Guide du Suriname : Conseils

Pour voyager au Suriname, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Il est aussi recommandé de mettre à jour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et, éventuellement, de se faire vacciner contre la typhoïde et l'hépatite A.

Pour les enfants, tous les vaccins préconisés par le ministère de la santé sont conseillés.

L'eau du robinet est potable à Paramaribo. A l'intérieur du pays, mieux vaut consommer de l'eau en bouteille.

Même si le paludisme est en régression très nette, certaines précautions sont tout de même à prendre lorsque l'on voyage à l'intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane, sur le fleuve Maroni notamment. Les symptômes du paludisme sont : une fièvre élevée avec des douleurs diffuses, abdominales, articulaires, musculaires, ainsi que des maux de tête, accompagnées de troubles digestifs avec nausées, vomissements et diarrhées.

Concernant la dengue, elle est encore présente dans certaines villes du Suriname. Les symptômes sont : une fièvre élevée avec des frissons, des douleurs rétro-orbitaires (derrière les orbites), des douleurs musculaires (myalgies) et articulaires (arthralgies), éventuellement des nausées et des vomissements. Dans la moitié des cas, ces signes sont associés à une éruption cutanée faite de lésions planes (macules) ou surélevées (papules). Pour ce qui est de la dengue hémorragique : en plus de la fièvre, des douleurs abdominales et des vomissements, des hémorragies multiples apparaissent sur la peau, les muqueuses et d'origine digestive. Lorsque l'on présente ces symptômes, il faut s'adresser à un médecin rapidement et prendre un traitement à base de paracétamol (pour faire baisser la fièvre et lutter contre les douleurs). A proscrire absolument : l'Aspirine (acide acétylsalicylique), qui peut fluidifier le sang et s'avère être très dangereuse en cas de dengue hémorragique. Il est aussi recommandé de boire beaucoup et de se reposer, tout en contrôlant l'évolution de sa température.

Il est important, pour son confort personnel mais aussi pour lutter contre les deux maladies, de s'équiper de sprays et crèmes anti-moustiques, de répulsifs textiles ainsi que de moustiquaires. Privilégier également les vêtements longs et les couleurs claires pour éloigner les moustiques. Les traitements lourds comme la Malarone ne sont pas indispensables, mais mieux vaut s'adresser à son médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs.

Une épidémie de chikungunya se propage dans les Antilles depuis fin 2013. Le chikungunya est une maladie virale transmise à l'homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires).

Le Suriname est touché par le virus Zika depuis 2016. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes et est particulièrement à risque pour les femmes enceintes. Les foetus peuvent souffrir de microcéphalie. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été constatés.

Pour vous informer de l'état sanitaire du pays et recevoir des conseils, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la Société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur (www.pasteur.fr) ou vous rendre sur le site du Cimed (www.cimed.org), du ministère des Affaires étrangères à la rubrique " Conseils aux voyageurs " (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs) ou de l'Institut national de veille sanitaire (www.invs.sante.fr).

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