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L'emblématique pruneau d'Agen

Le pruneau se conserve facilement, voilà pourquoi on en emmène dans les cales des bateaux et que vous pouvez en rapporter chez vous en toute sécurité. L’histoire du pruneau date du XIIe siècle et on le doit en grande partie aux moines de l’abbaye de Clairac qui eurent l’idée de génie de greffer, « enter » en vieux français, une prune rapportée de Damas en Syrie lors du retour des croisades. La prune d’ente servant au pruneau d’Agen était née. Oui, mais pourquoi le connaît-on comme le pruneau d’Agen ? L’histoire indique que ces pruneaux étaient acheminés depuis le port d’Agen vers Bordeaux pour les expéditions en mer par le biais de gabarres, ces petits bateaux qui amenaient les marchandises sur la Garonne, et que ces denrées transportées étaient marquées du nom du port d’origine d’où l’estampille « pruneaux d’Agen » sur les sacs de toile embarqués.

Bénéfique pour la santé, il est diététiquement gourmand, car pauvre en lipides, riches en fibres, en glucides et en oligo-éléments et son pouvoir antioxydant est remarquable. Il sera votre compagnon d'appétit, quel que soit le moment de la journée. Le pruneau se déguste sec, mais aussi mi-cuit, enrobé de chocolat ou à l’apéritif, enroulé dans de la ventrèche, ou encore en digestif, macéré dans de l'eau-de-vie. C'est véritablement un allié des fringales et si vous avez l'âme cuisinière, rapportez-en pour vos recettes salées-sucrées, il en existe plein. On vous conseille le mi-cuit, sans conservateur, et surtout non réhydraté, comme cela se fait de plus en plus.

La cote des fruits à coque

Saviez-vous que Cancon était la capitale française de la noisette et que la noix poussait aussi en Lot-et-Garonne ? La filière est en pleine expansion et le savoir-faire est reconnu. Les fruits à coques sont l'autre spécialité de la région et leur transformation en aliments divers et variés vous permettra encore une fois d'embarquer un peu d'ici chez vous. En farine, en pâte à tartiner régressive, en huile bienfaitrice et recommandée, à dénoyauter ou grillées… le plaisir sera constant. Emballés, en pot, en bouteille, tout est fait pour le transport. Aide de préparation, les fruits à coque seront aussi vos alliés dans l'élaboration de vos pâtisseries par exemple.

La truffe ou l'or noir

Elle se trouve sur les terres lot-et-garonnaises à l'instar de la région où elle est reine, le Périgord voisin. Vous pourrez la rapporter en bocal, vous aurez des truffes en pleine maturité et à l'ouverture le feu d'artifice odorant embaumera votre cuisine de cette senteur si singulière qui la caractérise. En brouillade, une recette simple pour une explosion de saveurs, il vous faudra mettre vos œufs dans le bocal avec les truffes durant 48h et ensuite à vous la préparation simplissime et la dégustation exceptionnelle.

Des préparations de fruits pour une conservation de goût

Le petit déjeuner ne sera plus jamais le même après votre passage en Lot-et-Garonne. Ne se satisfaisant pas d'être le verger de la France, le Lot-et-Garonne se fait fort de valoriser ses cultures. Il vous faudra repartir avec des confitures de fraises, de melons, de prunes ou de kiwis pour avoir un panel de gourmandises à la maison. Et si tant est que vous vouliez cuisiner salé, la tomate de Marmande se décline en conserves sous forme de sauce ou de ketchup artisanaux pour des condiments originaux.

Quatre appellations pour quatre terroirs viticoles remarquables

Bruhlois, Buzet, Cotes de Duras et Cotes du Marmandais, voilà les 4 familles du terroir viticole du Lot-et-Garonne. En bon amateur, ces appellations sauront vous ravir, et rapporter des bouteilles de ces vins vous assurera une agréable surprise. La qualité est reconnue par le biais de viticulteurs chevronnés qui ont élaboré des cuvées en biodynamie qui font foi chez les professionnels. Des signatures de vin en Marmandais et en Duras ont fait passer un cap à toute une filière en plus de remettre des cépages indigènes comme l'Abouriou sur le devant de la scène. Procurez-vous quelques bouteilles et régalez-vous avec modération.

Tout le canard mis en boîte

Non satisfait d’être un territoire à la pointe des cultures fruitières et légumières, le Lot-et-Garonne est aussi à l’instar de ses départements voisins une terre d’élevage où le canard se plaît à grandir et où les conserves se déclinent aussi bien en rillettes qu’en pâté, et confit de toutes sortes. Le canard a détrôné l’oie en matière de production, celle-ci étant plus difficile à élever et le canard restant moins gras et plus digeste. La tradition de la conservation au sel et à la graisse permet d’avoir la totalité de l’animal mise en boîte. On vous conseille de visiter les fermes dispersées sur l’ensemble du territoire et donc de privilégier les produits fermiers garants d’un travail d’élevage et de transformation de qualité. En plus, il n’est pas dit que vous ne puissiez pas goûter une petite tartine en dégustation pour vous faire un avis. Des cous de canards farcis coupés en cercle tellement bons à l’apéritif aux cuisses confites mariées à des pommes de terres cuites dans la graisse de canard, il y a de quoi faire en rapportant des conserves et des terrines…de foie gras bien sûr !

La bière : le nouvel artisanat gourmand du Lot-et-Garonne

Il n’est pas ici question de surfer sur une mode des brasseries qui pousseraient comme des champignons un peu partout dans le monde sans avoir analysé réellement la situation locale. Clairement, on peut vous l’affirmer, on se doit de rapporter de la bière du Lot-et-Garonne, car si elle se développe de plus en plus, elle grandit en gardant comme crédo la qualité. Il faut mettre en avant le travail de ces nouveaux brasseurs éparpillés dans les quatre coins du département avec chacun une identité bien précise. Le travail des cultures est primordial et de l’orge au houblon, les plantes et autres céréales sont choyées. Il en va de même de la production avec le choix des ingrédients, les arômes recherchés, l’équilibre de l’amertume… tout ce qui confère à la bière un pouvoir désaltérant parfois ou celui du plaisir d’une vraie dégustation de bières spéciales. En flânant sur les marchés, vous trouverez parfois ces brasseurs directement, sinon on vous conseille les épiceries fines. A l’inverse de bières industrielles qui se font mousser allègrement, ces brasseries locales donnent un vrai coup de fraîcheur qualitatif à cette boisson universelle.