PARC CATHERINE

L'ancien jardin, la partie régulière du parc se présente au sud-est du palais. L'allée centrale est orientée vers le pavillon de l'Ermitage. Du côté de la ville, l'ancien jardin est limité par le canal des cascades ; au sud-est, par la rue Sadovaya (du parc) ; au sud, il donne sur le grand étang. Ce grand étang comprend une petite île que vous pouvez rejoindre avec une sorte de petit bac tracté, qui se prend au niveau de l'Amirauté. Le passage coûte 200 RUB par personne, mais il n'y a pas grand-chose à voir sur cette île.

L'ancien jardin se divise en quatre parties  : le Jardin supérieur, sur les trois terrasses du haut face au palais  ; le Jardin inférieur, de la troisième terrasse au canal aux Poissons  ; la parcelle de l'Ermitage, du canal aux Poissons jusqu'aux étangs des Cascades  ; et la dernière, sans nom, des étangs des Cascades à la rue Sadovaya. Dans le Jardin inférieur, le long de l'allée de l'Ermitage, ont été creusés en 1719-1722 deux étangs rectangulaires. Le pavillon de l'Ermitage, qui a donné son nom à la partie de l'ancien jardin, a été construit entre 1744 et 1749 par Zemtsov puis, après 1754, par Rastrelli. Ses façades font écho au palais Catherine.

Le chaînon reliant l'ancien jardin aux lignes régulières au parc paysager autour du grand étang est constitué par le pavillon de la Grotte, construit en 1749  par Rastrelli. Il s'agit de l'un des meilleurs exemples de baroque tardif. Sur le bord sud-est de l'étang, on voit un ensemble composé des trois pavillons de l'Amirauté, construits en briques rouges. Non loin de l'île s'élève au-dessus de l'eau la colonne de Tchesma, haute de 14 m. Construite pour célébrer la mémoire de la victoire sur l'escadre turque dans la baie de Tchesma en 1771, cette colonne est décorée de rostres symboliques et couronnée d'un aigle de bronze cassant un croissant de lune (symbole de la victoire). Au sud-ouest de l'étang s'étend le bâtiment clair des bains turcs, rappelant une mosquée, construit en 1850. Plus bas, la route Podkapriznaya a reçu son nom des Grand Caprice et Petit Caprice, de gros tertres rocailleux et creusés de petits tunnels sous lesquels passe cette voie. Au sommet du Grand Caprice s'élève la charmille chinoise, d'où l'on a une belle vue sur le parc (on rattache habituellement ce nom de caprice au fait qu'après ces monticules le chemin se divise, et que c'est à cet endroit que la Grande Catherine, lorsqu'elle se promenait, choisissait son parcours au tout dernier moment).