Guide de La Grande-Motte : Économie

Le Pays de l'Or compte plus de 4 000 entreprises sur son territoire pour un peu plus de 16 000 emplois, ce qui en fait le 4e bassin d'emploi du département de l'Hérault. Son tissu économique est largement dominé par les Très Petites Entreprises (95 % des entreprises) évoluant pour la grande majorité d'entre elles dans le secteur tertiaire (commerce, transports et services) et en lien avec les besoins des populations résidentes et touristiques.

Ce pays est en effet une terre majeure de tourisme, où les seules communes littorales de Palavas-les-Flots, La Grande Motte et Mauguio Carnon accueillent plus de 250 000 touristes chaque année, ce qui a pour effet de multiplier par cinq la population du territoire. Le tourisme est essentiellement ici un tourisme de plaisance, saisonnier et lié aux activités proposées sur le littoral (baignade, nautisme...). Le dynamisme qu'il génère joue un effet d'entraînement important pour de nombreux secteurs associés : commerce, services, nautisme, agriculture...

Avec 3 000 emplois directs, le Pays de l'Or conserve une filière agricole stratégique, dont l'ancrage et la renommée valent à la plaine de ce territoire le nom de " jardin " de Montpellier et une multitude de débouchés pour les productions locales. Avec ses 5 564 ha de terres dédiées, ce territoire semble littéralement façonné par le secteur agricole, où les principales activités s'organisent autour des grandes cultures (céréales et fourrages), les cultures maraîchères et légumières et la viticulture, tandis qu'en parallèle, l'élevage bovin et équin, associé aux traditions camarguaises, connaît un fort développement. Parmi les exploitations, à noter quelques " fleurons ", parmi lesquels La Rosée, Les Vergers de Mauguio, les grandes manades " de Boch " ou " du Ternen "... Le secteur du nautisme est un autre point fort de l'économie du territoire, partagé entre activités de plaisance et " industrielles ". On dénombre ici quelque 3 000 anneaux d'amarrage, signe des nombreux atouts du territoire en matière de nautisme et de loisirs, qu'il s'agisse de la possibilité de pratiquer toute l'année, de la forte densité des spots, de la tradition du kitesurf (né à La Grande Motte), sans compter un rapport qualité-prix plutôt apprécié par les pratiquants. En parallèle, le Pays de l'Or accueille au sein de la Zone d'Activité Nautique de La Grande Motte plus de 90 entreprises spécialisées, dont certaines à renommée mondiale dans leur domaine, comme Outremer pour la construction de catamarans, ou encore Delta Voile pour la conception de voiles et de mâts. Enfin, dernier point fort de l'économie de ce territoire : l'aéronautique. Autour de l'aéroport Montpellier-Méditerranée (implanté sur la commune de Mauguio), on trouve un aérodrome situé à Candillargues et deux grandes spécialités complémentaires : la maintenance et la formation aéronautique.

Ressources naturelles

Le cycle de l'eau est pris en compte d'une façon globale sur ce territoire et regroupe à la fois les usages quotidiens (en particulier l'eau potable) comme les enjeux environnementaux, dont la gestion des zones humides et des espaces naturels ainsi que le suivi des eaux de baignade. A noter que l'histoire de l'eau potable a logiquement suivi celle de l'évolution du tourisme. Jusqu'à la fin des années 1960, il s'agissait seulement d'alimenter en eau la commune de Pérols, le nouvel aérodrome de Fréjorques créé en 1932 et la station balnéaire de Carnon qui commençait son essor. La création de la station balnéaire de La Grande Motte et d'une manière générale l'ouverture de la zone littorale au tourisme ont évidemment changé la donne, la capacité de la nappe devenant insuffisante pour faire face à l'urbanisation croissante. Une usine de potabilisation a alors été créée pour traiter l'eau à 75 % en provenance du canal du Bas-Rhône. Elle constitue aujourd'hui la principale unité de production d'eau potable du Pays de l'Or.

Agriculture

Avec ses 5 564 ha de terres dédiées, soit près de la moitié de sa superficie, ce territoire semble littéralement façonné par le secteur agricole. Son très fort potentiel agronomique et biologique lui vaut le surnom de " jardin " de l'aire urbaine de Montpellier. Activité dominante, l'agriculture se concentre surtout au nord, sur les communes de Mauguio, Saint-Aunès, Candillargues, Mudaison, Lansargues et Valergues. Elle connaît une mutation vers une approche plus qualitative et respectueuse de l'environnement, la tendance allant également à la prédominance du maraîchage, à la diminution des vignobles et au développement de l'élevage équin et taurin autour de la tradition camarguaise. Son potentiel, ce Pays le doit à la qualité agronomique de ses sols, très limoneux, et à la présence d'un réseau d'irrigation dense, unique dans l'Hérault. A la clé, une agriculture atypique, fortement différenciée, qui contraste avec le reste du département. La vigne qui a façonné les paysages du Pays de l'Or et occupe toujours près de 21 % de ses terres offre une belle diversité de terroirs et de cépages. Appuyée sur des savoir-faire anciens, elle a démontré sa capacité à produire des vins de qualité, mais aussi à innover. Le Pays de l'Or produit par ailleurs une importante gamme de fruits et légumes (melon, salade, asperges, pommes, etc.), dont les productions représentent 54,1 % des terres agricoles, plaçant ainsi le territoire parmi les plus performants en France en la matière. Une demi-douzaine de producteurs bio est installée sur les communes de Mauguio, Lansargues, La Grande Motte et Valergues, commercialisant leurs produits différemment selon les exploitations (vente à la ferme, en magasin, livraison, etc.). Le territoire compte par ailleurs des AMAP (Association pour le maintien de l'agriculture paysanne), dont Le Jardin des Vesses à Lansargues et Les Jardins de Bentenac à Mauguio, ainsi que des Sociétés d'intérêt collectif agricole (SICA) comme Les Vergers de Mauguio. Côté grandes cultures, les productions céréalières et fourragères génèrent une activité rentable, notamment pour le blé dur. 18 % des exploitations sont consacrées à l'élevage de cheptel vif, en particulier la volaille, mais les surfaces "en herbe" progressent du fait du développement de l'élevage équin et taurin.

Industries
L'Or bleu

Avec 3 000 anneaux, le Pays de l'Or est une destination prisée par les plaisanciers, qui peuvent y amarrer leur bateau à l'année ou de manière occasionnelle pour du cabotage. Derrière cette présence s'organise toute une économie générant des activités diverses de location de bateau, de réparation, de fournitures de matériel, de construction. Le nautisme, qui les regroupe, est donc un point fort de l'économie du territoire. Outre la plaisance, il repose aussi sur une certaine forme d'industrie appuyée notamment sur la Zone d'Activité " nautique " située à La Grande Motte. Ce territoire compte en effet plus de 90 entreprises spécialisées, dont certaines se sont forgées une renommée mondiale dans leur domaine (Outremer pour la construction de catamarans, Delta Voile pour la conception de voiles) et qui réalisent l'essentiel de leur chiffre d'affaires en dehors du territoire, en particulier à l'international. Mais ce tableau serait incomplet sans rappeler que ce Pays de l'Or est aussi le berceau du kitesurf, né il y a plus de 20 ans entre les plages de La Grande Motte et de Carnon. Au total, trois spots de pratique y sont labellisés (Carnon Petit Travers, La Grande Motte Grand Travers, La Grande Motte Port), attirant des sportifs professionnels de haut niveau. Avec ses 200 emplois, cette filière dite des " sports nautiques légers ", très bien représentée sur ce territoire, participe beaucoup à l'attractivité touristique de son littoral, fort aussi de la présence de son pôle d'enseignement de la voile sportive, véritable plate-forme technique et de compétition de l'Hérault.

Un véritable écosystème nautique

Plus de 90 entreprises spécialisées dans la vente et l'accastillage (40 %), la réparation (20 %), les prestations de loisirs (12 %).

Une des plus fortes concentrations d'anneaux au monde.

Des leaders mondiaux de la voile et de la glisse.

Plus de 100 entreprises et 500 emplois dans la filière.

Le berceau du kitesurf et le dynamisme des sports nautiques légers.

Un " ­terrain de jeu­ " idéal réunissant le Centre d'Entraînement en Méditerranée (CEM), le Centre d'Entraînement Régional et le Pôle Espoirs.

Tertiaire

Autour de l'aéroport international de Montpellier Fréjorgues situé sur la commune de Mauguio et de son aérodrome basé à Candillargues, le Pays de l'Or abrite une véritable filière aéronautique, qui lui vaut désormais une réputation mondiale en particulier dans la maintenance aéronautique et la formation des pilotes. Elle s'appuie sur grand nombre d'entreprises réparties entre la zone d'activité de 225 hectares de Fréjorgues et les 6 hectares de celle de Candillargues. Boostée par le dynamisme de l'aéroport, qui enregistre une belle croissance du nombre de ses passagers, augmente régulièrement ses liaisons, en particulier avec les métropoles françaises et européennes et poursuit des objectifs de développement plutôt ambitieux à l'international, cette filière peut s'enorgueillir d'une belle fourchette d'entreprises spécialisées dans la maintenance générale, telle AMO, et compte quelques fleurons dans la maintenance commerciale. Elle se distingue aussi par la réputation, au-delà des frontières nationales, de ses centres de formations spécialisés : L'Ecole nationale de l'aviation civile (ENAC) et l'Ecole supérieure des métiers de l'aéronautique (ESMA Aviation Academy). Créée sur la zone de l'aéroport en 1969, la première forme surtout des élèves pilotes de ligne et fonctionne à la façon d'un campus, en même temps centre de formation au pilotage et lieu de vie étudiante pour les ingénieurs en apprentissage. Juste à côté, l'ESMA et ses quelque 11 000 m² d'infrastructures, qui prépare aux métiers de l'air en général, figure au palmarès des écoles aéronautiques d'Europe.

Les retombées économiques de l'aéroport

Chaque fois que l'aéroport Montpellier-Méditerranée augmente son trafic de 10 %, comme cela a été le cas en 2016 et à nouveau en 2017, son territoire gagne plus de 400 emplois et plus de 30 M euros de PIB (Produit intérieur brut). C'est dire les retombées de cette filière, qui a généré, rien qu'en 2016, 4 250 emplois et 332 M euros !

Tourisme

On l'appelle ici " l'Or Jaune " du Pays de l'Or, tout comme le " vert " symbolise son agriculture et le " bleu " sa filière nautique. Si le tourisme caractérise depuis le siècle dernier ce territoire, accroché à l'image du fameux " petit train de Palavas " cher à Albert Dubout, le Pays de l'Or a réellement basculé dans l'économie touristique il y a une soixantaine d'années, avec l'aboutissement de la Mission Racine, point de départ de la création de La Grande Motte et du développement de Carnon. Attirés par la locomotive de ses trois stations balnéaires devenues emblématiques que sont La Grande Motte, Palavas-les-Flots et Carnon, quelque 250 000 touristes séjournent chaque année sur ce territoire, multipliant sa population par cinq en période estivale. Tourisme de plaisance, relié aux quelque 3 000 anneaux répartis entre les trois ports de ces stations balnéaires, ce tourisme est aussi saisonnier, associé aux activités de baignade et de voile, aux restaurants de plage, avec un pic entre juillet et août.

Le tourisme d'affaires est également une donnée importante dans l'agglomération qui en a fait sa priorité n° 1, notamment avec un plan d'investissement sur le Palais des Congrès de la région.

Au-delà de ses performances propres, le secteur touristique joue un bel effet de levier sur d'autres activités, qui s'épanouissent sous sa lumière : commerces, services, nautisme, agriculture... Enfin, et bien que moins sous les feux des projecteurs, le Pays de l'Or dispose dans sa plaine d'un patrimoine ancien, qui offre aussi une alternative à la mer et contribue à l'attractivité touristique du territoire.

Un port très important de la Mission Racine

La Grande Motte est aussi le plus important port créé le long de la côte du Languedoc-Roussillon par la mission Racine. En 1964, l'engouement suscité par la première victoire d'Eric Tabarly dans la course transatlantique a marqué le point de départ du développement du nautisme, dont la pratique se démocratise. De nouveaux bateaux d'apprentissage, comme le Vaurien - il coûte le prix de deux vélos - sont désormais accessibles aux classes moyennes.

Le port devient alors le coeur de la station, autour duquel surgissent les premières constructions. Puis il partagera son attractivité avec d'autres pôles de vie et de déambulation. Le nautisme a généré toute une filière économique de la plaisance qui, autour du port, assure la construction navale, la réparation, l'animation, la sécurité et l'activité nautique. La clientèle, bien que toujours majoritairement française, s'internationalise.

Au fil des années, les petits bateaux ont laissé la place à des embarcations plus grandes (parfois luxueuses) et les activités se sont diversifiées. Devenue une ville, la station accueille progressivement un golf (1986), signé du célèbre architecte américain des parcours de golf Robert Trent Jones, puis un centre de thalassothérapie (1988).

Organisez votre voyage avec nos partenaires à La Grande-Motte
Transports
Hébergements & séjours
Services / Sur place

Trouvez des Offres de Séjours uniques avec nos Partenaires

Envoyer une réponse