Le plus grand parc national du pays
Le Parc des Galápagos a été créé le 14 mai 1936 puis classé parc national en 1959. Le souhait du Gouvernement est alors de préserver la faune et la flore exceptionnelles de l'archipel d'actions néfastes qui pourraient être menées par l'homme. Il est alors décrété que 97 % des terres de l'archipel sont protégées, soit un total de 800 000 hectares. En 1978, le parc est même inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Alors que seulement deux miles nautiques sont protégés dans le cadre du parc national, dès 1998, cette surface est largement agrandie puisqu'elle atteint 40 miles nautiques. La Réserve marine des Galápagos voit ainsi le jour et s'étend sur 133 000 km². En 1984, le parc est reconnu en tant que réserve de Biosphère de l'UNESCO. Au total, on y recense 560 espèces de plantes (dont 180 endémiques). On peut ajouter à cela, 700 espèces qui ont été introduites comme résultat de la colonisation ou de l'action humaine.
Une faune unique au monde et protégée
L'archipel des Galápagos étant situé très loin des terres et hors des routes maritimes fréquentées, ses habitants originels s'y sont développés comme nulle part ailleurs sur la planète. Dès qu'on pose le pied à San Cristóbal ou Santa Cruz, on peut se rendre compte de la hiérarchie différente du reste du monde, les Hommes ne sont plus prioritaires ! En ce qui concerne la faune, le parc national abrite 17 espèces de mammifères, 152 d'oiseaux, 22 de reptiles et près de 2 000 espèces d'invertébrés. Et on continue de découvrir de nouvelles espèces, comme cet iguane rose qui malgré sa présence depuis toujours aux Galapagos, n'a été identifié qu'en 2009. De plus, grâce à leur éloignement du continent et aux ressources alimentaires présentes sur terre et sous les eaux, les animaux ont connu leur évolution propre et sont à eux seuls, une raison de découvrir l'archipel pour peu que l'on soit un amoureux de la nature sauvage. Que vous souhaitiez fréquenter les otaries à San Cristóbal, photographier les tortues terrestres géantes de la Fondation Darwin ou découvrir les manchots d'Isabela, vous pouvez faire confiance aux agences officielles.
Une flore ancestrale en danger
De nombreuses espèces végétales trouvées dans les îles Galápagos sont aussi intéressantes et uniques que la vie animale renommée des îles. Pourtant, de nombreux visiteurs novices sont surpris par le paysage aride et presque lunaire qui les accueille lorsqu'ils descendent de l'avion. Comparées à de nombreuses régions d'Amérique du Sud continentale ou à d'autres groupes d'îles tropicales à travers le monde, les îles Galápagos abritent relativement peu d'espèces végétales endémiques et ne sont pas particulièrement luxuriantes, sauf à des altitudes plus élevées sur les plus grandes îles comme Santa Cruz. Trente pour cent des plantes indigènes n'existent plus nulle part ailleurs sur Terre et on a recensé plus de 180 plantes endémiques. Les scientifiques dénombrent environ 600 espèces de plantes indigènes, ce qui est peu si l'on considère que l'Equateur continental à lui seul en abrite plus de 20 000 !
Laboratoire de l'évolution
Le plus célèbre touriste des Galápagos fut, sans nul doute, Charles Darwin qui explora l'archipel en 1835 pendant quelques semaines. Etonné par la faune spécifique des îles, il étudia plus particulièrement les différentes espèces de pinsons qui s'y trouvent. Ses études lui ont permis d'élaborer sa théorie de l'évolution des espèces à partir du processus de sélection naturelle qu'il a observé aux Galápagos.
Les Galápagos sont en effet, de par leur éloignement des côtes et leur position en plein Océan pacifique, le lieu idéal de la diversification des espèces comme l'a démontré Darwin dans sa théorie contestée initialement. Les îles étant éloignées les unes des autres, les animaux terrestres sont en général cloîtrés dans un territoire et s'y adaptent au fil des siècles. Certaines espèces, comme le Pinson, ont la capacité d'évoluer en seulement deux générations, ce qui facilite les constatations scientifiques en ce sens.
Un nouveau sanctuaire de biodiversité sous-marine
Les Galápagos, de par leur situation géographique, au large de tous les continents, sont bien entendu également une vaste réserve naturelle sous-marine. Malheureusement, l'Homme étant ce qu'il est, de nombreuses espèces sous-marines ont disparu au cours du XXe siècle. En mars 2016, l'ancien président de l'Equateur, Rafael Correa, a annoncé la création d'un sanctuaire marin de 47 000 km² autour des îles Galápagos. L'archipel abrite en effet la plus grande population de requins au monde, mais également de nombreuses espèces, dont diverses tortues marines, de nombreux iguanes et des milliers d'otaries. L'inauguration de cette réserve a permis de limiter la pêche et l'exploitation humaine. En 2020, plus de trente espèces sous-marines ont ainsi été découvertes dans l'archipel ! Il s'agit de quatre espèces de langoustes Okupa, une quinzaine d'espèces de corail, une espèce d'étoile de mer et onze espèces d'éponges, et ce n'est que le début !
Wolf et Darwin, îles du bout du monde
Les îles Galápagos sont connues comme l'une des sept merveilles sous-marines du monde, et les îles Darwin et Wolf sont les meilleurs sites de plongée de l'archipel des Galápagos. C'est donc l'un des meilleurs spots de plongée de la planète offrant une richesse sous-marine de classe mondiale ! La région autour des îles Wolf et Darwin est visitée en permanence par une diversité rare de créatures marines. Requins-marteaux, requins-baleines, dauphins et une multitude écrasante de poissons tropicaux s'ébattent au milieu des récifs coralliens et des falaises volcaniques. En fait, ces eaux ont la plus grande biomasse de requins de la planète. C'est pourquoi Darwin et Wolf sont des spots parfaits pour les plongeurs expérimentés passionnés par les grandes créatures. Ajoutez des formations rocheuses et des paysages volcaniques intéressants, ainsi que d'abondants oiseaux de mer nichant dans les falaises, et vous commencez à apprécier ce qui rend les îles de Darwin et Wolf si spéciales et attirent tant de visiteurs qui ne peuvent y accéder qu'en faisant une croisière organisée par l'un des opérateurs locaux dont les meilleurs se trouvent recensés dans le présent ouvrage. Les visiteurs de Wolf et Darwin sont bien entendu accompagnés en permanence d'un guide local garantissant la protection des lieux.