Informations pratiques : Se régaler en Ouzbékistan
Horaires
Il n'y a pas vraiment d'horaires : les restaurants fonctionnent en continu toute la journée. Hormis dans les grands hôtels ou quartiers très touristiques, les établissements ferment leurs portes en général assez tôt, à 22h ou 22h30 maximum.
Budget / Bons plans
En Ouzbékistan, se nourrir ne coûte pas très cher, en particulier dans les petites tchaïkhanas de quartier ou les bazars. Les menus seront toujours un peu les mêmes mais les ingrédients varient en fonction des saisons : soupe, salade tomates-oignons, chachlyks (brochettes de viande), samsa ou plov. Les brochettes se vendent à l'unité (environ 30 000 soums).
On trouve plus de choix dans les cantines des bazars, avec l'avantage d'être assuré de la fraîcheur des produits. Mais elles ne fonctionnent en général qu'à l'heure du déjeuner. Cependant, les vendeurs ambulants sont actifs jusqu'à la fermeture du bazar.
Dans les grandes villes, la facture peut monter un peu plus vite mais vous vous régalerez dans de très bons restaurants proposant d'excellentes spécialités parfois revisitées et modernisées pour des budgets encore très raisonnables, entre 15 et 30 €.
En supplément
Le pain n'est jamais inclus dans la formule même s'il est systématiquement posé à table pour les étrangers. Les carafes d'eau ne sont pas de mise : on commande son eau en bouteille, son thé ou son coca (eh oui, le soda américain est omniprésent jusqu'à financer les panneaux indicateurs des zones touristiques !).
C’est très local
Ne passez pas à côté d'une samsa (beignet triangulaire fourré à la viande de mouton et aux oignons, ou aux légumes) à un coin de rue, goûtez le beurre (très doux) s'il y en a sur la table et ne vous dégonflez pas lorsque les Ouzbeks vous emmènent savourer un kala pocha : abats de mouton accompagnés d'un bouillon où l'on peut voir baigner la tête de l'animal… C'est entre la tête de veau et le tablier de sapeur lyonnais finalement !
Ne vous sentez pas obligé de commander un plat chacun, les quantités restent très copieuses : les ouzbeks partagent leur commande (un peu à la façon des tapas espagnols ou des mezzé). On mange souvent à la cuillère ou en utilisant la main droite.
La cuisine est très aromatique mais absolument pas pimentée donc vous pouvez commander sans crainte.
La cuisson des viandes se fait au barbecue, les riz et les autres ingrédients qui l'accompagnent à l'huile mais les raviolis ouzbeks sont cuits à la vapeur.
A éviter
Se laver les mains avant de passer à table : il y a toujours une fontaine ou un lavabo dans le restaurant à cet effet. Y compris dans les petits stands des bazars, un petit pichet tenu par le propriétaire sert à ça.
L'usage est de manger avec la main droite quand on n'utilise pas ses couverts.
Mieux vaut consommer de l'eau en bouteille et éviter les glaçons qui détraquent les intestins fragiles.
Les toilettes sont souvent à l'extérieur du restaurant. Elles sont toujours immaculées et des dames de service en garantissent la propreté. Il vous en coûtera 3000 soums (soit 0,20 centimes!). Le papier ne doit pas être jeté dans la cuvette mais dans la poubelle laissée à cet effet. Une douchette accompagne les ablutions et l'hygiène. Vous y verrez aussi des pichets pour les ablutions du matin.
Fumeurs
En terrasse des tchaïkhanas, où les tables sont souvent disposées en extérieur, vous pourrez fumer mais sinon les établissements en Ouzbékistan sont non-fumeurs.
Ne jetez rien par terre, emportez vos mégots.