Dressé sur son rocher depuis le XIIIe siècle, Le Bar-sur-Loup a fière allure. On remarque tout de suite son imposant château qui domine la moyenne vallée du Loup de toute sa hauteur. En-dessous, s'étagent le clocher de l'église et les maisons du village. Au Moyen Âge, Le Bar-sur-Loup était un gros bourg qui commandait le passage entre Grasse et Vence, ainsi que l'accès aux gorges du Loup. De ce passé glorieux subsistent aujourd'hui quelques pans de remparts. Il faut se promener dans les ruelles piétonnes du centre historique de la ville pour retrouver le Bar-sur-Loup tel qu'il était auparavant. Les hautes bâtisses serrées les unes contre les autres rappellent que le village fut bâti sur un plan défensif, avec les constructions regroupées au pied de son château. On déambule dans les venelles pentues, on emprunte des escaliers et des passages couverts, on admire les portes et les linteaux, on s'arrête pour photographier une jolie vue sur la vallée ou une placette ensoleillée... Au gré de la promenade, on découvrira la porte Sarrasine, seule porte médiévale conservée jusqu'à aujourd'hui, ou la fontaine, qui porte encore les armes de la famille locale, les Grasse-Bar. Tout autour du Bar-sur-Loup, c'est un enchantement de nature provençale qui nous est proposé : restanques et espaliers, vigne, oliviers et orangers sont là pour nous rappeler que le village était lié dès le XVIIe siècle à l'industrie de la parfumerie. En ce temps-là, les bigaradiers, l'arbre qui donne l'orange amère, recouvraient les collines de la vallée du Loup et des environs. Le souvenir de cette époque est perpétué chaque année à Pâques, avec la fête de l'Oranger, qui met à l'honneur ces traditions, le savoir-faire des artisans et des produits gastronomiques à base d'orange. 3 000 personnes habitent la commune.