Peu d'écrivains sont restés insensibles aux charmes de ce qui n'était alors, selon Alphonse Daudet, qu'un petit village perdu. Sa situation privilégiée à l'extrême ouest de la presqu'île, la beauté de ses côtes savamment déchirées par l'océan, son port typiquement breton, n'expliquent qu'en partie son pouvoir de séduction. Sa longue histoire se lit dans ses vieilles et belles demeures au détour des ruelles. Tournée vers le grand large, Piriac participa à l'aventure des terre-neuvas puis se spécialisa dans la pêche aux harengs. Aujourd'hui encore, la rentrée des chalutiers reste une attraction, de même que les allers et venues des bateaux de plaisance.