Des haches néolithiques, conservées dans les musées nantais, ainsi que la Pierre Blanche, et la tradition païenne qui s'y rapporte, attestent l'occupation ancienne du territoire. Certains prétendent que le nom de la commune aurait ses origines dans le nom du prieuré de l'ordre de " Cluny de Brosilis ", fondé par les moines bénédictins de Cluny, ayant pour dérivé " brogilium " (ogiliom désignait le bois sacré) dont on peut faire le rapprochement avec la forêt de Grasla. D'autres ont prétendu que " Brouzils " venait de " broussailles ". Le bourg, implanté autour du prieuré du XIIe siècle, domine la paroisse. Comme dans l'ensemble de la région, fortement touchée par les guerres de religion, une partie des Brouziliens se convertissent au protestantisme. Lors de la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, Charles Sajot de La Bedoutière, étant protestant, émigre à Southampton. Son frère, René Isaac, est catholique. L'une de ses filles meurt carmélite en 1772. En 1794, une partie de la population se cache dans la forêt de Grasla, l'autre suit l'armée vendéenne au nord de la Loire durant la Virée de Galerne. Quelques familles fuient les combats, se réfugiant à Nantes. Environ 250 Brouziliens meurent durant les guerres de Vendée. Site touristique incontournable : Le Refuge de Grasla est lié cette histoire : il vous fera vivre et découvrir la vie des habitants du Pays de Grasla qui se sont réfugiés pour échapper aux Colonnes infernales de Turreau en 1794. Patrimoine à voir : le château de la Colle, le château du Ligny, le moulin à vent de la Sauvetrière, le logis de la Duranderie et le prieuré.