OBÉLISQUE INACHEVÉ
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Encore soudé à la roche dont on a voulu l’extraire, il repose de toute sa masse (1 200 tonnes) et de toute sa longueur (42 m) sur son lit de granit. Abandonné tel quel et laissé inachevé à cause des fissures apparues à certains endroits, il aurait été, une fois dressé, le plus grand obélisque connu. Les alentours sont d’anciennes carrières où s’activaient les ouvriers chargés de détacher les énormes blocs de pierre qui prenaient l’aspect de temple, de palais ou de divinités.
Le travail était dément, jugez-en ! Il fallait commencer par marteler la roche avec une pierre dure comme la dolorite, jusqu’à ce qu’une entaille suffisamment large et profonde se creuse. On y enfonçait des coins en bois préalablement trempés dans l’eau qui, en séchant, se dilataient et faisaient éclater la roche. L’opération se pratiquait sur les trois côtés. En fonction de son usage, il était dégrossi sur place, parfois même quasiment achevé. On le plaçait ensuite sur un traîneau en bois pour le faire descendre jusqu’au fleuve grâce à une rampe spéciale. Elle était composée de gravats, sur lesquels les maçons scellaient plusieurs couches de briques recouvertes d’une épaisse couche de limon maintenue humide et glissante.
La felouque, chargée de transporter les blocs, accostait un peu avant la décrue à proximité de la berge. Une fois échouée, on disposait alors du temps nécessaire pour procéder à son chargement. A la crue suivante, l’embarcation se retrouvait à flot et appareillait pour la livraison. Le déchargement s’effectuait de la même manière.
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Avis des membres sur OBÉLISQUE INACHEVÉ
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