Au nombre de ces villages-rue le long de la N12, niché entre la butte Chaumont et la forêt de Multonne, Saint-Denis-sur-Sarthon, un millier d'habitants, abrite un patrimoine bâti intéressant. Fondée en 1717, après la percé de la route de Bretagne devenue depuis Nationale 12, elle est formée d'une soixantaine de hameaux et lieux dits. Si vous passez dans cette commune de l'Orne à la frontière avec la Mayenne, arrêtez-vous ne serait-ce que pour admirer l'église romane de ce village, à 500m au sud du bourg, tout à fait remarquable. C'est dans cet édifice du XIIIe siècle que fut baptisée Zélie Marie Guérin, future mère de sainte Thérèse. Le peintre Raoul Dufy (1877-1953), quant à lui, séjourna à Saint-Denis-sur-Sarthon durant la Seconde Guerre mondiale. L'école du village porte aujourd'hui son nom. Quant à l'ancienne maison de la Providence, c'est celle où les jeunes filles apprenaient le point d'Alençon au XVIIIe siècle. En prenant un peu plus de temps, vous pourrez découvrir le château de la Touche (XVIIIe siècle), mais aussi le château du Fault et le manoir de la Faïencerie (chambres d'hôte) ou encore le haut fourneau de la Forge vestige d'une usine de fabrication de métaux. Si les vestiges de la forge sont toujours visibles - et monument historique - rien ne reste de l'usine de fabrication de métaux, ni de la faïencerie, ni du moulin à farine. Et si vous tombez sous le charme des lieux, vous pourrez séjourner dans le gîte de charme de la Louvière.