RESTAURANT DU CLOÎTRE
Situé à l'étage du Grand Hôtel qui était l'ancien couvent de visitandines bâti au XVIIIe siècle, et dont la terrasse donne de plain-pied sur les arcades de l'ancien cloître, le Restaurant du Cloître accueille les amateurs de belle gastronomie. Au cœur du Parc Thermal, les curistes comme les amateurs de belles tables se donnent rendez-vous dans ce lieu élégant. En salle, agréable et lumineuse, ou en terrasse, on se délecte de la cuisine du chef, "acteur du fait maison", et promu Maître Restaurateur. Sur la base de produits frais, essentiellement issus du terroir, nos palais se délectent de saveurs traditionnelles habilement travaillées pour en exalter toute la richesse. En été, nous avons aimé la planchette fraîcheur, salade, magrets de canards, terrine maison, que nous avons fait suivre par un mille feuilles de gariguettes, gaspacho au gingembre, biscuit à la cuillère et son mendiant à la menthe. Le bistrot est quant à lui ouvert les midis de la semaine et permet une restauration plus abordable mais non moins excellente.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur RESTAURANT DU CLOÎTRE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Par jurer que ce que je vais rapporter est la stricte vérité.
Entrée extérieure difficile à trouver et passablement défraîchie.
La salle, ancienne, a été rafraîchie toute en morosité. Dommage le parquet est superbe..
Le repas est un grand moment de, mauvaises, surprises et de frugalité.
Et cela commence dès l'apéritif qui n'a rien de fou fou (vue l'ambiance monacale il fallait s'en douter) impossible d'avoir la planche de charcuteries et fromages évoquée sur la carte des boissons: il n'y en a plus a la cuisine !? Ok nous serons donc sages (ce n'est que le début..)
Les intitulés des plats ne sont pas respectés.
Le lieu noir et son taboulé de boulgour, etc, etc, se résume à 50g de poisson (et je suis très généreuse) sur trois cuillères à soupe de quinoa !!! Quinoa/boulgour...c'est pas la même chose... Bref insipide !
Le plat : porc en deux cuissons et légumes d'été avec une inspiration "sicilienne " (que je cherche toujours). Donc, deux morceaux (corrects) de filet migon et une demi tranche de lard accompagnés (je jure que c'est vrai ????????????) d'UN champignon de Paris, de DEUX pommes de terre grenaille, d'UN bébé carotte, d'UNE tomate cerise (la Sicile !) et d'UN tronçon de 3 cm de poireau. Il y avait une pellicule de sauce à la carotte la dessous et les quelques pétéchies de sauce, sans goût, réglementaires pour faire gastro.
Le mille feuille destructuré au citron et basilic était bon mais, là encore, c'est une demie portion (pour ne pas dire un tiers). Il avait au moins le mérite d'avoir du goût lui. Car rien n'est assaisonné, toujours dans l'esprit ascétique à mon avis.
Mes compagnons de table devaient avoir des grenailles confites selon le menu. Ils ont eu des frites ! On n'est plus à ça près.
Si vous ne demandez pas le pain et l'eau vous n'en aurez pas ! C'est la base de la base d'un apprentissage en hôtellerie restauration: le pain et l'eau !!!
Il est également très délectable d'entendre la dame de l'accueil facturer nos apéritifs au monsieur stupéfait de la table d'à côté !
Il y avait 18 couverts, deux serveurs et la madame qui a bien du mal avec sa facturation, pour le service et ils étaient aussi évaporés que si nous avions été le triple.
Le jeune chef est passé à la fin du service. Que lui dire ? Il avait l'air gentil. Il n'est certainement pas responsable de ce qu'on l'oblige à commettre en cuisine.
Bon, en résumé :frugal, sans goût ou presque, cher...
Après une journée à nous éclater au Celt'Ô on crève littéralement de faim.
PS :je n'en veux pas au chef, je le plains.