Informations pratiques : A voir / A faire au Guatemala
Horaires
Généralement, les musées, monuments et édifices religieux sont ouverts de 8h ou 9h à 17h ou 18h... Du moins, en théorie. Car, au risque de nous répéter, le Guatemala est relativement imprévisible en matière d'horaires. Par ailleurs, il n'est pas rare qu'un lieu touristique ferme plus tôt que prévu en raison du manque d'affluence, notamment en basse saison et dans les petits villages. De toute manière, il vaut mieux effectuer ses visites lorsqu'il fait jour, surtout à Guatemala Ciudad, dont la fréquentation de la zone 1 – qui abrite le centre historique – est fortement déconseillée passé 18h.
A réserver
Le Guatemala est tout indiqué aux voyageurs qui aiment se laisser vivre et programmer leurs journées à la dernière minute : aucune anticipation n'est nécessaire. Les tours se réservent souvent jusqu'à la veille auprès des auberges de jeunesse, des hôtels ou des agences d'excursions, même pour les lieux très fréquentés, tels que le site de Tikal et les piscines naturelles de Semuc Champey. À l'inverse, dans les endroits peu touristiques comme Quetzaltenango, il est préférable de prévoir ses excursions quelques jours à l'avance, surtout lorsqu'elles sortent de « l'ordinaire ». C'est le cas de l'ascension du volcan Tajumulco, pour laquelle les départs en groupe sont moins fréquents que ce que l'on pourrait penser.
Budget / Bons plans
Si les prix d’entrée des parcs, des réserves, des musées, des monuments et des édifices religieux sont fixes et clairement indiqués, ceux des tours et circuits sont amenés à varier selon la saison et l’affluence. C’est pourquoi, à l’instar des trajets en shuttle, il vaut mieux comparer les formules proposées par les auberges de jeunesse, les hôtels et les agences d’excursions.
Les événements
L’influence de la religion catholique se ressent jusque dans l’agenda culturel du pays, particulièrement riche en fêtes populaires réparties tout au long de l’année. Par ailleurs, d’autres événements, mayas comme politiques, méritent le détour.
En janvier, des pèlerins venus de toute l’Amérique centrale se pressent dans la basilique d’Esquipulas, dans le Chiquimula, pour vénérer le Christ Noir, une sculpture de bois livrée en 1595 par l’artisan portugais Quirio Cataño.
En février, des mobilisations se tiennent dans tout le Guatemala pour célébrer la Virgen de la Candelaria. La procession qui se tient dans les vieux quartiers de la capitale est remarquable.
Entre mars et avril, lors du vendredi précédant le dimanche des Rameaux, des milliers d’étudiants défilent dans les rues du centre historique de Guatemala Ciudad pour protester contre le gouvernement. Il s’agit de la « Huelga de Dolores » – « Grève des Douleurs » – une tradition qui remonte à 1898.
Le mois d’avril est marqué par la Semana Santa, l’un des événements les plus importants du pays. Les « alfombras », des immenses tapis colorés aux motifs et représentations variées, viennent fleurir les rues.
En mai se tient une procession aquatique unique en son genre, sur le lac Amatitlán, en l’honneur du Niño Jesús de Belén.
En juin, les habitants célèbrent le Corpus Christi. Les festivités sont hors du commun à Patzún, dans le Chimaltenango.
C’est en août qu’a lieu el día de la Virgen de la Asunción, à l’occasion duquel Guatemala Ciudad organise la Feria de Jocotenango.
En septembre, le pays entre en liesse pour fêter son Indépendance, obtenue en 1821.
Le début du mois de novembre est cher au cœur des Guatémaltèques. Durant el Día de Todos los Santos – la Toussaint – des milliers d’habitants se rendent au cimetière pour orner la tombe de leurs proches de couronnes de fleurs.
Décembre compte deux événements notables. D’abord, la Quema del Diablo, une forme de nettoyage spirituel durant lequel les habitants brûlent des piñatas et du papier représentant le diable dans de grands feux de joie. Ensuite, la Fiesta de Santo Tomás, à Chichicastenango, dans le Quiché ; il s’agit de l’une des plus belles fêtes mayas du pays.
Visites guidées
Les tours organisés par les auberges de jeunesse, les hôtels et les agences de voyages comprennent forcément un guide, à moins de choisir l'option « sans ». Nous le déconseillons, au risque de manquer des anecdotes intéressantes, notamment dans les lieux où les panneaux d'information se font rares. C'est le cas du site de Tikal, pour lequel il serait dommage de réserver un aller-retour « simple » depuis Flores.
Si vous vous déplacez par vos propres moyens, en bus ou en voiture, il est possible de contracter les services d'un guide sur place, aussi bien pour un site archéologique que pour une réserve. Il n'y a pas vraiment de règle : certains proposent un tarif en amont – qui peut se négocier – tandis que d'autres fonctionnent avec un prix libre. Cela vaut également pour les musées, monuments et édifices religieux.
Aussi, il est possible de visiter des villes en étant accompagné, à l'instar de Chichicastenango, où les guides attendent les touristes à la sortie des shuttles : préférez ceux qui sont homologués par l'Institut Guatémaltèque du Tourisme – INGUAT – gage de qualité.
Enfin, pendant les excursions avec des guides locaux, comme le trek qui mène aux volcans d'Acatenango et d'El Fuego, il est coutume de laisser un pourboire.
Fumeurs
Comme en France, il est interdit de fumer dans les espaces publics clos et dans les transports. De manière générale, il est assez peu courant de voir des Guatémaltèques une cigarette à la main.
Les attrape-touristes
Si l'on vous demande de payer une taxe ou un droit d'entrée en fin de visite ou d'excursion, ne vous posez pas la question ; il s'agit d'une arnaque. Cela peut arriver dans les endroits peu fréquentés, comme le volcan Tajumulco. Dans ce cas, faites mine de ne pas comprendre et poursuivez votre route.