Guide de voyage Petit Et Grand Bara

Dix kilomètres environ après avoir passé le carrefour de la route de l'Unité, on atteint un petit désert d'argile limoneuse, le Petit Bara. Il est traversé dans le sens de la longueur par une piste qui rejoint le lieu-dit d'Ouadjalé, au pied du mont Hemed. La route N1 croise ensuite un léger relief basaltique avant d'atteindre le Grand Bara, cousin plus imposant du précédent.

Cette vaste étendue blanche, desséchée et craquelée, est connue de tous les amateurs de char à voile. Pour organiser une session, il faut contacter Ali Liaquat, le propriétaire de La Maison des randonneurs, à Arta. Ancien légionnaire, aventurier dans l'âme, il travaille également sur le projet de vols en paramoteur biplace qui se dérouleront au Grand Bara. Chaque année, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) organisent par ailleurs le cross du Grand Bara, un marathon de 15 km linéaire dans le désert. Cet événement sportif fédère des coureurs de toutes nationalités, aussi bien des civils que des militaires, hommes et femmes.

Le Grand Bara, surface de sable plate, de 30 km de long et de 10 km de large, dont on ne voit pas le bout depuis la route, est particulièrement connu pour ses mirages et ses petits tourbillons de sable brûlant. Ces derniers suivent des trajectoires si inattendues et si changeantes qu'on pourrait les imaginer doués de raison. Du Grand Bara, on peut partir vers l'ouest et la plaine de Gaggadé en suivant une piste difficile mais correcte.