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Les musiques et danses traditionnelles

L’Autriche accueillant une partie des Alpes, le yodel s’y est également naturellement développé. Cette forme de chant consistant à alterner rapidement les passages en voix de poitrine et voix de tête existe de longue date dans la tradition rurale européenne et demeure toujours populaire dans la musique folklorique d’Autriche. Partout dans le Tyrol, il est courant de l’entendre et quelques établissements, comme l’Alpenhotel Fernau (dans la vallée de Stubai), en proposent même durant les repas.

Hormis le yodel, la région est truffée de danses emblématiques, les folkloretänze (danses folkloriques), à commencer par le Ländler. Traditionnellement exécutée en rond et associée au yodel, elle est très sautillante et a séduit de nombreux compositeurs comme Beethoven, Schubert, Bruckner ou Mahler qui en ont introduit dans certaines de leurs œuvres. Originaire du Tyrol, on trouve aussi le schuhplattler, reconnaissable par ses claques données sur les genoux et les cuisses ainsi que ses bonds énergiques. Dérivées de la valse, on trouve également les zwiefacher, danses de couple traditionnelles où le duo tourne rapidement et en position resserrée.

Si Vienne propose un évènement dédié aux danses et chants traditionnels, comme le festival Spring Tale, on peut en croiser également beaucoup à l’époque du carnaval, appelé Fasnacht au Tyrol et notamment lors du faschingsonntag (le dimanche avant Mardi gras) qui correspond au moment des défilés avec costumes folkloriques. Autrement, à Vienne, la taverne Zwölf Apostelkeller, véritable heuriger de centre-ville, propose des concerts de musique folklorique tous les soirs.

La musique classique

Pour tout amateur de musique classique qui se respecte, l’Autriche est une terre sacrée. Un berceau pour le genre qui a vu naître et s’épanouir quelques-uns de ses plus grands génies (n’ayons pas peur des mots). L’âge d’or musical du pays correspond à celui de l’apogée de la civilisation autrichienne, c’est-à-dire la période survolant les règnes de Charles VI (1711-1740), de Marie-Thérèse (1740-1780) et de Joseph Ier (1780-1790). Carrefour d’influences et incarnation de l’Humanisme, l’Autriche de l’époque est le terreau idéal pour que germe une grande musique.

C’est donc, sans surprise, le moment où un certain Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) fait irruption dans l’histoire pour la bouleverser à tout jamais. Compositeur et claveciniste prodige né à Salzbourg, Mozart se produit dès l’âge de 6 ans dans les salons de Schönbrunn devant l’impératrice Marie-Thérèse puis au sein des plus grandes cours européennes entre 7 et 10 ans. Il s’éteint prématurément à l’âge de 35 ans, laissant derrière lui une œuvre dantesque de plus de 600 pièces, dont beaucoup demeurent parmi les sommets de la musique symphonique, de chambre et d’opéra. Mozart s’impose avec son aîné - et complice occasionnel de musique de chambre – Franz Joseph Haydn (1732-1809) comme l’incarnation du classicisme viennois (aussi appelé « Première école viennoise »), une révolution dans l’écriture de la musique où la mélodie est simplifiée, l’harmonie clarifiée et où les ressorts dramatiques se nichent et éructent dans la tonalité et les contrastes.

Mentor d’Amadeus – qui le surnomme « Papa » -, Joseph Haydn débute en 1761 comme domestique des Esterházy, riche famille de princes hongrois. Durant trente ans, il est à la fois le compositeur et le chef d’orchestre de leur palais, dirigeant un ensemble de vingt musiciens et présentant ses créations à l’élite régnante européenne. A la mort de son protecteur, en 1790, il part pour Londres où il triomphe puis revient à Vienne où il continue de composer, avant de s’éteindre paisiblement à 77 ans. Historiquement, une telle concentration de génies au même endroit au même moment est un phénomène unique.

Associé au classicisme viennois – dont il est le dernier grand représentant -, Beethoven va composer dans la capitale ses plus belles œuvres et préparer le virage vers le romantisme.

Habité par le génie de Beethoven, Franz Schubert (1797-1828) est un autre de ces artistes mythiques autrichiens. Mort dans sa prime jeunesse (31 ans), Schubert a élaboré, en à peine dix-sept ans, une œuvre immense à ranger aux côtés de Mozart et Haydn. Né à Vienne, dans le quartier du Lichtental en 1797, sa rencontre avec Salieri à l’âge de 17 ans, qui dirige alors la Chapelle royale, bouleverse sa pratique. Compositeur emblématique de la musique romantique allemande, qualifié de génie déjà par ses contemporains, il a offert au monde un répertoire de plus de mille compositions – dont neuf symphonies et une douzaine d’opéras – et reste considéré comme le maître incontesté du lied - des poèmes mis en musique.

Participant à l’immense renommée du pays, des géants comme Anton Bruckner, Gustav Mahler ou Johannes Brahms sont également indissociables de l’Autriche. Le premier, Anton Bruckner (1824-1896), a vu son œuvre longtemps incomprise. Reconnu comme un maître de la symphonie longtemps après sa mort, il est aujourd’hui un pilier du répertoire symphonique des programmes de concerts. Un rendez-vous lui est par ailleurs dédié, le bien nommé BrucknerFest, se tenant chaque année en septembre à Linz, qui est réputé pour sa programmation de qualité. Grand défenseur de Bruckner durant son vivant, Gustav Mahler (1860-1911) est un des noms illustres à ajouter au Panthéon musical autrichien de l’époque. Issu d’une famille juive de Bohême, alors dans l’Empire austro-hongrois, celui qui fut le chef d’orchestre de l’Opéra de Vienne pendant dix ans insufflera un renouveau musical de taille. Novateur, il bouleverse les règles de l’opéra, reforme l’organisation, la mise en scène et les décors en inventant la régie. Il démissionne ensuite pour diriger le Metropolitan Opera de New York. Malade du cœur, il rentre à Vienne en 1911, où il meurt cinq jours plus tard, laissant inachevée une Dixième Symphonie, peut-être son œuvre la plus interprétée. Principalement connu du grand public pour ses symphonies, Mahler écrivit également des compositions vocales sur de la poésie épique allemande du Moyen Age. Un retour au mythe, initié par Wagner que Mahler admirait tant. Enfin, bien qu’Allemand de naissance, impossible de ne pas citer Johannes Brahms (1833-1897), compositeur, pianiste et chef d'orchestre parmi les plus importants de la période romantique et dont l’essentiel de la carrière se déroula à Vienne.

Aussi, la Vienne du XIXe siècle étant marquée par un joyeux tourbillon de fêtes et de danses, une forme légère d’opéra, « l’opérette », éclot à cette période, parallèlement aux fameuses valses viennoises. La dynastie des Strauss en est la figure de proue. Johann Strauss père (1804-1849) vient de l’école de musique des cafés et des auberges. Sa carrière débute lorsqu’il entre dans l’orchestre de Lanner, le précurseur du genre, en 1819. Les deux hommes se fâchent rapidement, Strauss supportant difficilement que Lanner signe ses partitions à sa place. Fleuron de la musique typiquement autrichienne, notamment avec sa Marche de Radetzky, nombre de ses compositions semblent aujourd’hui un peu désuètes. Nommé directeur des bals de la Cour en 1846, il participe à l’établissement de la valse comme danse bourgeoise à la mode. Il tentera de dissuader son fils de devenir musicien, mais ses conseils ne seront pas suivis. C’est ainsi que Johann Strauss fils (1825-1899) devint le compositeur autrichien qui fit danser toute l’Europe en son temps. En concurrence avec son père, il monte son propre orchestre à l’âge de 19 ans dans lequel il joue du violon avec virtuosité. Son Beau Danube bleu est connu dans le monde entier.

Avec une dynamique créatrice aussi effrénée, on pourrait imaginer que l’Autriche du début du XXe siècle connaisse un ralentissement. Au contraire ! Le pays devient un poumon de l’avant-garde mondiale avec l’École atonale viennoise. Théorisée par Arnold Schönberg (1874-1951), puis explorée par ses élèves Alban Berg (1895-1935) et Anton von Webern (1883-1945), cette musique abandonne la tonalité classique au profit de l’atonalité et du dodécaphonisme. Si l’on devait résumer, on dirait que l’école viennoise atonale est à la musique ce que l’Oulipo est à la littérature. Cette école se propagera dans toute l’Europe à partir de 1945.

Par la suite, deux guerres mondiales ont eu beau ébranler le pays, son génie musical est resté intact, incarné au fil du siècle par les Zemlinsky, Schreker, Korngold, Ligeti, Einem, Wellesz... Sans oublier d’illustres artistes qui ont maintenu la dorure du blason autrichien tels que l’inoubliable Herbert von Karajan (1908-1989), chef d’orchestre le plus enregistré du XXe siècle et grand spécialiste de Beethoven et Brahms, Carlos Kleiber (1930-2004), chef particulièrement lié aux opéras de Stuttgart et de Munich, Karl Böhm (1894-1981), baguette réputée pour la précision de ses interprétations de Mozart, Beethoven, Strauss ou Wagner, ou encore les grands pianistes Alfred Brendel et Paul Badura-Skoda (1927-2019). N’oublions surtout pas de mentionner la compositrice Olga Neuwirth, première femme à voir une de ses créations être jouée à l'Opéra national.

Et les institutions viennoises, justement, parlons-en. Aujourd’hui, Vienne a conservé son statut de « capitale du classique » grâce à des entités vénérables comme l’Orchestre philharmonique de Vienne, une référence mondiale dirigée par le très en vue Colombien Andrés Orozco-Estrada. Il prend la suite du Suisse Philippe Jordan, nommé directeur de l’Opéra national. Ce dernier, situé sur le Ring, peut être un bon point de départ pour une exploration musicale de la ville. Grande scène européenne, elle est la garantie d’entendre le meilleur du répertoire classique tout en conservant une place pour l’innovation. À quelques pas d’ici, c’est le fameux Musikverein que l’on croise. Meilleure salle de concert du monde entier (tout bonnement) dans le cœur des connaisseurs grâce à son acoustique exceptionnelle, Bach et Beethoven sont régulièrement à l’affiche mais les places sont en général prises d’assaut. Si l’endroit est la résidence de l’Orchestre philharmonique de Vienne, c’est ici aussi que se produit le Wiener Mozart Konzerte. Composé d’une trentaine d’excellents musiciens « l’orchestre Mozart de Vienne » interprète les principales œuvres de Mozart et de Strauss, en costumes d’époque s’il vous plaît. En direction du Stadtpark, vos pas vous mèneront tout naturellement jusqu’au Wiener Konzerthaus, salle de concert Art nouveau. Un brin moins réputée que les autres salles de la ville, la programmation y est pourtant toujours de très grande qualité et accueille régulièrement les musiciens de l’Orchestre philharmonique de Vienne et de l’Opéra national. C’est ici qu’a lieu chaque année le festival Résonances, dédié aux musiques anciennes. Toujours dans le Stadtpark se trouve un joli édifice de style Renaissance, le Kursalon. Ouvert en 1862, il accueille désormais l’orchestre de salon Alt Wien pour des concerts dédiés à Johann Strauss, qui dirigea lui-même à plusieurs reprises en ces lieux. Chaque soir, treize musiciens, une soprano, un baryton et un couple de danseurs de ballet font vibrer les murs de cette institution au rythme des plus belles œuvres du compositeur, et de quelques pièces signées Mozart. Après avoir traversé le Stadtpark – et vu ses statues dédiées à Strauss, Schubert, Bruckner, Zelinka ou Stolz –, une bonne idée est de passer par la Haus der Musik, un incroyable musée dédié aux sons, truffé d’installations interactives. Toujours un succès auprès des enfants. À proximité, le MUK, l’université dédiée à la musique et aux arts de la scène, propose parfois des concerts joués par les étudiants. N’hésitez pas à entrer pour vous renseigner sur la programmation. Juste derrière le Stephansdom, dans l’étroite Domgasse, se trouve la maison où Mozart vécut de 1884 à 1887 et composa Les Noces de Figaro. Traversez la vieille ville à pied pour vous rendre à la maison de Beethoven, juste derrière l’église votive. En remontant vers le nord et le quartier d’Alsergrund, vous tomberez sur la maison natale de Schubert. Repiquez ensuite vers le sud et le quartier de Mariahilf pour visiter la maison où mourut Joseph Haydn. La traversée de ce quartier vous mènera jusqu’à celui de Wieden, où Franz Schubert vécut les dernières années de sa vie. Prévoyez de faire une pause déjeuner au Naschmarkt voisin. La tournée des maisons de compositeurs s’achève par celle de Johann Strauss, à deux pas du Prater et de sa Grande Roue. C’est là qu’il composa le célèbre Beau Danube bleu qui fait toujours valser les Viennois. En parlant de Strauss, quiconque a l’occasion de se rendre à Vienne durant la saison des bals (de novembre à mars) serait bien avisé de se rendre à l’un des 450 bals pour entendre les valses enchanteresses et autres mélodies célèbres dans les plus belles salles de bal de Vienne.

Cela va sans dire mais la capitale ne possède pas le monopole du classique dans le pays. À Linz, l’Opéra flambant neuf de la ville propose aux spectateurs opéras, opérettes, ballets et danse, sous la baguette du chef d’orchestre Markus Poschner qui a succédé à l’excellent Dennis Russell Davies. Dans la même ville, on trouve le Brucknerhaus, construction contemporaine, qui porte le nom du célèbre enfant du pays et accueille d’ailleurs le Festival Bruckner chaque année. À Salzbourg, ville natale de Mozart, on trouve évidemment une salle dédiée à l’œuvre du maître : la Alte Residenz. C’est ici que se tient Mozart in Concert, deux concerts mettant à l’honneur son répertoire.

Les musiques actuelles

N’allons surtout pas croire que l’Autriche et sa capitale s’endorment autour de son patrimoine. Le pays possède une jeune garde à la création hyper dynamique et l’on ne vient plus dans sa capitale uniquement pour écouter du Mozart, Strauss ou Schönberg. Le festival Waves, qui brille souvent par son flair, est d’ailleurs une excellente occasion d’entendre les talents autrichiens en devenir. Tout comme le Donaufestival, situé à Krems an der Donau (une heure au nord de Vienne), grand repère de la jeune création autrichienne et internationale (avec beaucoup de musiques électroniques). C’est dans ce type de rendez-vous que l’on peut voir éclore et évoluer les héritiers du duo iconique du trip-hop Kruder & Dorfmeister. Vrais patrons de l’électronique autrichienne depuis les années 1990, ils ont ouvert la voie à une scène foisonnante en perpétuelle ébullition. Parmi les noms les plus intéressants, le label Editions Mego est l'une des entités de l’avant-garde les plus respectées au monde et produit les œuvres de figures locales comme Christian Fennesz. Citons également Karma Art, artiste trip-hop dans la lignée de Kruder & Dorfmeister, Dorian Concept et Cid Rim, deux producteurs dont la musique électronique très jazz, funk et hip-hop a séduit de grands labels étrangers tels que Ninja Tune ou LuckyMe, le duo d’ambient Ritornell ou celui de techno nommé Mieux ou encore Ulrich Troyer et sa dub moderne et aventureuse. Dans le même esprit, on trouve également Zora Jones, à l’électronique éclatée tout en contretemps, signée sur le très bon label Planet Mu. Moins audacieux mais plus connus et dansants, les producteurs Parov Stelar et Klangkarussell ont remué les foules de très nombreux pays.

Pour goûter à cette scène et faire l’expérience de la fameuse Wiener Szene (la Vienne branchée ou underground) rien de mieux que de se rendre dans l’un des innombrables clubs de la ville. Parmi les plus recommandables, le Rhiz est l’un des endroits les plus connus en matière de musique électronique, le Fluc est lui aussi un des endroits phares de la vie nocturne viennoise et programme hip-hop et techno dans une ambiance arty et branchée, le Pratersauna voit les choses en grand et offre 1 800 m2 pour danser, notamment au bord (ou dans) sa piscine, le Donau Techno s’est installé dans une ancienne synagogue pour célébrer le genre inscrit sur son enseigne et enfin, pour un clubbing plus haut de gamme (disons-le comme cela), le Volksgarten Clubdiscothek ainsi que le Platzhirsch sont tout indiqués. Côté festival aussi, l’Autriche est loin de s’ennuyer. À Vienne, le Donauinselfest propose trois jours de fête en plein air et de concerts pop et rock géants repartis sur 20 scènes différentes, à Sölden, dans le Tyrol, le festival de musique électronique Electric Mountain est un incontournable de la région (et du pays), un peu comme Electric Love à Salzbourg, évènement parvenant à réunir des centaines de milliers de festivaliers à chaque édition grâce à ses affiches gigantesques.

Théâtre

Impossible de quitter l’Autriche sans un mot sur sa dramaturgie. Pays de musique, l’Autriche n’en est pas moins un de théâtre, et l’histoire locale est criblée de grands esprits de la discipline. Le plus illustre d’entre eux est sans aucun doute Franz Grillparzer (1791-1872), influencé par le classicisme weimarien et auteur de dix pièces bien installées dans le répertoire des scènes germaniques. Citons également Stefan Zweig (1881-1942), immense et éternel écrivain autrichien, sans doute le plus lu en France, et dont la production théâtrale, assez modeste, demeure beaucoup moins connue que ses chefs-d’œuvre Le Joueur d’échecs, La Confusion des sentiments, et Vingt-quatre heures de la vie d’une femme.

Chez ses contemporains citons Hugo von Hofmannsthal (1874-1929) qui fut collaborateur de Richard Strauss (dont il a écrit la plupart des livrets) et auteur d’une série de tragédies inspirées du théâtre élisabéthain et antique ainsi que Felix Salten (1869-1945), écrivain prolifique et père de Bambi. Autre immense dramaturge local, Thomas Bernhard (1931-1989) a été reconnu comme l’une des plumes les plus importantes de sa génération. Égocentrique et obsédé par la mort, provocant jusqu’à l’outrance, cultivant une aversion (réciproque) pour l’Autriche, Bernhard demeure l’un des auteurs de langue allemande les plus originaux. Citons enfin les prix Nobel Elfriede Jelinek et Peter Handke dont le succès fait voyager la réputation des belles lettres autrichiennes dans le monde. Tandis que la première a construit son œuvre autour d’une analyse satirique et sociale de son pays et souvent osée (elle est auteure de La Pianiste mis en scène par Haneke en 2001), le second est aujourd’hui l’un des principaux écrivains de langue allemande dans le monde grâce à des œuvres fortes comme L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (adaptée par Wim Wenders en 1972). Deux théâtres à connaître absolument en ville sont le Burgtheater, symbole de la vie publique et artistique viennoise et l’une des scènes les plus représentatives de la dramaturgie de langue allemande, ainsi que le charmant Théâtre de Josefstadt, l’un des meilleurs théâtres de Vienne avec le Burgtheater (mais avec un public plus restreint typique de la classique scène intellectuelle viennoise). À Innsbruck, le Théâtre Régional (landestheater) propose une programmation intéressante.