Horaires
Considérez les jours et horaires d'ouverture, ainsi que les tarifs des établissements comme indicatifs, ce type de données étant soumis à des changements (parfois intempestifs) et à une géométrie (particulièrement) variable à Abidjan. Bien évidemment, comme partout dans le monde dès lors qu'il s'agit de déjeuner ou de dîner dans les restaurants huppés ou à la mode, pensez à réserver le week-end.
Pour ce qui est des maquis, téléphoner une demi-heure à l'avance pour passer votre commande peut s'avérer utile et vous éviter de trop attendre. Une fois sur place, vous n'avez plus qu'à mettre les pieds sous la table et attendre que vos plats arrivent en savourant une petite bière bien fraîche histoire de vous mettre en appétit. Concernant la cuisine ivoirienne, il est bon de savoir que le temps d'attente peut considérablement varier en fonction du plat choisi. Les grillades et braisés sont par exemple beaucoup plus longs à préparer que les sauces (graine, arachide, feuille, etc.). Un gourmand averti en vaut deux.
C’est très local
La qualité de l'accueil, du service et de la cuisine peut se révéler inégale d'une fois sur l'autre (l'inconstance est malheureusement la constante de pas mal de restaurants abidjanais) et varier selon divers facteurs tels que les arrivages, l'affluence, la présence ou l'absence du patron, etc. Il faut savoir que la culture du service en Côte d'Ivoire n'est pas ultra-développée et pèche parfois par manque de dynamisme ou de réactivité. Bien évidemment, si vous débarquez en troupeau de quinze dans un restaurant – la plupart, habitués à des tablées plutôt modestes, auront vite fait de passer en mode surchauffe –, il ne faut pas vous attendre à être servi à la vitesse de l'éclair. Essayez de faire preuve de patience et de compréhension, d'autant qu'avec le niveau d'exigence de plus en plus élevé des consommateurs, la situation commence à évoluer dans le bon sens. Lentement, mais sûrement. Enfin, si vous n'êtes pas satisfait et si vous les sentez ouverts à la critique, n'hésitez pas à en faire part aux restaurateurs qui, pour la plupart, travaillent dans des conditions difficiles et se donnent du mal pour satisfaire leurs clients.
Amis végétariens, sachez qu'en Côte d'Ivoire, vous mangerez très bien et que les Ivoiriens s'adapteront. Ici, on vénère la viande sous toutes ses formes, mais on aime aussi incommensurablement les féculents et l'huile ! Une salade correspond aux émincés d'oignons et de tomates assaisonnés accompagnant généralement les viandes grillées et braisées. Même si la conception d'une assiette végétarienne n'est pas tout à fait celle que l'on attendrait (patates, allocos, riz...). Ah tiens, un petit bout de haricot vert et deux champignons qui se battent sous la feuille de salade !
Le jus de fruits frais. Ivoiriens et Français n'ont pas la même compréhension de ce terme. Là où le Français entend « pressé », pour l'Ivoirien, cela signifie que le jus sort du frigo, raison pour laquelle on vous répondra toujours par l'affirmative. Pour éviter tout quiproquo, demandez un jus de fruits naturel.
L'alcool : sachez que dans certains supermarchés et établissements libanais (ou tenus par des Libanais), on ne vend ni ne consomme d'alcool. Donc si vous avez envie d'un petit ballon de vin ou d'une bonne bière fraîche pour accompagner votre repas, assurez-vous préalablement que c'est possible. Cela vaut particulièrement pour la commune de Marcory (notamment à Marcory résidentiel, appelé « petit Beyrouth ») et certains établissements de la Zone 4.