Informations pratiques : Se régaler dans le Frioul-Vénétie Julienne
Horaires
Les Italiens mangent un peu plus tard que les Européens du Nord. A l’heure du déjeuner, la cuisine ouvre généralement à 13h, et au dîner, à 19h. Les restaurants des sites touristiques se sont cependant adaptés à une clientèle étrangère en grande partie autrichienne et allemande : sur la côte et en montagne, ils sont ouverts à partir de 12h et le soir à partir de 18h. La plupart des établissements comptent au moins un jour de fermeture par semaine, très variable mais souvent le lundi. Le dimanche, ils peuvent être ouverts à midi et fermés le soir. Il est préférable de réserver préalablement une table au restaurant ; à Trieste, cela est même très fortement recommandé, les établissements devant régulièrement refuser des clients arrivés à l'improviste.
Budget / Bons plans
Dans le Frioul-Vénétie Julienne, on peut manger très bien et local pour un prix démocratique. Dans une trattoria typique, un plat de pâtes vous reviendra à 10 €. Le traditionnel frico, le musetto con brovada et les gnocchis vous seront facturés entre 8 et 10 €. Au restaurant, un repas à la carte avec un primo, un secondo et un dessert varie entre 30 et 40 €, un peu plus s'il s'agit d'un établissement gastronomique.
Sur le littoral et à Trieste, les produits de la mer figurent à la carte de la plupart des restaurants. Il est possible de manger du poisson frais à des prix intéressants, même si les tarifs s'avèrent un peu plus élevés dans les stations balnéaires de Grado et de Lignano Sabbiadoro. Si vous souhaitez commander un poisson de la pêche du jour, notez que le prix affiché à la carte est all’etto, c’est-à-dire pour 100 g. Faites-vous préciser le poids de votre poisson et le montant que vous aurez à débourser avant de passer commande pour éviter les surprises au moment de l’addition.
En supplément
En Italie, on paie le couvert, entre 1,50 et 4 €. Certains établissements facturent aussi le service, environ 10 % du total de l’addition. Laisser un pourboire est toujours très apprécié.
C’est très local
Utiliser sa seule fourchette pour manger ses pâtes (et cela vaut pour toute l’Italie). A Trieste, combler un petit creux avec un panino au jambon de Prague con cren e senape (au raifort et moutarde) acheté dans un buffet de la ville. Boire son espresso (ou son nero à Trieste) au comptoir du bar et se laisser tenter par une pâtisserie, de préférence une part de gubana ou de putizza. A l’heure de l’aperitivo, accompagner son verre de vin, sa bière ou son cocktail (le spritz est devenu tendance partout) d’un assortiment d'amuse-bouches.
A éviter
Les bonnes adresses pour ripailler ou avaler un casse-croûte ne manquent pas. Évitez les chaînes américaines et internationales de fast-food et privilégiez les enseignes locales.
Enfants
Les enfants sont les bienvenus partout en Italie et les restaurants ne font pas exception. Qu’ils n’oublient pas, bien sûr, qu’une pizzeria n’est pas une aire de jeu...
Fumeurs
Interdiction de fumer dans les restaurants.
Les attrape-touristes
Évitez les restaurants qui proposent un « menu touristique ».
Quand un établissement affiche des photos décolorées de ses plats - d’ailleurs pas franchement appétissantes - , c’est rarement bon signe.