Restaurant à visiter à Auxerre, offrant une cuisine raffinée qui fait la part belle à la créativité du chef
François Liebaert a travaillé à La Côte Saint-Jacques avant d'ouvrir ce Noyo dont la réputation n'est plus à faire. Une cuisine raffinée qui fait la part belle à la créativité et (autant que possible) aux produits locaux. Le jour de notre venue, on s'est régalé d'une salade de poulpe, céleris rémoulade, tentacule grillé et crème d'ortie, qu'on a fait suivre par un carré d'agneau de la ferme de Clavisy. Avant de terminer par un millefeuille à la vanille de Tahiti et sa tuile dentelle au poivre de Madagascar. Une excellente table qu'on vous conseille fortement.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LE NOYO
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Menu entrée plat dessert à 42€ avec amuse bouche et mignardise. Le rapport qualité prix est top.
Le chef est super, il est passé à la fin du repas, c’est très appréciable et la serveuse très délicate et gentille. Je recommande à 100%
Encore merci pour le choix des vins, qui étaient en parfait accord avec le menu choisi. A bientôt
Mes invités ont choisi ce restaurant qu’ils connaissent pour l’avoir pratiqué plusieurs fois dans de très bonnes conditions.
Cadre très moderne, qui pourrait faire croire à un diner peu intimiste mais il n’en sera rien car aucun bruit parasite n’est venu troubler notre dîner, servi sur une table aérée, offrant suffisamment de place pour y être très à l’aise.
Un service courtois, rapide, discret, et précis dans les explications. Des petits amuse-bouches viennent préparer un repas tout en recherche gustative, olfactive et visuelle du chef confirmé François Liebært qui nous propose une formule complète qui m’a personnellement séduit.
En prolégomènes, un tartare d'espadon coupé au couteau accompagné de son sorbet d’encre de seiche.
S’ensuivit une canette élevée en voisine avec les parties nobles de filet et de cuisse en cuisson lente agrémentées de légumes anciens et de son millefeuille de coings (composé des abats), de très belle facture et de grande finesse. Mon invitée ayant, elle, opté pour une brochette de noix coquille saint jacques rôties, au beurre blanc de vanille fraîche et légumes à la crème de choux fleurs. La vraie gousse de vanille a embaumé le plat aux mille saveurs. Je l’ai croquée en douce pour en extraire ce qu’il lui restait de son île natale.
Le dessert fut une tartelette de poires conférence en couronne mi-cuite rehaussée elle aussi de la signature du chef, qui présente presque tous ses plats avec une cuillère de sorbets dont il essaye de conjuguer harmonieusement les compostantes.
Ce fut partout un succès, mais j’émets la seule réserve de son essai de curry sur la poire, tentative certainement appréciée de la plupart des palais, mais le mien s’est habitué à cette épice pour les plats, les légumes, certaines viandes et a un peu rechigné à en apprécier le mariage. Mais après tout, j’en ai consommé la cuillérée en entier pour l’essai, mais j’aurais toutefois plus vu une approche muscadée ou anisée que currysée à l’indienne. Des mignardises avec un minuscule financier et un bonbon de meringue viendront vous faire patienter de recevoir l’addition qui ne provoquera, elle, pas de choc d’inquiétude, mais sera dans le droit fil de la sérénité apportée par ces moments de bonheur gustatif.
A découvrir si vous passez par Auxerre ou alentour, car ce détour gourmand en plus ne fait pas mal au portefeuille puisque, verre de vin et boisson comprise, la note peu douloureuse ne tourne qu’autour de la cinquantaine d’euros qui les valent bien pour des bouchées de cette qualité et de ses innovations.
Denis Guermonprez.
Une EXCELLENTE découverte. De très jolis plats, délicieux, parfaitement présentés. Un vrai régal !
Nous y retournerons assurément !