STÈLE DE LA FAMINE ( LOHIT EL MAGA'A )
Au sommet de cette colline de blocs de granit où l'on peut voir des hiéroglyphes et dessins pharaoniques encore très distinctement, une stèle raconte un épisode particulièrement difficile du règne de Djeser (IIIe dynastie) en l'an 19. Sur ce roc, reconnaissable à sa faille qui le traverse en plein milieu de gauche à droite, environ 40 lignes de hiéroglyphes évoquent la terrible sécheresse qui sévissait depuis sept ans au désespoir du roi et de la population. En voici un extrait : « J’étais dans l'affliction sur mon trône […]. Mon cœur était dans une si grande peine, car le Nil n'était pas venu à temps pendant une durée de sept ans. Le grain était peu abondant, les graines étaient desséchées, tout ce qu'on avait à manger était en maigre quantité. » Les prêtres estiment que le responsable est le dieu Khnoum en colère qui retient les eaux du Nil. Pour l'apaiser, on voit donc Djeser présenter des offrandes au dieu. Les écritures détaillent le rêve du prêtre le plus important du royaume dans lequel la divinité apparaît et promet le retour de l'eau. Dès le lendemain, le roi passe un décret pour rénover le temple de Khnoum sur l'île Eléphantine et le garnir plus régulièrement d'offrandes.
Panorama sur l'ancien barrage. Grimper sur cette colline rocailleuse (oubliez les tongs, d'ailleurs) permet aussi de mieux comprendre à quoi ressemblait le Nil et la Nubie avant le barrage d'Assouan voulu par Nasser. La première île toute plate juste en face était alors sous l'eau.
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