Altitude : 1 220 m. Population : 445 000 habitants. Distance d’Addis-Abeba : 515 km. Après seulement un peu plus d’un siècle d’existence, Diré Dawa est aujourd’hui la troisième ville éthiopienne la plus peuplée après Addis-Abeba, juste derrière Mekele qui a vu aussi sa population bondir. La population a explosé pour passer de 150 000 à 650 000 habitants en vingt ans ! Une excursion à Diré Dawa et ses environs permet d’apprécier les surprenants contrastes entre les hautes terres, la plaine et le désert. La cité doit sa création au projet de chemin de fer qui, au début du XXe siècle, relia le port de Djibouti sur la mer Rouge à Addis-Abeba, après que les ingénieurs eussent décidé d’éviter Harar pour des raisons de difficultés topographiques. Parti de l’enclave française, le chemin de fer atteignit en 1902 la « nouvelle Harar », comme elle fut alors baptisée et qui ne va plus cesser de se développer. Bâtie sur un plan d’urbanisme harmonieux, la ville s’étend de part et d’autre de l’oued Detachu, en deux parties aux influences architecturales marquées. Au nord et à l’est, la ville moderne, ou « Kezira », a été dessinée par les ingénieurs du chemin de fer. Face à la gare et à ses ateliers s’ouvrent de larges avenues arborées, bordées de maisons alignées ayant appartenu aux commerçants grecs, arméniens et indiens installés très tôt dans la ville, aux responsables du projet ferroviaire et aux notables locaux. C’est ici que fut érigée l’église orthodoxe de la Sainte-Trinité, symbole de la richesse de la communauté grecque, et que se trouve une Alliance française toujours très active. Son école a été longtemps le passage obligé des futurs cheminots. Sur l’autre rive, « Megala » est un quartier aux influences arabes, véritable melting-pot des ethnies de la région.Marchés. Au cœur de ruelles étroites, bordées de petites maisons en pisé aux façades multicolores, les gens se pressent venus commercer au marché de Kafira, jusqu’à l’heure où le khat (en début d’après-midi) commence à avoir raison de la fièvre mercantile. Un peu plus au nord se tient le Taiwan Market, grand marché de la contrebande et de la contrefaçon alimentant la ville en produits de tout genre, souvent acheminés illégalement depuis Djibouti ou de Somalie à dos de chameau.Roadtrip entre Awash et Dire Dawa. Quelques kilomètres après avoir quitté Awash, on traverse la rivière du même nom, et on aperçoit encore sur la droite l’ancien pont du chemin de fer qui traverse les magnifiques gorges. Un pont, faisant partie du projet de construction de la nouvelle ligne de chemin de fer entre Addis-Abeba et Djibouti, est opérationnel depuis 2018 pour les passagers. Les nombreux camions chargés de marchandises quittent la route principale pour suivre celle du nord-est qui se dirige vers la frontière djiboutienne. La route suit l’ancien tracé du chemin de fer sur sa droite et atteint le village d’Asebot. À 20 km de ce dernier se trouve une célèbre enclave monastique abritant les églises de Saint-Samuel et de la Trinité qui, du sommet de la montagne, dominent la dépression Afar au nord-est. À partir de Mieso, l’ancienne route, plus guère utilisée et chaotique après la saison des pluies, continue tout droit dans la plaine aride jusqu’à Dire Dawa. La route principale s’élève au sud vers les montagnes de Chercher (ou Ahmar), jusqu’à Asebe Teferi, où se tient un marché le jeudi. En direction d’Harar débute la route des crêtes menant, à travers des villages, aux marchés très colorés (principalement le samedi) et offrant de magnifiques panoramas sur les monts environnants sur lesquels se découpent les plantations de khat. Les forêts de Dindin et de Jallo Mukthar, sanctuaires du nyala des montagnes, sont des espaces protégés. En dénichant un guide à Asebe Teferi, il est possible d’y entreprendre des randonnées, même si l’endroit est à ce jour peu exploré. Plus loin, la ville de Kulubi et sa cathédrale Saint-Gabriel sont le lieu de pèlerinages parmi les plus importants de l’Église orthodoxe, chaque 26 juillet et 28 décembre. Des milliers de fidèles, dont certains venus à pied de très loin, se rassemblent alors pour exprimer leur reconnaissance au saint, certains dans l’attente d’une guérison miraculeuse. 30 km plus loin, Alemaya marque l’embranchement de deux routes : celle de gauche descend à Dire Dawa, tandis que celle de droite monte à Harar, les deux villes étant distantes d’environ 55 km.

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