Informations pratiques : Se régaler en Bosnie-Herzégovine
Horaires
Les restaurants sont en général ouverts tous les jours de 8h à 22h. Cela veut dire que l’on peut y prendre un café ou un petit déjeuner le matin. Le véritable service commence vers midi. Il est alors possible d’y manger un repas complet pendant le reste de la journée. Certains établissements, qui proposent une cuisine plus haut de gamme ou avec une touche plus personnelle, sont fermés d’un à deux jours par semaine, et ne sont parfois ouverts que pour le dîner ou le déjeuner. Mais cela reste rare.
Budget / Bons plans
Hors boissons, il faut prévoir un budget compris entre 5 et 12 € pour un repas complet dans la plupart des restaurants. À partir de 15 €, on se retrouve soit dans de bons restaurants, soit dans des établissements pour touristes (pas forcément mauvais, d’ailleurs). Côté street food et fast-food, il est possible de manger pour moins de 5 €. Il existe aussi une toute petite catégorie d’adresses gastronomiques haut de gamme à partir de 25 €/personne, à Sarajevo, à Banja Luka ou à Trebinje.
En supplément
L’addition comprend presque toujours le service, le pain, l’eau et les couverts. Pour les pourboires, les Français ont ici comme ailleurs la réputation d’être pingres. Disons que, vus les tarifs pratiqués, laisser 10 % en plus pour le personnel commence à être convenable sans mettre en péril votre budget vacances. Mais rien ne vous y oblige.
C’est très local
Dans certains villages ou tard le soir dans les grandes villes, on ne trouve à manger que dans une ćevabdžinica. Ce genre d’endroit s’apparente à un fast-food où l’on vend des grillades placées dans de petits pains ronds ou de la pita et servis avec des oignons crus. On a le choix entre les ćevapi et la pljeskavica. Les premiers sont des rouleaux de viande spongieux (agneau et bœuf), la seconde est un steak de bœuf haché. Nous, pour manger sur le pouce, on préfère le burek, une pâtisserie salée avec de la pâte filo fourrée au fromage ou aux herbes. Tout cela n’est pas spécifiquement bosnien, puisqu’on trouve le burek jusqu’au Proche-Orient et les ćevapi et pljeskavica, dans toute l’ex-Yougoslavie. Il existe toutefois deux variantes locales de ćevapi : ceux de Sarajevo et ceux de Banja Luka.
Fumeurs
C’est le gros souci des restaurants bosniens : la fumée et l’odeur de cigarette sont omniprésentes. Espérons que cela change avec la nouvelle loi antitabac votée en 2022.
Les attrape-touristes
Même le plus touristique des restaurants de Mostar, avec ses rabatteuses en « tenue traditionnelle », n’est pas si catastrophique que cela. En fait, les restaurateurs bosniens sont plutôt honnêtes. Le problème est que l’on mange beaucoup de viande ici, et que la viande servie dans la plupart des établissements est souvent grasse et sans goût. Pour manger bien et/ou sainement, il vaut mieux fuir les rues touristiques. Hors des sentiers battus, il existe même des adresses végétariennes à Sarajevo, à Banja Luka et à Mostar.