Guide de voyage Marles-En-Brie

La commune de Marles-en-Brie se déploie sur un plateau au relief peu marqué, traversé par la partie supérieure du Bréon, avant qu'il ne creuse sa vallée en aval à Fontenay-Trésigny. Au sein de la Brie Boisée, ses paysages sont typiques de la Brie, alternant cultures et espaces boisés dont le bois de Lumigny. Marles-en-Brie est desservie par une gare de la ligne Paris Est-Coulommiers par Tournan, située en bordure de la commune, sur le territoire de La Houssaye-en-Brie. C'est tout de même la gare dite de Marles-en-Brie.

Le village est mentionné dès le XII^e siècle sous l'appellation de Malles. Plus tard, Marles dépendra de l'évêché de Meaux et de la seigneurie de Tournan. Philippe le Hardi l'enleva et la plaça sous la dépendance de son château de Melun, mais Marles resta lié à la seigneurie de Tournan. Au XVIII^e siècle, Marles présente un rempart en forme de quadrilatère dont les angles sont situés aux axes cardinaux, où se trouvent les portes. Ce rempart a été démantelé au XIX^e siècle, mais le tracé a subsisté à travers les rues - rue de la Brêche-aux-Loups, chemin de la Ferme-du-Moulin, début ouest de la rue du Chemin-Vert - et les limites cadastrales. Marles était alors propriété du comte d'Eu avant de devenir celle du duc de Penthièvre jusqu'à la Révolution française.

Marles-en-Brie est dotée d'une église du XIII^e siècle construite sur des substructions gallo-romaines, placée sous le vocable de saint Germain d'Auxerre et constituée principalement en grès et en meulière. La majeure partie de l'église est de style roman, la nef du XVI^e siècle et la voûte de la grande nef du XVIII^e siècle. L'édifice abrite de nombreuses statues, ainsi qu'un coffre en bois du XVII^e siècle utilisé comme autel. Mais le patrimoine le plus original de la commune reste son lavoir. Quant aux gourmands soucieux de se fournir en tenant compte de la qualité et de la proximité, ils viennent se fournir directement à la Ferme du Moulin, en volailles et autres produits locaux.