De l’influence coloniale au style Federal
Les témoins de l’époque coloniale sont rares… et donc à ne surtout pas manquer ! De la période hollandaise, on peut encore voir, à Brooklyn, la Wyckoff House, bâtie en 1652 et de fait la plus ancienne maison de la ville ; et au Nord, la Dyckman House, seul exemple de ferme du XVIIIe siècle conservé. Leur architecture est modeste et très fonctionnelle, et se distingue par le célèbre gambrel roof ou toit mansardé recouvert de bardeaux de bois. Les colons britanniques ont, eux, laissé une architecture plus élaborée, largement inspirée du style géorgien palladien. Le plus beau témoin de cette période est la Morris-Jumel Mansion, résidence campagnarde construite vers 1765 et reconnaissable à son portique soutenu par quatre colonnes doriques. La Chapelle Saint-Paul, bâtie en 1766, est, quant à elle, le seul exemple d’édifice prérévolutionnaire à n’avoir jamais été modifié depuis sa création. Son portique ionique et sa tour-clocher sont particulièrement remarquables.
Libérée du joug colonial, la toute jeune république va se doter de très beaux bâtiments inspirés du néoclassicisme anglais : c’est le style Federal. Parmi les témoins de ce style élégant et raffiné, notons la Gracie Mansion, bâtie en 1799, possédant un très beau porche recouvert d’une terrasse et la James Watson House, de 1793, qui se caractérise par une importance donnée à l’entrée avec porte à colonnettes, impostes en éventail et encadrées de jours latéraux ; par l’usage de la brique ; et par la présence de frontons sur les toits à deux versants percés de lucarnes. Mais le plus bel exemple reste le City Hall de 1812, étonnant car porteur d’une double identité de style : Joseph-François Mangin lui a donné une forme Renaissance française, tandis que John McComb lui a donné son style américain Federal. Le City Hall doit magnifier le pouvoir de la ville, voilà pourquoi ses architectes l’ont pourvu d’un majestueux portique ionique, d’un escalier à double volée et surtout d’une impressionnante rotonde.
C’est à cette époque que la ville se dote de son premier grand plan d’urbanisme, le grid, qui permet l’extension de la ville vers le Nord selon un plan quadrillé très précis : 12 avenues Nord/Sud croisent 155 rues Est/Ouest, formant des blocks de 60 m de large et 140 m de long. Ce plan de contrôle du développement urbain de la ville sera complété avec la création de Central Park.
Du Revival aux Beaux-Arts
Après le style Federal, c’est vers les canons antiques que se tourne la jeune république pour symboliser sa puissance. Les structures néo-grecques vont ainsi se multiplier dans la ville, qu’il s’agisse d’édifices publics ou de maisons particulières. Parmi les grandes réalisations notons le Federal Hall, tout en marbre blanc et construit sur le modèle du Parthénon ; 13th Church Street et sa façade de temple antique ou bien encore les row-houses de Washington Square dont on admire les colonnades et les volutes des grilles en fonte. Au néo-grec succède le néo-roman, puissant et massif, caractérisé par des arcades en plein cintre, des appareillages de moellons, des parements de granit et des décors faits d’entrelacs et sculptures végétales. Mais c’est sans aucun doute le néogothique qui a le plus marqué la ville avec sa profusion de gargouilles, pignons ouvragés, tourelles à meurtrières et crénelures. Des forteresses modernes fleurissent partout dans la ville à l’image de la Cathédrale Saint-Patrick, la Trinity Church ou bien encore le légendaire Brooklyn Bridge, chef-d’œuvre d’ingénierie dont les deux piles néogothiques ancrent ce pont long de près de 2 km et d’une portée record de 487 m. Suivront ensuite de nombreux autres styles Revival : gothique vénitien (Montauk Club de Brooklyn), néo-roman byzantin (synagogue d’Eldridge Street) et bien sûr néo-Renaissance française (Jewish Museum) et italienne. Les meilleures représentantes de ce dernier style sont évidemment les mythiques Brownstones Houses, maisons bourgeoises construites dans du gré brun-rouge extrait des carrières du Connecticut et du New Jersey. Inspirées des palais vénitiens, elles se distinguent par leur entrée surélevée, précédée d’une volée de marches.
Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, New York connaît son âge d’or. Consciente de sa puissance économique et culturelle, la ville veut que son architecture reflète cette richesse. C’est l’avènement du style Beaux-Arts. Théâtral, grandiloquent et profondément historiciste, ce style a produit parmi les plus beaux édifices de la ville, à commencer par les Villard Houses dont la symétrie et l’élégance rappellent celle du Palais de la Cancelleria à Rome. Les Cloisters du Metropolitan Museum en sont aussi un très bel exemple : la chapelle et les cloîtres ont été reconstitués à partir de pièces provenant de l’Europe romane et rebâtis pierre par pierre. La Bourse de New York et sa façade colossale en forme de temple corinthien, la gare Grand Central, la branche centrale de la New York Public Library et le Washington Centennial Memorial Arch comptent aussi parmi les plus belles réalisations de style Beaux-Arts.
Modernité et verticalité
À la fin du XIXe siècle, des édifices d’un nouveau genre font leur apparition dans les rues de la ville : ce sont les cast-iron buildings ou structures en fonte. Si les murs sont toujours en briques, la façade, elle, est dotée d’une armature en fonte légère sur laquelle viennent s’empiler ou se juxtaposer des éléments décoratifs très travaillés (dans des styles italianisants ou Second Empire) qui peuvent être ainsi reproduits à l’infini. Les charges n’étant plus portées par un mur porteur continu, mais par les poutres et poteaux d’acier, les immeubles peuvent gagner en hauteur et aussi en luminosité grâce à la multiplication des fenêtres. Dans Greene Street à Soho, ne manquez pas l’étonnante enfilade de maisons aux colonnades corinthiennes et larges fenêtres. Le Haughwout Building, avec sa façade d’inspiration italienne et ses larges surfaces vitrées, est souvent considéré comme l’ancêtre des gratte-ciel new-yorkais. C’est d’ailleurs dans cet immeuble qu’Elisha Otis installa le tout premier ascenseur… invention qui, avec la légèreté et la puissance des ossatures métalliques, permettra toutes les folies verticales.
La population new-yorkaise s’accroît… mais l’espace, lui, se fait de plus en plus rare… une seule solution : construire en hauteur. En 1898, Louis H. Sullivan, grand représentant de l’École de Chicago qui a théorisé cette architecture de la verticalité, construit le Bayard Building. Pour souligner la hauteur, Sullivan emploie des piliers de terre cuite dont le mouvement ascendant s’achève sur des figures de cariatides ailées… symbole de réussite et de puissance. Mais c’est le Flatiron Building que l’on considère véritablement comme le père de tous les gratte-ciel new-yorkais. Sa forme étroite et triangulaire s’explique par le fait qu’il occupe l’angle aigu joignant Broadway à la 5e Avenue. Ses 91 m d’ossature d’acier aux décors rappelant les palais italiens en ont fait, jusqu’en 1909, le plus haut building du monde. Ces nouvelles cathédrales d’acier répondent à la monumentalité des styles « néo » dans un dialogue architectural étonnant. À l’image du Woolworth Building, véritable cathédrale du commerce, qui impressionne par son allure néogothique avec gargouilles, et hall revêtu de marbre et de mosaïques d’inspiration byzantine. Si les gratte-ciel se concentrent principalement dans le sud de Manhattan, c’est parce que son socle rocheux offre à ces géants une assise solide… comme pour l’Equitable Building et ses 160 m de haut sans retrait. Mais la multiplication de ces gratte-ciel crée de véritables canyons urbains empêchant air et lumière de bien circuler. En 1916, une loi de zoning est alors créée afin d’en encadrer la construction. Tous ceux qui se trouvent en limite de parcelle doivent présenter des retraits à certains niveaux. Voilà qui explique l’aspect pyramidal et zigzagant de certains gratte-ciel de l’époque. En revanche, les retraits ne sont pas obligatoires pour les immeubles n’occupant que 25 % ou moins de la parcelle… rien n’empêche plus alors les hauteurs les plus folles ! Symboles de réussite, les gratte-ciel deviennent les premiers supports promotionnels de la puissance des grands empires capitalistes et la course à la hauteur, le pendant de la concurrence commerciale acharnée qu’ils se livrent. Le Chrysler Building et l’Empire State Building, chefs-d’œuvre de l’Art déco, en sont les plus beaux représentants.
Style international
À partir des années 1940, un puissant courant moderniste se fait jour, refusant tout emprunt à l’histoire et prônant une architecture caractérisée par des volumes lisses, une absence de décoration de façade et une dissymétrie d’ensemble : c’est le style international. La façade principale tout en planéité et horizontalité affirmées du Museum of Modern Art en est l’un des tout premiers exemples. Mais c’est surtout dans les années 50 que New York va se doter des plus illustres représentants de ce style. En 1952, Gordon Bunshaft construit la Lever House, étonnant parallélépipède de verre et d’acier posé sur une plateforme qui, pour la première fois, libère de l’espace au sol. La même année, sous l’impulsion d’un comité d’architectes composé notamment du Suisse Le Corbusier et du Brésilien Oscar Niemeyer, les Nations-Unies se dotent d’un nouveau bâtiment pour leur Secrétariat. Véritable mur de verre, il représente l’importance donnée, par les représentants du style international, à la lisibilité des structures permise par la transparence des pans de verre. Mais c’est à Mies van der Rohe que l’on doit la plus célèbre réalisation de l’époque : le Seagram Building, brillante alliance du béton, du verre et de l’acier, aux proportions parfaites et à la façade très sobre dont les meneaux en bronze soulignent la structure porteuse. En 1963, Walter Gropius (le fondateur du Bauhaus) participe à l’élaboration du Pan Am Building (aujourd’hui Met Life Building) érigé au-dessus de Grand Central Terminal. Totalement en rupture avec son environnement et représentatif d’une certaine uniformisation du style international, ce building suscite de fortes critiques. Certains bâtiments vont alors tenter de se singulariser comme la Ford Foundation, grande serre cubique abritant un jardin public au cœur du bâtiment ; ou bien encore la CBS Tower d’Eero Saarinen dont les piliers en béton et le revêtement en granit noir donnent un aspect sculptural à la façade.
Dans les années 50, New York se dote d’un édifice à nul autre pareil et devenu l’un de ses symboles : le musée Guggenheim, réalisé par l’inclassable Frank Lloyd Wright, qui refusa longtemps de construire à New York, tant il en rejetait l’urbanité outrancière. Aspiré par un ascenseur, le visiteur descend ensuite la rampe en spirale où se déroule devant lui la bobine de l’Histoire de l’Art. Cette architecture sculpturale est l’image même de la société américaine : toujours en mouvement.
Postmodernisme et architecture contemporaine
Dès les années 1960, les critiques s'élèvent contre le style international dont on remet en question la rigueur et le dépouillement. Nombreux sont alors les architectes à revendiquer un décor surajouté et les références historiques. C'est le cas avec le Lincoln Center et ses imposants édifices à colonnades recouverts de travertin ou bien encore avec l'AT&T Building (aujourd'hui Sony Building), avec sa base qui s'impose par la démesure de ses arcs néoromans, son sommet profilé en triangle rappelant les frontons antiques et son revêtement en granit rose dissimulant l'ossature métallique. Tous deux sont l'œuvre de Philip Johnson, ancien adepte du minimalisme, devenu le pape du postmodernisme. Dans les années 1980, César Pelli étonne avec les 4 tours du World Financial Center à Battery Park. Toutes coiffées de motifs différents et animées de redents, elles ne sont pas sans rappeler les splendeurs de l'Art déco. Leurs façades de verre reflètent l'eau et la lumière, changeant ainsi perpétuellement d'aspect.
À partir des années 2000, New York accueille les réalisations de ceux que l'on appelle les starchitects, les grands noms de l'architecture devenus superstars. En 1999, Christian de Portzamparc crée la tour LVMH, dont les pans de verre semblent s'enrouler sur eux-mêmes. En 2006, Norman Foster impressionne avec la Hearst Tower. Une première tour avait été commencée en 1928, mais seule une base Art déco vit le jour. C'est sur ce socle que Foster a érigé sa superbe tour d'acier, joyau de l'architecture contemporaine et modèle d'architecture durable (minimisation de l'impact environnemental, emploi d'acier à 90 % recyclé…). Autre édifice durable : la Bank of America Tower qui possède sa propre centrale de cogénération électrique produisant 65 % de l'électricité nécessaire à son fonctionnement. C'est à Renzo Piano que l'on doit le renouveau du Whitney Museum en 2015. Sa structure asymétrique, son acier bleu-gris et son parc surélevé en font un bâtiment à part. Jean Nouvel, lui, est aux commandes du 100 11th Avenue, tout en angles et en figures découpées. Frank Gehry a réalisé la Beekman Tower, silhouette drapée d'une cascade d'acier brossé d'aluminium, et le New-York by Gehry, complexe regroupant habitations, école et hôpital. Enfin, notons le 520 West 28th St, construction futuriste aux courbes voluptueuses imaginée par l'architecte Zaha Hadid.
Parmi les réalisations contemporaines, une prend une place toute particulière : le nouveau World Trade Center dont l'élément clé est la tour du One World Trade Center, symbole de renaissance. Signée David M. Childs, sur les plans de Daniel Liebeskind, cette tour s'élève à plus de 540 mètres, soit 1 776 pieds… clin d'œil à l'année où l'Amérique célébra son indépendance. L'empreinte au sol de la tour est égale à celle des tours jumelles. Son socle de plus de 60 mètres est fait pour résister aux explosions. Non loin de là, Santiago Calatrava a remanié le design de la plateforme de correspondance du World Trade Center. Son Oculus représente une colombe prenant son envol. Tout ici est donc symbole de paix et de résilience. En 2021, l'île artificielle de Little Island, parc sur pilotis ayant coûté 260 millions de dollars, a émergé le long de la Hudson River.
La course à la verticalité, elle, bat toujours son plein. En septembre 2019, a été inaugurée la Central Park Tower, haute de 472 mètres, soit la plus grande tour résidentielle du monde. La nouvelle Steinway Tower, dont la construction s'est achevée en 2021, est le dernier des gratte-ciels ultra fins qui ne cessent de pousser à Manhattan. Ces dernières années, enfin, le projet Hudson Yards a également vu le jour avec deux structures déjà emblématiques : Vessel et Edge. La légendaire skyline de New York n'a pas fini de se transformer !
New York et ses jardins
Central Park est le « poumon vert » de New York. Achevé en 1873 par Calvert Vaux et Frederick Law Olmsted, le plus célèbre jardin public au monde est un modèle d’architecture paysagère… et politique. En effet, ses créateurs y voyaient l’occasion d’y appliquer les grands idéaux démocratiques et d’en faire un lieu de mixité sociale. Mais il n’est qu’un des représentants du visage vert de New York. Grâce aux dons de généreux mécènes et à la passion de bénévoles défenseurs de la nature, de nombreux espaces abandonnés ont pu être requalifiés et transformés en espaces verts pensés pour tous : les fameux Community Garden qui se comptent par centaines. Mais la grande originalité de New York ce sont sans aucun doute ses toits-terrasses. Pour Ralph Hancock, paysagiste de renom, « un architecte ne peut pas plus ignorer les toits en milieu urbain que les plantations autour d’une maison à la campagne ». Dans une ville aussi dense, lumière et terre sont un luxe. Pas évident donc de faire surgir la nature dans une jungle de béton… pourtant des architectes-paysagistes du monde entier vont rivaliser d’ingéniosité pour faire naître les jardins les plus étonnants. Retour sur le visage vert de New York en trois jardins phares.
Rockefeller Rooftops
Érigé entre 1930 et 1939, le Rockefeller Center est un édifice pionnier. Sous l’impulsion de John D. Rockefeller et grâce à l’inventivité de l’architecte Raymond Hood, se crée un complexe unique composé de 14 immeubles conçus comme une seule et même entité architectonique. Tous ont un plan de base rectangulaire qui s’étire en longueur et qui ne compte que 7 étages de manière à profiter au maximum de la lumière. Dès le lancement du projet, la présence des jardins sur les toits est mentionnée… et pas n’importe quels jardins… de véritables étendues de terre d’une épaisseur de 60 cm… jamais une telle épaisseur n’avait été atteinte sur un toit-terrasse. Au total, ce sont 4 jardins Art déco qui ont été aménagés par l’architecte-paysagiste anglais Ralph Hancock. Et ces jardins sont à l’origine d’une tradition désormais établie à New York : les garden for the view… les jardins pour la vue. Il ne faut pas oublier que le Rockefeller Center est entouré de gratte-ciel… et ce sont plus de 100 000 fenêtres qui donnent sur les jardins. Hancock a donc choisi un design géométrique rigoureux conçu pour la vue à distance. En hauteur, le vert sombre du gazon, le rose vif des plantes et le bleu des bassins créent une harmonie étonnante. Projet architectural autant qu’urbain, le Rockefeller Center possède une plaza centrale reliée à la 5e Avenue par les Channel Garden dont l’aménagement floral change régulièrement.
MoMA Roof Garden
Au début des années 2000, l’architecte Yoshio Taniguchi réalise l’extension du musée d’Art moderne de la ville : la New Gallery. Haute de seulement 6 étages, cette nouvelle galerie doit également accueillir sur son toit un jardin, dont on confie la réalisation à Ken Smith, célèbre architecte-paysagiste. Une tâche qui s’avère semée d’embûches… en effet, le toit ne peut pas supporter de lourdes charges et il est impossible d’utiliser de l’eau, au risque d’endommager les œuvres exposées aux étages inférieurs… ainsi donc Ken Smith ne peut-il employer ni terre ni végétaux vivants. Et il doit également faire face aux remarques et objections des voisins qui veulent protéger leur vue… Smith va donc opter pour « une illusion orchestrée aux surfaces déterminées graphiquement ». Le verre pilé scintillera comme l’eau d’un bassin. Le caoutchouc sera aussi sombre que la terre. La fibre de verre aura l’aspect d’une prairie et les buis en plastique ne s’altéreront jamais. Ce jardin, qui se voulait camouflé, est en réalité une intéressante mise en abîme de la ville et de sa dénaturation.
High Line
Construite dans les années 1930, cette voie ferrée desservait le légendaire et quelque peu malfamé quartier des abattoirs (aujourd’hui très couru !). Mais le transport routier prenant toujours plus d’importance, notamment sous l’impulsion de Robert Moses qui conçut un vaste et complexe réseau de routes reliant les différents quartiers de la ville, la voie ferrée tombe en désuétude. Beaucoup souhaitent alors sa destruction. Mais c’était sans compter sur l’engagement de l’association des Friends of the High Line qui depuis 1999 œuvre à la reconversion du site… dont elle a conservé les rails rouillés pour garder l’aspect nature. Aujourd’hui, la High Line est une promenade très appréciée des New-Yorkais qui peuvent ainsi profiter d’un long espace de verdure 10 m au-dessus de routes très fréquentées…