La Gaubretière ou le Panthéon de la Vendée militaire (massacre du 27 février 1794 durant les guerres de Vendée), etc. Située dans le Nord‑est vendéen, la commune de La Gaubretière d'une superficie de 2 952 hectares fait partie du haut bocage vendéen à proximité du Maine‑et‑Loire et de la Loire‑Atlantique. Le paysage est celui que l'on rencontre dans le haut Bocage avec ses collines, ses coteaux, ses haies encore nombreuses et ses ruisseaux serpentant au fond des vallons. La Gaubretière est une vieille cité habitée depuis des temps fort éloignés. Quelques vestiges signalent la trace de l'homme depuis les temps préhistoriques (Roche Bouc, Pierre levée) et l'époque gallo‑romaine (Pont Romain). La commune, dont le curé était seigneur châtelain, dépendait à l'époque féodale de l'important vicomté de Tiffauges. Quelques bâtisses bien conservées restent les témoins du Moyen Age : château du Vieux Landebaudière (fin XVIIIe), manoir de la Soudelache. Le blason gravé dans une pierre de granit figurant au‑dessus de la porte d'entrée du Presbytère (rue Jacques‑Forestier) représente (d'après les Archives départementales) : " un écu surmonté d'une couronne de baron, orné de deux palmettes, porte dans le champ trois trèfles, et un lévrier ou un loup passant la queue en l'air, avec la date de 1673 ". Ce blason faisait probablement partie d'une des armoiries d'un curé. En effet, jusqu'à la Révolution, les curés de La Gaubretière étaient seigneurs du bourg.