Informations pratiques : Se régaler en Bolivie
Horaires
Les horaires des restaurants sont très variés. Les restaurants traditionnels sont ouverts comme en France, au déjeuner et au dîner, avec souvent un jour (ou deux) de fermeture hebdomadaire, généralement le dimanche (les restaurants ouverts le dimanche soir à La Paz sont rares). Les petits restaurants locaux sont ouverts pour un service unique huit heures par jour. Si les restaurants ouvrent tôt le matin, ils ferment aux alentours de 14h. Ceux qui ouvrent en fin de matinée assurent le service jusqu'à environ 19h. Et il y a ceux qui ouvrent vers 17h et qui ferment tard en soirée. Les restaurants destinés à une clientèle de touristes sont en principe ouverts tous les jours, du matin au soir sans interruption. À Uyuni, ville du Salar, la plupart des restaurants ne sont ouverts que le soir, car la journée les voyageurs sont en excursion... Les comedors des marchés sont généralement ouverts du matin jusqu'à 14 ou 15 heures.
Budget / Bons plans
Se restaurer dans les marchés. Dans tout le pays, les mercados possèdent le plus souvent un comedor où on peut se délecter de menus locaux pour trois fois rien ! On y propose souvent pour le déjeuner une formule almuerzo composée d'une soupe et d'un plat principal pour une poignée de bolivianos (entre 10 et 20 Bs le menu).
Les restaurants. Quasiment tous les restaurants proposent des formules almuerzos le midi à des tarifs avantageux, avec soupe et plat principal pour les petits restaurants (environ 40 Bs), auxquels s'ajoutent bar à salade, desserts et boissons pour ceux de meilleure qualité (jusqu'à 70 Bs). Les prix des plats à la carte varient énormément en fonction du choix du restaurant. Le coût d'un dîner est généralement plus élevé que celui du déjeuner. Et, à quelques exceptions près, les tarifs pratiqués par les bons restaurants ne sont pas prohibitifs.
En supplément
Le pourboire est normalement déjà inclus dans l'addition, mais rien ne vous empêche de remercier un bon service ou une attention particulière… C'est une habitude que l'on a peu à peu perdue mais qui recouvre tout son sens pour remercier ceux qui s'efforcent et le méritent, d'autant plus que le coût de la vie n'est pas cher pour un Européen en Bolivie.
C’est très local
La Bolivie est un pays possédant une grande variété climatique, géographique et culturelle : sa gastronomie est à l'image de cette diversité. Si chaque région possède ses plats typiques, ils sont pour la plupart agrémentés de sopa (soupe) en entrée, et de pain, de pomme de terre sous toutes ses formes et de sauce (très) piquante à base d'aji (piment). Dans les quartiers populaires ou dans les campagnes, la sopa est parfois le seul repas de la journée. Elle constitue également une façon intelligente de se nourrir en altitude. Il existe un grand nombre de recettes, qui diffèrent selon les régions. Les plats principaux sont généralement servis généreusement et satisferont les plus gros appétits. En ce qui concerne la cuisine internationale, les villes de La Paz, Sucre et Santa Cruz ont tout pour satisfaire les palais les plus exigeants.
Voici quelques mots bons à connaître lorsqu'il s'agit des arts de la table en Bolivie :
Ají : condiment très utilisé dans la cuisine de l'Altiplano ; attention, ça pique ! Si vous n'êtes pas habitué, mieux vaut vous abstenir. Ou alors essayez… mais juste un tout petit peu ! Au restaurant, dites seulement « sin ají » et on comprendra bien.
Charquí : viande sèche et salée, que l'on peut conserver très longtemps.
Choclo : maïs dur, sucré, très apprécié en Bolivie (on arrache les grains avec les dents directement sur l'épi et on peut le servir avec un fromage blanc).
Chuño : pommes de terre déshydratées. On les laisse se durcir la nuit à des températures inférieures à 0 °C ; le lendemain, on les compresse jusqu'à ce qu'en coule de l'eau. On répète cette opération plusieurs jours durant, jusqu'à ce qu'il ne reste absolument plus d'eau. La pomme de terre a alors une couleur noire.
Locoto : piment de couleur rouge, vert et parfois jaune, qui ressemble à notre poivron mais s'avère plus petit et surtout beaucoup plus piquant !
Llajua : sauce piquante élaborée à base de locoto, de tomate et d'un peu d'oignons, elle est condimentée avec des herbes aromatiques différentes dans chaque région. C'est la sauce nationale. Attention, elle est souvent très relevée !
Humita : dessert de choclo, sucré et salé.
Salteña : Il s'agit d'une empanada, originaire de Salta en Argentine. Ce délicieux chausson cuit au four est fourré de viande (viande de bœuf, poulet ou autre), d'œuf et de différents légumes. La salteña boliviana, très juteuse, est consommée généralement le matin entre 10h et midi. Vous en trouverez dans tout le pays.
Tucumana : chausson qui ressemble à la salteña, mais sans jus ; en outre, il est frit et la pâte est différente.
Yuca : tubercule qui remplace la pomme de terre, très courant dans l'Orient bolivien. On aura reconnu le manioc.
A éviter
Ne buvez pas l'eau du robinet, préférez les eaux minérales : La Cabaña, Vital ou Cristal ou la très bonne Viscachani gazeuse. Toujours parmi les boissons gazeuses, essayez la Papaya Salvietti.
Évitez de consommer des boissons avec des glaçons (surtout celles vendues dans la rue), ainsi que les fruits et les légumes pré-coupés.
Enfants
Dans toutes les villes touristiques, les restaurants, et en particulier ceux des hôtels, proposent des menus ou des spécialités pour les enfants. Le lait pour bébé se trouve sans difficulté dans les grandes villes, par contre les petits pots sont très rares. Les boliviens donnent souvent des soupes et du riz aux plus petits.
Fumeurs
Il est interdit de fumer dans les endroits publics clos. Dans la pratique, la loi est parfois contournée dans les petits établissements des villages et des zones rurales.
Les attrape-touristes
Faites attention où vous mangez. Ne croyez surtout pas que vous allez mourir parce que vous dégustez une soupe de pattes de poule dans un marché local, mais toutefois, prenez vos précautions et, si vous avez l'estomac fragile, évitez les étals de rue : c'est assez rudimentaire. Sur l'Altiplano, on utilise à outrance les condiments (aji notamment, du piment), ce qui n'est pas le cas dans l'Oriente. La plupart du temps, les voyageurs n'apprécient pas beaucoup l'aji, et la plupart des restaurants proposent aujourd'hui des plats internationaux, ou locaux, mais sans saveur particulière.