Trois épisodes importants de la vie de Napoléon Bonaparte se déroulèrent à Saint-Raphaël. En 1778, jeune boursier venu de Corse, il y débarque pour aller suivre les cours de l'école de Brienne d'où il sortit avec le grade de lieutenant en second. Le 9 octobre 1799, jeune général de retour de sa campagne d'Egypte, après avoir échappé aux poursuites de l'escadre anglaise, il pose le pied sur le sol de France à Saint-Raphaël. Un obélisque commémore cet événement à l'angle nord-est du port. Après son abdication, il quitte la France du port pour l'île d'Elbe en avril 1814. Port de pêche, Saint-Raphaël acquiert au XIXe siècle la notoriété d'une ville de villégiature grâce à la présence de nombreux artistes et écrivains. En 1878, son maire et polytechnicien Félix Martin lui donne son profil définitif de station balnéaire, conforté par l'arrivée du chemin de fer. Le quartier de Valescure accueille alors toute une société élégante et aisée, qui fit construire de nombreuses villas luxueuses dans le style palladien. Station balnéaire et touristique baignée par la Méditerranée, Saint-Raphaël se divise en différents quartiers qui offrent une grande diversité : la vieille ville et ses ruelles étroites et ombragées, le centre-ville, les ports, Valescure, et ses deux parcours de golfs, Boulouris, le Dramont, lieu emblématique avec sa plage du débarquement, le 15 août 1944, Agay, la porte d'entrée naturelle vers le massif de l'Estérel, Anthéor et ses calanques et le Trayas aux confins des Alpes-Maritimes. La cité s'étend sur 36 km de littoral et propose 30 plages.