FONDATION BEMBERG
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La fondation Bemberg se situe dans une magnifique maison privée édifiée au XVI siècle
C'est dans l'hôtel d'Assézat, magnifique maison privée édifiée au XVIe siècle, que la fondation Bemberg a ouvert ses portes en 1995. Georges Bemberg, né en Argentine en 1915 et décédé en 2011, a passé une grande partie de sa vie à acquérir des œuvres d'art. Une collection riche et variée (d'environ un millier de pièces), qui couvre plusieurs siècles depuis le tournant de la Renaissance jusqu'aux prémices de l'art moderne.
Le premier étage est consacré aux maîtres anciens. Dans des intérieurs qui évoluent au fil des siècles, mobilier (commode Boulle, buffet Hache…) et objets d'art (orfèvrerie, céramique, émaux…) côtoient les peintures d'artistes illustres des écoles françaises, flamandes, hollandaises… Parmi les pièces marquantes, des huiles sur bois de l'artiste allemand Lucas Cranach dont une célèbre Vénus et Cupidon, les pastels de Carriera Rosalba, les vedutte de Canaletto ou Guardi…
Le deuxième étage présente la peinture impressionniste et postimpressionniste parmi quelques bronzes dont ceux de Rodin. Parmi les impressionnistes (Boudin, Monet, Pissarro, Berthe Morisot…), le cabinet des arts graphiques rassemble des œuvres de Toulouse-Lautrec, Degas, Forain, Modigliani… puis viennent les pointillistes (Cross, Signac…) et les fauves (Matisse, Derain, Marquet, Dufy, Van Dongen…). Fantin-Latour, Utrillo ou Sarah Bernhardt complètent l'ensemble.
Des expositions temporaires consacrées à d'autres collections privées, des visites commentées, des animations tout public font de ce musée un incontournable de Toulouse.
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Avis des membres sur FONDATION BEMBERG
On peut juste regretter le coût un peu prohibitif de la visite en rapport d'autres lieux aussi riches historiquement et culturellement parlant mais relevant du domaine public.
Autre regret:le fait que les visites guidées ne soient pas davantage systématisées et abordables.
Cette fondation demeure tout de même une véritable curiosité encore trop méconnue, à découvrir sans peine, au hasard d'une balade à pied entre Esquirol et la place St Pierre.