TOURS DU SILENCE (DAKMEH-YE ZARTOSHTIYUN)
A la sortie de la ville, aux portes du désert, deux édifices circulaires se dressent au sommet d’un tertre. En contrebas, le parsehgah (« là où l’esprit s’égare ») faisait office de lieu de prières pour diriger l’âme du mort au paradis après la traversée du pont Tchinavat. Les dakhmeh ou tours du silence accueillaient, quant à elles, la dépouille des défunts sur de grandes plates-formes circulaires à ciel ouvert. Livrés aux oiseaux de proie, de manière à ne pas souiller la terre jugée sacrée par les zoroastriens à l’instar des autres éléments naturels (feu, eau et vent), les cadavres disparaissaient rapidement. La crémation était proscrite pour les mêmes raisons. A l’époque, seuls les mages avaient accès aux tours, portant la dépouille au sommet où elle était exposée sur les dalles de pierres. Après le passage des vautours, les ossements étaient placés dans une grande fosse circulaire au centre de la plate-forme. Cette coutume a perduré jusqu’au XXe siècle avant d’être interdite par les autorités. Aujourd’hui, les zoroastriens enterrent leurs morts dans des tombes tapissées de ciment pour ne pas souiller la terre.
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