Informations pratiques : Se régaler au Guatemala
Horaires
Bien qu'il soit difficile de trouver une cuisine ouverte après 21 heures, il n'est pas nécessaire de réserver, hormis dans certaines adresses chics de la capitale.
Budget / Bons plans
La gamme des prix est assez large. Dans les « comedores », sortes de cantines locales conviviales, un bon poulet rôti et ses accompagnements avoisinent les 40 Q, quand un plat peut monter à 90 Q dans un restaurant au sens « strict » du terme.
En supplément
Si l’usage voudrait qu’un client satisfait laisse un pourboire équivalent à 10 % du montant de l’addition pour le service, nombre de restaurants incluent « la propina » automatiquement dans la note, parfois sans prévenir le consommateur au préalable. En revanche, les taxes sont généralement comprises dans les prix affichés sur le menu.
C’est très local
Même si ce n'est pas toujours précisé, les plats sont souvent accompagnés de tortillas et de « frijoles », les haricots qui constituent la base de l'alimentation guatémaltèque. Leur consommation est telle qu'ils font partie des éléments incontournables du desayuno típico chapín, le petit déjeuner que l'on trouve à la carte de tous les comedores et restaurants. Il compte aussi des œufs – brouillés ou au plat – des bananes plantain, du café et parfois du fromage frais.
Par ailleurs, plus la cuisine est locale, plus les portions seront conséquentes : si elles le sont davantage que votre appétit, vous pouvez demander à prendre les restes de votre assiette à emporter – du moment que vous avez de quoi les conserver au frais.
Enfin, n'ayez pas peur de prendre du poisson en dehors des littoraux : en raison de la petite taille du pays, nul besoin de se trouver au bord de la mer pour manger un « caldo de mariscos » bien frais. Les producteurs de fruits et de légumes sont également plus ou moins tous proches.
A éviter
Il convient d'éviter les crudités – ainsi que les glaçons – et de ne boire que de l'eau minérale en bouteille. Aussi, bien que très bon marché et enrichissante d'un point de vue culturel, la cuisine de rue est déconseillée au Guatemala, où les intoxications alimentaires sont légion. Cela dit, manger des aliments cuits dans un marché n'est pas problématique... Tant que l'on est attablé à un comedor.
Enfants
Les enfants sont les bienvenus, puisque les habitants vont eux-mêmes au restaurant en famille – parfois sans trop se soucier du bruit émis par leur progéniture. Les plats étant rarement épicés, les palais non habitués trouveront aisément de quoi se régaler.
Les attrape-touristes
Jolies guirlandes lumineuses, grande quantité de plantes, musique d'ambiance, menu en anglais constitué d'avocado toasts, de brownies et de smoothies… Les Guatémaltèques et, surtout, les expatriés, ont su s'approprier les codes occidentaux pour séduire le touriste. Néanmoins, une fois que l'on en a conscience – et que l'on est prêt à payer un petit peu plus cher – il n'y a rien de mal à manger dans ce type de restaurants. Comme partout, certains sont très bons, d'autres moins.