iStock-1207410352.jpg
shutterstock_1363242674.jpg

Des sports traditionnels très pratiqués

L’ecua-volley. Il s’agit d’un volley-ball réadapté par les Equatoriens eux-mêmes, en transformant les règles. Il se distingue du volley-ball par le nombre de joueurs (3 dans chaque équipe), le ballon (un ballon de football en plastique) et le style de jeu (la réception et les passes se font avec la paume des mains). Le Parque la Carolina à Quito rassemble tous les week-ends des centaines de pratiquants.

La pelota nacional. Les règles de ce jeu populaire dans le nord des Andes sont directement inspirées de celles de la pelote basque. Deux équipes de cinq joueurs s’affrontent dans une partie en 3 sets. Le but du jeu est de faire rebondir la balle 2 fois dans le terrain adverse sans que celle-ci ne puisse être récupérée par l’autre équipe. On frappe la balle avec de grosses raquettes en bois de près de 1 m avec des dents de caoutchouc.

Le football, le sport le plus populaire

Comme sur tout le continent, le football déchaîne les passions. Les premières participations de l’équipe nationale des Condors aux Coupes du Monde de 2002 et 2006 ont été des événements particulièrement marquants pour tout le pays. Notamment la deuxième fois, lorsque les Equatoriens atteignent les 8e de finale avant de tomber face à l’Angleterre de David Beckham. Au niveau national, l’équipe n° 1 et la plus titrée du pays est le Barcelona de Guayaquil qui évolue dans un stade de 60 000 places, El Monumental. Même s’il ne faut pas oublier ses principaux rivaux : Emelec (Guayaquil), mais aussi l’ennemi juré car il vient de la Sierra et de la capitale, le Nacional de Quito.

A l’assaut de la nature et des sommets

Le pays est propice aux treks : vous pourrez ainsi sillonner le paramó andin pendant plusieurs jours sans croiser âme qui vive, mais aussi gravir des volcans aux cratères incandescents et des montagnes aux sommets enneigés, qui tutoient parfois le ciel à plus de 6 000 m. Les sommets andins justifient à eux seuls un voyage en Equateur. Trekkings, randonnées ou escalade de tout niveau sont envisageables. Les amateurs chevronnés pourront faire un trekking d’une semaine à dix jours (nuits en refuge ou campement selon l’altitude) dans la Sierra, où trônent en maîtres le Cotopaxi, plus haut volcan actif du monde (5 897 m) et le Chimborazo, autre volcan et point culminant du pays (6 268 m). Les alpinistes initiés, eux, s’attaqueront aux Illinizas, par exemple, tandis que les novices attirés par les hauts sommets pourront tenter l’ascension du Cotopaxi, ne serait-ce que jusqu’au refuge basé à 4 800 m d’altitude, ou même atteindre le second refuge du Chimborazo (5 000 m) d’altitude. Pour ceux qui ont le temps, le volcan Sangay, qui domine le parc national du même nom, peut se gravir en une semaine, avec des guides des communautés locales ; une bonne manière de promouvoir le tourisme communautaire (nuits dans des refuges de communautés indigènes). Les agences spécialisées de Quito proposent par ailleurs des programmes adaptés à tous les niveaux – débutants à professionnels –, d’un à plusieurs jours de marche.

A cheval aussi, de superbes randonnées

Vous pourrez pratiquer l’équitation qui est un excellent moyen de découvrir certaines régions peu accessibles, comme les régions de montagne (autour du Cotopaxi notamment). A vous les randonnées à flanc de montagnes pour découvrir de splendides haciendas isolées ou pour gravir les pentes escarpées des volcans et profiter de paysages inaccessibles.

Vive les sensations fortes !

Depuis la plupart des villes situées aux portes d'entrée de l'Amazonie – Baños, Puyo, Tena, Misahualli –, vous pourrez vous adonner à des activités sportives ou ludiques, mais toujours amusantes : rafting, canyoning, canoë, kayak, saut à l'élastique, canopy (tyrolienne), VTT... Les amateurs de sensations fortes vivront une expérience inoubliable grâce à une demi-journée de canyoning, c'est-à-dire une descente en rappel dans les cascades, à Baños notamment. Et si cela ne vous suffit pas, il y a aussi le « puenting » ou saut à l'élastique ; frissons garantis ! La concurrence est rude entre les agences qui proposent toutes les mêmes activités, alors un conseil : comparez les prix, les prestations et assurez-vous du sérieux de l'agence avant de vivre la grande aventure, en veillant notamment à la qualification des guides et en vérifiant que l'équipement est aux normes.

Rafting. Des aventuriers du monde entier viennent découvrir les innombrables possibilités qu’offrent les fleuves et les rivières entre les rives escarpées de la Costa ou au milieu d’une végétation sauvage dans la Sierra. Pour la Costa, les plus intéressants sont le río Toachi, près de Santo Domingo, entre Alluriqu’n et Valle Hermoso. Plus au sud, le plus beau est le Pyango. Dans la Sierra, le río Paute est le plus indiqué. En Amazonie, de nombreuses rivières offrent des descentes de difficultés variées. On pourra emprunter le río Quijos et les ríos Anzu et Bobonaza, dans la province de Pastaza. Partout, des clubs louent matériel et proposent des guides.

Un paradis pour les pêcheurs

On peut pêcher sans problème en eau profonde ainsi qu’en bord de plage ou en rivière. Les meilleurs sites de la Costa sont Atacames, Bahía de Caráquez, Pedernales, Jambelí ou Puerto Bolívar. Dans la Sierra, on préférera les lacs les plus calmes et très poissonneux comme le sont Mojanda, Papallacta, San Pablo, Mica ou Colta. La truite y est la plus recherchée.

Enfin, l’Amazonie est le paradis du pêcheur. Le Napo, l’Aguarico, le Tiputini ou le Jivino pullulent de silures, piranhas et autres anguilles électriques, et les lacs comme Limoncocha, Yuturi ou Pañacocha ne sont pas en reste.

D’excellents spots de surf

La Costa équatorienne connaît un franc succès depuis quelques années. Les surfeurs avertis – ou débutants – passent tous par Montañita où, le soir, la fête bat son plein, mais aussi par Canoa, encore un peu moins connu. Les hébergements proposent souvent des cours de surf et des boutiques de location de matériel ont ouvert leurs portes.

Plonger aux Galápagos

Les Galápagos sont un véritable sanctuaire primitif. Les amateurs de vie sauvage, les botanistes, ornithologues et biologistes se régalent. Quelques centaines d’espèces de poissons multicolores évoluent ici sans compter les tortues marines et les baleines, thons, dauphins, raies venimeuses, marlins, barracudas, mérous, orques et autres requins. Cependant, les conditions de plongée sont assez difficiles : l’eau est glacée et il y a beaucoup de courant.