intimité de chacun, une vue imprenable sur la sublime architecture du Palais Beaumont d’une part, mais aussi sur le parc d’où l’on aperçoit la chaine des Pyrénées. Des chaises longues colorées disséminées sur les pelouses alentour suggèrent un petit côté vacances qui n’est pas pour déplaire.
Un serveur dont le sourire se devinait aisément derrière son masque est venu nous placer dès notre arrivée en haut des quelques marches qui mènent à la terrasse de bois et, après un rapide et discret contrôle sanitaire, s’est enquis de notre choix.
Celui-ci s’est rapidement porté sur le menu du jour qui nous semblait simplement parfait.
J’ai personnellement apporté une petite précision quant à la cuisson du canon d’agneau proposé et j’ai perçu une lueur amusée dans le regard du garçon qui, sans plus de commentaires, s’est dirigé en cuisine pour transmettre la commande au chef. Quelle ne fut pas ma surprise, quelques instants plus tard, de voir arriver ce dernier, descendant les marches qui le séparaient de nous. Un Chef qui vient accueillir ses clients… on ne voit pas cela tous les jours et il faut saluer l’anecdote. Et quel Chef ! oui je lui octroie allègrement une majuscule parce qu’il le vaut bien ! avant même de régaler nos papilles, il a su régaler nos oreilles par son humour, sa gentillesse et son évidente passion pour son art.
« Qui a demandé son canon bien cuit ? » a-t-il demandé avec un air faussement réprobateur… et alors que je me dénonçais comme étant la fautive, il se tourna vers moi en me faisant comprendre que même si ça lui fendait le cœur, il ferait cela uniquement pour me contenter, mais qu’il noterait l’événement sur son cahier à la date d’aujourd’hui, comme étant un fait notable !
J’ai trouvé cela très drôle et me suis néanmoins délectée de cette viande visiblement indigne d’un parfait amateur mais que ma grand-mère aurait pourtant appelée : « un petit jésus dans une culotte de velours ».
La totalité du repas a été à l’avenant et nous aurions volontiers léché nos assiettes si cela avait été convenable !
Bravo donc à l’équipe de cet incroyable « Côté Bassin » où nous ne manquerons pas de revenir au plus vite et mille mercis au Chef Emmanuel Cochet, revenu à plusieurs reprises au cours de notre repas pour s’assurer que nous nous régalions, pour son excellente compagnie !