Fabrique de batiks © ryoko.os - Shutterstock.com.jpg
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Thé

Le thé de Ceylan fait la fierté de l’île. Le Sri Lanka a changé son nom en 1972 mais le nom de Ceylan a été gardé comme gage de qualité. Il fait partie intégrante de la culture sri-lankaise, les habitants en boivent le plus souvent avec du lait mais pas trop sucré. Vous en trouverez partout, conditionné en sachets ou en vrac, mais soyez vigilants quant à la qualité proposée. Celle-ci varie selon l’altitude à laquelle le thé est cultivé ; le low-grown est le thé qui pousse en dessous de 600 mètres d’altitude, le medium-grown de 600 à 1 300 m, et le high-grown, qui représente la meilleure qualité, dont les théiers sont cultivés au-dessus de 1 300 m. Tout comme le vin, il est aussi classé en crus selon leur région (Nuwara Eliya, Kandy, etc.). L’île produit principalement du thé noir. La variété Orange Pekoe, un thé riche aux douces notes d’agrume, est la plus recherchée. Quelques thés verts sont également disponibles ainsi que du thé blanc. Délicat et assez onéreux, ce dernier est celui dont la feuille fraîche connaît le moins de transformation. Nous vous conseillons vivement la visite d’une fabrique de thé et de ses plantations pour en apprendre davantage et, pourquoi pas, en acheter sur place. Les dégustations organisées en fin de visite vous permettront de choisir votre thé selon vos préférences.

Pierres précieuses

Le Sri Lanka est connu comme la « capitale mondiale du saphir ». Outre les fameux saphirs bleus, on y trouve également d’autres gemmes comme le rubis, la tourmaline, le quartz, la topaze, l’améthyste… C’est à Ratnapura, qui se traduit littéralement par la « ville des pierres précieuses », que se concentre l’exploitation des pierres. Cette industrie s’est fortement développée sur l’île et vous trouverez des artisans de qualité un peu partout. Ils proposent des bijoux originaux ou créés à la demande du client en quelques jours. Les pierres peuvent être serties sur des montures en or, en argent ou encore en platine. Attention à la qualité des pierres, et ne vous laissez pas tenter par « l’occasion en or » que vous proposera un vendeur à la sauvette… Les boutiques spécialisées ou les artisans ayant pignon sur rue sont fortement recommandées, les plus réputés se trouvent à Colombo, Kandy, et Galle. Ils proposent souvent de vous faire visiter les ateliers pour pouvoir admirer leur travail de précision. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter l’Autorité nationale des Pierres précieuses et des Bijoux au Sri Lanka (National Gem & Jewellery Authority, ✆ +94 112 390 645, www.ngja.gov.lk/en/), situé au 25 Galle Face Terrace à Colombo 3, pour toute information concernant l'achat de gemmes et de bijoux, y compris dans les zones de production.

Antiquités

Il est interdit de rapporter ou d’exporter des objets de plus de 50 ans. Si malgré tout l’occasion se présente, contactez au préalable le département d’archéologie du Sri Lanka (Department of Archaeology of Sri Lanka, ✆ +94 112 692 840), situé au Sir Marcus Fernando Mawatha à Colombo 7. Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h15.

Masques traditionnels

Les graveurs sur bois qui sculptent les masques destinés au Kolam (théâtre populaire traditionnel) attirent les curieux à Ambalangoda. Le Kolam Maduwa (la danse du Kolam), est relié à la tradition du Sanni Yakuma, un rituel exorciste traditionnel de l’île. À la nuit tombée, les danseurs revêtent des masques énormes qui représentent dieux et démons. La dextérité de leur travail est remarquable : en quelques heures, ils font émerger d’un morceau de bois la tête d’un démon aux traits grimaçants. Une excellente idée pour enrichir la décoration de sa maison. La confection d’éléphants et de petites statues de bouddhas est aussi devenue l’une de leurs spécialités. Le meilleur travail ne se retrouve pas forcément dans les magasins pour touristes. Vous en trouverez sur place bien sûr, dans les petites boutiques d’artisanat local des villes, dans les diverses enseignes Laksala (magasin d’État) disséminées sur l’île, et dans les magasins Lakmedura et Lakapahana à Colombo.

Mobilier en bois

Grâce à ses nombreuses forêts, le Sri Lanka abrite un large éventail de bois précieux et d’essences rares. Les ébénistes de l’île possèdent un savoir-faire traditionnel épatant. À la sortie de Kataragama, en direction de Tissamaharama, on trouve du mobilier en bois très original et aux prix locaux, bien qu’un peu élevés pour les habitants. Le travail réalisé est d’autant plus impressionnant qu’il respecte la forme naturelle du bois. Quelle que soit la pièce sur laquelle vous avez jeté votre dévolu, prenez-la avec vous et évitez de vous la faire envoyer, les mauvaises surprises sont souvent au rendez-vous (frais de port excessifs, pièce endommagée, etc.). Ailleurs, certains travaillent la laque avec autant d’adresse, notamment dans la région de Kandy.

Poterie et vannerie

L’artisanat de la poterie traditionnelle est également présent un peu partout. La majorité des objets sont réalisés en argile. Pour ce qui est de la vannerie, le tressage des nattes fait le bonheur des vendeurs dans les multiples marchés de la côte sud-ouest, notamment à Bentota.

Batiks

Les batiks sri-lankais sont inspirés des superbes batiks javanais que les Hollandais rapportèrent de leurs colonies. Ce sont des tissus colorés faits à la main avec des techniques d’impression ancestrales et dont la réalisation demande une grande agilité, et surtout beaucoup de patience. Les motifs représentent le plus souvent des éléphants, des animaux, des danseurs, des scènes de vie, des fleurs des formes géométriques… Pour confectionner un batik, il faut d’abord dessiner le motif sur l’étoffe, puis la plonger dans un bain de teinture correspondant à une couleur souhaitée, l’enduire de cire pour préserver la couleur, puis la plonger dans l’eau bouillante pour retirer la cire. Il faut recommencer tout le procédé pour la couleur suivante, et ainsi de suite… Cela nécessite un travail de longue haleine jusqu’à ce que la pièce soit terminée ! Un véritable art. Les batiks constituent un élément décoratif coloré et joyeux dans un salon ou une chambre, un souvenir qui vous rappellera votre magnifique séjour dans l’île. Vous en trouverez un peu partout, il s’agit d’une tradition qui se perpétue au Sri Lanka. Attention cependant, certaines boutiques proposent des copies de batiks, élaborés industriellement… Vous vous rendrez rapidement compte du gouffre qualitatif qui les séparent des pièces réalisées à la main !

Étoffes, vêtements

Les étoffes du Sri Lanka ne se limitent pas aux batiks. L’incontournable sarong est décliné de multiples façons. Il s’agit d’un pan unique de tissu porté de la taille jusqu’aux pieds, l’accessoire idéal pour la plage. Les plus jolis utilisent des pigments de couleur naturels. Les plus aventurières d’entre vous pourront opter pour un sari, un vêtement féminin traditionnel. Vous trouverez également de nombreux T-shirts souvenirs « pour touristes » avec des éléphants, le nom de l’île, de la ville, etc.

Produits ayurvédiques

Les baumes, notamment le Siddhalepa, l’équivalent local du baume du Tigre, mais aussi les cosmétiques et huiles essentielles issus de la médecine ayurvédique peuvent constituer de beaux cadeaux pour vos proches… ou pour vous-même ! L'Ayurveda est une médecine traditionnelle indienne ancestrale, puisant ses racines dans les fondements de l'hindouisme. Le mot ayur signifie « vie », et veda « science de la connaissance ». Cela implique que tout ce qui touche à l'ayurveda est en relation avec la connaissance de la vie et de l'art de bien vivre. C’est une médecine holistique, douce et intuitive, qui intègre tous les aspects de la vie humaine, des plus abstraits (les énergies, la relation avec l’univers) aux plus concrets (le fonctionnement du corps humain et ses déséquilibres). Il souligne l'aspect préventif plus que curatif. Si elle a été fortement influencée par la tradition indienne, la médecine ayurvédique au Sri Lanka s’est développée ensuite d’une manière autonome avec un savoir-faire et des méthodes propres à l’île. Le gouvernement sri-lankais a d’ailleurs créé en 1980 un « ministère de la Médecine indigène » afin de réglementer la pratique ayurvédique, très présente dans le pays.

Épices

Difficile de passer à côté des effluves enivrantes des épices et de leurs arômes durant votre séjour. Depuis l’Antiquité, le Sri Lanka est connu pour la qualité de ses épices et a suscité l’intérêt de nombreux navigateurs venus des quatre coins du monde pour en faire commerce. Parmi les épices plus recherchées : le poivre, le curcuma, la cannelle, le gingembre, les clous de girofles… Idéal pour pimenter vos plats à votre retour et épater vos amis ! Vous les trouverez un peu partout sur les marchés du pays. Si vous désirez en apprendre davantage sur les épices, n’hésitez pas à visiter un spice garden, évitez cependant de faire vos achats sur place, les tarifs pratiqués sont beaucoup plus élevés qu’ailleurs.

Arrak

C’est la boisson (très) alcoolisée fabriquée à partir de sève de fleurs de cocotier fermentée. On en trouve facilement dans les supermarchés et en vente sur le bord des routes.

Photos

Les Sri Lankais se laissent volontiers photographier, à condition que vous le fassiez avec tact, en échangeant au préalable un sourire et quelques mots.

Pour éviter tout problème aux douanes

Mieux vaut s’abstenir de rapporter certains articles. Dans tout le pays on trouve des orfèvres spécialisés dans le travail de l’ivoire pour la création d’objets religieux ; n’en ramenez pas, même si certaines pièces sont superbes, elles sont interdites à l’importation en Europe. Quelque 450 espèces de plantes sont protégées et/ou interdites à l’export. Pour rapporter des espèces spécifiques, se renseigner au préalable au Forest Department ( +94 119 428 666, www.environmentlanka.com), au 82 Rajamalwatta Road à Battaramulla. De même, et cela tombe sous le sens, tous les animaux, morts ou vivants, et les parties d’animaux (peaux, cornes, plumes, etc.) sont également prohibés.