L'un des cinq clocher-tors du Baugeois coiffe l'église du village, plantée sur son éperon escarpé. Il convient de noter les beaux chapiteaux romans sculptés (du XIIe siècle). Ne pas quitter le lieu sans faire un tour par le cimetière, qui abrite une lanterne des morts. Reconstituée en 1978, elle fait partie des cinquante dernières lanternes des morts de France. Elle est bâtie sur un ossuaire du XIIe siècle en voûte d'ogives (le seul connu en Anjou). Sur la table recouverte de l'ardoise d'origine, on chantait l'évangile le jour des Rameaux. La lumière du fanal brûlait chaque nuit, symbolisant le religieux, mais elle servait aussi de phare aux voyageurs attardés.