LE BOUDOIR
Ce boudoir du centre-ville est le salon de coiffure de la charmante Émilie, désormais assistée d'une équipe de cinq professionnelles tout aussi efficaces, talentueuses et sympathiques qu'elle. Voici un salon complet où l'on s'occupe de vos cheveux de la coupe à la coloration avec les soins, brushings et compagnie mais aussi de votre beauté en général, avec une gamme de soins cosmétiques et de maquillage au top. Une adresse idéale pour une mise en beauté dans une ambiance raffinée et chaleureuse. Au programme : soin lissant brésilien, extensions, forfait mariée, chignons... Du sur mesure et une écoute vraiment attentive et ceci dans un décor particulièrement élégant et apaisant.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LE BOUDOIR
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
On s’y sens bien même très bien; siège massant et relaxant pour se faire shampouiner. Un pur bonheur...
Un instant de plaisir partagé avec sa belle équipe très professionnelle.
Celine B
Le coiffage me convient parfaitement, ce qui est plutôt rare car je suis un peu compliquée.
Je remercie toute l'équipe du Boudoir pour ce bon moment de détente et vous recommande ce salon de coiffure sans hésitation.
Je vais, en toute honnêteté, raconter ma première (et dernière) expérience de valentinoise dans ce salon.
D’abord, pourquoi m’y suis-je rendue ? Tout simplement parce que le délai d’attente annoncé par ma coiffeuse habituelle (qui est exceptionnelle et à laquelle je suis fidèle depuis 4 ans maintenant) s’élevait à deux semaines (normal, c’est la meilleure) et que je ne pouvais vraiment pas attendre cette fois-ci. Ma voisine en avait fait un retour plutôt positif et les avis ne laissaient rien paraître de suspect.
J’appelle le mardi soir. On accepte de me prendre directement le lendemain entre midi et quatorze heures. Surprenant mais très bien, vu le contexte… je suis assez pressée.
Je me présente au salon à l’heure. À l’entrée, au rez-de-chaussée, personne pour m'accueillir. On me crie au loin de prendre les escaliers pour rejoindre le 1er étage. Je monte. Une fois arrivée, je me désinfecte les mains et dépose mes affaires. Le salon est plutôt lumineux. Une jeune fille, polie et souriante me reçoit et me prépare pour faire le shampoing. Elle me propose de faire un soin, ce que j’accepte sans problème. Je demande simplement d’utiliser une alternative à la marque Kérastase proposée initialement. Elle me conseille alors la marque Myriam K, que je ne connais pas, en m’expliquant que sa créatrice utilise le plastique recyclé des océans pour ses emballages. Aucune mention spéciale n’est allouée à ce sujet sur le site en question et le service client vient de me répondre que leurs produits ne sont pas certifiés recyclage écologique. Un beau mensonge. Passons. Le fauteuil est confortable et massant et la jeune fille me lave correctement les cheveux et me masse le crâne avec soin et application. À partir de là, fini de rigoler, le carnage commence.
Martine, ma coiffeuse attitrée, arrive tout juste au salon et rejoint l’arrière boutique pour se préparer et certainement se changer. On m’installe face aux miroirs un peu plus haut. On m’y laissera pendant au minimum quinze bonnes minutes si ce n’est pas plus, seule, les cheveux trempés, les oreilles remplies d’eau. Je souffre en silence et j'observe. Martine court dans tous les sens derrière moi, puis répond au téléphone, repart et revient, en s’exprimant dans un langage trop décontracté selon moi, pour ne pas dire autre chose. Je tourne la tête sur ma gauche, et tente de me rassurer en regardant la gérante «Émilie » (je la reconnais car elle est en photo sur le site et montre clairement dans son discours avec les autres coiffeuses qu’elle est la cheffe) terminer de coiffer une jolie jeune fille de 14 ans tout au plus. Stupeur. Cette dernière est pressée, coiffe à la volée, se permet de discuter avec un monsieur qui attend debout devant la caisse alors qu’elle lisse frénétiquement et brutalement les cheveux de sa cliente. Je souffre pour elle. Elle ne se plaint pas, elle est trop jeune, trop timide aussi certainement.
Martine arrive. Elle me demande ce que je veux faire comme on demande quel poisson servir sur un étal le samedi matin place des Clercs. Elle m’arrache des cheveux en manipulant son peigne avec désinvolture. Dans ma tête, j’hésite à ne pas me lever et fuir. Mes cheveux encore trempés (oui, trempés) me retiennent. Ils sont longs, châtains, non colorés, très bien entretenus depuis des années à l’aide de produits et d’accessoires de coiffure professionnels de qualité. Jamais personne n’a eu l’autorisation d’y toucher excepté ma coiffeuse tous les quatre mois pour me couper les pointes et j’allais devoir laisser des années de travail irréprochable entre les mains d’une excitée du bulbe. J’étais mal. Je demande à ce que l’on me coupe simplement les pointes car je me laisse pousser les cheveux. J’explique que je les coupe tous les quatre mois.
Pour Martine, en quatre mois, on gagne 4 cm de longueur, autrement dit 1 cm par mois et se propose donc de couper « ça » me montre-t-elle du doigt . « Ça » c’est 4 cm selon moi. Je demande de fait, moins. Elle comprend, on est sauvé. Pour les contours du visage, j’explique que ma coiffeuse dégrade légèrement à partir de la mâchoire pour ouvrir le visage tout en me laissant la possibilité de m’attacher les cheveux. Martine vocifère, ne comprend pas, demande plus de précision. Je ne suis pas coiffeuse et ne sais décrire précisément ce que fait ma coiffeuse généralement. La seule chose que je sais, c’est qu’elle le fait parfaitement bien, et rapidement. Martine se permet un « vous n’allez pas commencer ». Je ne relevai pas, et fis comme si je n’avais rien entendu pour éviter le massacre. Avec mon tempérament de feu, je lui aurais dit mes quatre vérité et puisqu’elle paraissait assez brute de décoffrage, j’imaginais qu’elle n’aurait eu aucune difficulté à me demander de quitter le salon sans séchage.
Martine me met debout et commence à couper l’arrière des cheveux après un démêlage brutal. Elle me rassoit, coupe, coupe, coupe et s’assure régulièrement que je ne suis pas stressée car elle voit bien que je suis tendue. Je la regarde faire tomber son peigne une fois, deux fois, trois fois, cinq fois. C’est un gag. Je n’ai jamais vu ça. Elle repart répondre au téléphone. Émilie (la gérante) est témoin de la situation et ne relève pas. C’est normal pour tout le monde ici de travailler sans précision, sans rigueur et à intervalle irrégulier visiblement. Quelques minutes plus tard, il est 13h30, la gérante quitte son établissement, le sac sous le bras. Courte journée pour elle.
Après dix minutes de coupe au millimètre près, Martine hésite, se reprend, vérifie 15 fois chaque mèche (étonnant à son âge), elle peut (enfin !) me sécher les cheveux et ainsi m’éviter de peu une otite.
Le séchage, que j’ai subi pendant près de vingt minutes à m’écraser les dents en silence, et dont ma meilleure amie a été témoin car elle venait d’arriver au salon et a été installée en contre-bas, face à moi, en attendant de se faire shampouiner (pour elle aussi, c’est sa première fois au salon) a été un véritable supplice. J’ai perdu ma dignité et mon amour-propre. Le sèche-cheveux de marque GHD pour commencer, est sale et vieux. Martine enroule de manière violente et répétitive à l’infini une grosse brosse sur laquelle elle pointe son sèche cheveux brûlant. Mes cheveux souffrent, je les connais. Ma coiffeuse m’a appris les techniques de séchage (toujours dans le sens de la racine vers les pointes) avec son Dyson dernière génération, Martine fait l’inverse. Je pleure et je hurle à l’intérieur de moi. Ma meilleure amie hallucine et comprend même au loin que je meurs intérieurement.
Martine, fière de son brushing, apporte le boucleur GHD curve curl tong pour faire des boucles comme je l’avais demandé au départ. Le seul GHD de toute la gamme que je redoute et que je n’utilise plus, même chez moi, alors que je l’ai. Le seul qui abime les cheveux, et qui a la moins bonne technologie à ce jour… Je demande à Martine d’utiliser un styler de préférence. Elle me demande ce que c’est et revient avec deux stylers GHD dont le gold et le max, les plus anciens stylers de la gamme, vieux et sales comme le sèche-cheveux. Je lui demande si elle n’a pas le platinum + et elle me répond qu’elle n’a que ça. À ce moment-là, et en voyant l’état des accessoires comparés aux miens alors que je ne suis pas une professionnelle, je m’apprête à lui dire, stop, stoppons tout. Mais elle repart avant que je ne puisse ouvrir la bouche et revient avec un GHD curve wave wand dont l’état parait à peu près correct. Je l’autorise à utiliser celui-ci. Il est facile d’utilisation et par chance, elle ne reste pas cinq heures sur chaque mèche. Dans ce cas, j’aurais perdu mes cheveux.
Alors oui, quand tout a été fini, étant donné que mes cheveux sont très beaux de base, on ne peut pas dire qu’avec les cheveux bouclés et travaillés ce soit horrible. Mais ce qui est sur c’est que le dégradé, réalisé à l’avant du visage, n’est pas moderne et n’a rien à voir avec ce que j’ai d’habitude. Mes cheveux sont fragilisés, secs et brulés après cette chaleur longue durée. La coupe n’offre pas un fini naturel à mes pointes. Je suis dévariée.
Je ne reviendrai plus jamais dans ce salon où règne manque de professionnalisme, manque de classe et manque de tenue : manque de savoir-être et de savoir-faire pour résumer.
Je ne donnerai pas le nom de ma coiffeuse habituelle pour éviter de rallonger ses délais d’attente mais pour tout ceux qui auront pris le temps de me lire, voici un retour d’expérience complet, récent et honnête sur ce salon.
Après la lecture de votre aviser et suite à ma réponse antérieure sur Google,
Je me permets de rectifier que nous ne travaillons pas avec MyriamK mais uniquement pour le lissage au tanin.
Les produits avec le plastique recyclé sont Kevin Murphy.
Les outils GHD sont tous récents car acheté il y a moins d’un an.
Je ne vais pas tombé dans votre jeu avec des photos à l’appui. Cela ne mérite pas que je perde de l’énergie à justifier mon amplitude horaire. Ceux qui me connaissent savent mon goût prononcé pour le travail.
Il est vrai que tous les gouts, expériences clients, professionnalismes sont dans « la nature » car nous avons tous une sensibilité différente pour apprécier ou non ces instants. Néanmoins, je suis fière de travailler avec cette énergie, bienveillance et professionnalisme dans mon équipe et avec mes collaboratrices.
Bonne journée
Émilie