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"Lyon est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un aussi grand amour". Impossible de ne pas rendre hommage au chef-d'œuvre de Marcel Carmé quand on monte sur le plateau de la Croix-Rousse pour se rendre aux Enfants du Paradis. En léger retrait du boulevard, à l'angle de deux rues, on découvre une terrasse estivale bien sympathique et une salle aux tons dominants beige et marron pour une atmosphère qui réussit le pari moderne d'être à la fois raffinée et conviviale. Accueil adorable de la patronne qui met tout en œuvre pour que notre repas soit un moment privilégié, même à l'heure pressée de midi. A l'ardoise, des déjeuners aux couleurs de saison et une carte qui mêle les plaisirs d'ici et d'ailleurs : acras de morue bien réussie ou un médaillon de foie gras poêlé sur pomme caramélisé. De beaux poissons, dont un dos de cabillaud aux deux agrumes ou des filets de rouget au gingembre, alors que s'ajoutent aux côtelettes d'agneau grillées aux chèvre et à la coriandre un carry de poulet à l'indienne pour les saveurs d'ailleurs. Belle sélection de vins au verre, on se laisse bercer par la musique et l'on devient cinéphile au fil des courts métrages projetés. Nouveauté de l'année, tous les plats sont désormais disponibles à emporter.
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