CHATEAU. Sur une butte dominant le village s'élève une aiguille de pierraille de près de 25 mètres, la Dent du Diable. C'est en fait un étroit pan de mur tout en hauteur, dernier vestige d'un puissant donjon bourguignon du XIIe siècle, érigé là pour surveiller la Moselle qui passe en contrebas. Ces vestiges nous rappellent l'importance des possessions des Comtes de Vaudémont. Assiégé et pris par les Lorrains en 1468, il fut démantelé et jamais reconstruit. Le nom de Bainville " aux miroirs " provient probablement de la présence en ces lieux avant la guerre de Trente Ans, d'une miroiterie artisanale qui n'a pas laissé de traces.